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27/01/2013

Incarnation

Au moment de me flinguer,

la balle ricocha contre un vieux

porno suédois qui tournait au fond de mon coeur.

 

La plénitude du temps

circulait entre l'incomplétude

des partitions psychiques.

 

Je sentis l'acier froid de la balle,

pénétrer chaque partie de mon crane,

percer ma joue,

traverser ma pensée

faire éclater des os,

et soudain l'air froid du dehors

 par le trou,

 rependre un frisson sur le squame

du cerveau qui n'était plus rien.

 

Les parties contingentes

de la vérité s'éclatèrent sans discordent

en une continuité sémantique

absurdement réelle puisque objectivement

sans support,

pure réalité subjective,

corps immatériel du sens,

confiance de la conscience en sa realité renouvelée

selon l'épaisseur dialectique

du contenu vivant

duu contact de la gloire

 au vide dialectique intérieur.

 

Une métaphysique rétablie est une métaphysique dépassée.

C'est une élucidation du coeur, qui donne son objet a une croyance possible.

La théologie est le secret de l'anthropologie.

Elle rend possible de vouloir vivre et connaître a la fois.

Rien n'est plus faux que le préjugé Nietzschéen sur le christianisme comme

ressentiment envers la vie.

Le christianisme au contraire redonne la condition de vivre,

la volonté de vivre,

en donnant la condition d'une intelligence toujours possible

et détrompée de la mort.

 

Socrate et l'antiquité d'une manière générale

sont un sublime effort d'abstraction,

d'où émergea le désir

moderne de factualité.

Mais les totalitarismes et le désarroi éthique

contemporain qui l'attise et le régule,

montrent que la liberté

comme sentiment de certitude

d'être maître de soi,

tout en étant une source redoublée du sens,

qui revient toujours a soi a travers la compréhension,

s'apprehender comme une modification prise en compte et incluse

dans l'éternité par ailleurs immuablement incomprehensible,

et qui est aussi susceptible de se perdre dans l'humus stellaire,

reste inconsciente de son éternité

tant qu'elle ne trouve en christ,

l'absurde condition d'une révélation et d'une connaissance de sa contradiction.

 

 

Les vérités contingentes de la vie n'ont elles aucune valeur absolue?

sinon celle de la parution de soi devant dieu: la confession.

 

C'est ce cadre la qu'on est en train de détruire et de répandre; celui d'une humanité habitée par sa propre dimension pathétique,

auquel on tente sempiternellement de substituer

l'ivresse d'une béatitude socialement controlée.


les conditions d'intelligence de soi du civilisé

ne sont jamais celles de la foi

qui n'est que la condition de l'intelligence divine.

 

L'amour socialement détermine

n'est qu'une guerre fraternelle,

une situation sans pitié

insupportablement malléable et toujours fausse,

a defaut d'etre toujours renversée,

sympathisante, comprehenive,

a-synchrone a elle-même,

entre les lames du fléau les lambeaux de sa chair pendent,

l'esprit lacèré a sa force de conviction

dans le pouvoir tragique de la sympathie antipathique.

 

La poésie rétablit

non pas le cadre pathétique de la vérité,

mais la nécessité du cadre lui-même

la nécessité de la realité objective de l'absurde, s'exprime poétiquement

et non mathématiquement.

                                                                                  La poésie rétablit

non pas le cadre pathétique de la vérité,

mais la nécessité du cadre lui-même

la nécessité de la contradiction objective

comme condition de l'acquisition de la condition subjective

de la conscience de l'esprit.

 

 

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