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26/01/2013

a P.S.

            Bienvenu au XXI siècle, celui des êtres sans histoire, pur fruit de raison émolliente, prisonnière du spectacle fascinant de la vie qu'elle ne vivra pas, sans avis sur la chose, experte du neutre et chantre du stérile, aussi manipulée politiquement qu'un chien sans flaire, ....je ne m'étonne plus qu'on vous prenne pour un fassssisste....nos parents vécurent les prémisses du calvaire qu'on est en train de vivre déjà plus pleinement, et qu'on a soucis d'améliorer pour les générations futures, parce qu'il faut bien leur préparer un avenir de martyr a ces chers têtes blondes: la perte généralisée du sentiment d'existence certainement accélérer par la division subjective de l'être, la perte de l'impression subjective du déchirement aplani, fagoté de liens sociaux de toutes sortes, tendre tyrannie, de la chair pensante en spéculations financières et médiatique dont les intérêts se rejoignent toujours contre elle; pour que la civilisation se dénie elle-même, avoue son impuissance a offrir aux homme la condition, révèlent qu'ils naissent sans la porter en eux, qu'ils ont besoin d'une révélation qui leur redonnent la condition.

 

          Au métro boulot dodo, nous écopons d'une réduction de peine, étude chromage mort, la suppression de la catégorie du travail, introduit la complication d'oeuvre dans un temps propre, sans lien direct avec le corps social, ou se dilue la saturation du paradoxe insupportable et effroyable de la contradiction lorsqu'on la vie toujours seul. Quand a nous dans la droite ligne de nos ancêtres les plus immédiat, nous travaillons a léguer au futur une terre inhabitable, une concentration des richesses plus fascinantes encore pour les ombres habitant de squelettiques taudis. Le déficit métaphysique s'aggrave plus vite que la dette des états et certains rêve de salut dans l'immutabilité des traditions. Foutaise. Vive la séparation de l'église et de l'état! Vive l'anéantissement de l'Église d'état.

      Mais l'accoutumance aux reflets du paraître est un mode de vie que l'occident exporte partout et a mesure qu'il gagne du terrain, il devient plus facile de vivre et toujours moins de l'accepter. Temps sans temps pour rien, écrans contemplatifs, crevant les yeux des somnambules; vivre sans vivre, connaître sans savoir ce que connaître implique de troubles, écrire sans écrire, produire sans jamais atteindre aucune satisfaction raisonnable, du roboratif comme du neutre, mais toujours produire du prêt a jeter, a dépasser donc en écrasant sous dans l'herbe gelée sous nos pieds le cadavre de dieu, renoncer a la puissance extatique de l'instant, a la puissance élastique de la continuité d'une décision a travers la discontinuité des instants, renoncer a la foi pour se précipiter dans la course a perte assurée. Personnellement non plus je ne renonce pas a l'idée de l'incarnation absurde, ni a la possibilité de croire qu'elle renferme, puisqu'elle est la condition d'une intelligence sensé de l'éternité immobile dans le temps (relatif, kierkegaard le montre a une décision et un choix absolu) qu'une fêlure dans l'appareil acoustique des conservatisme de toute sorte comprend comme étant une tradition, alors qu'il s'agit d'action personnelle, et cela dans l'idée de reprocher aux athées leur manque de réaction face aux nécessités de la vie; alors que la racine de ce tout premier reproche du conservateur fait an l'encontre du genre dont il s'exempte se retourne logiquement contre lui. Les conservateurs se crachent en pleine figure quand ils se penchent par la portière.  (Mais disons, la relecture de Marx par Castoriadis montre que les catégories de l'histoire sont dialectique en derniers ressorts donc que c'est bernique pour ce qu'il en est de l'immutabilité de la "tradition". La possibilité d'une immobilité du temps, implique de commencer a croire; donc le commencement du croire, suppose la croyance en l'incarnation, donc l'acquisition de la foi s'accommode parfaitement de toutes les régressions historique de la tradition ou on vie réellement. Le christianisme n'est pas une tradition, mais le trouble tradition, le subversif par excellence qui rétablit quel que soit la tradition dans laquelle on se comprend d'abord une seconde naissance a l'intelligence simple et entière, vivable supportable, acceptable, de la vérité pour chaque homme ignorant. C'est un texte: les Evangiles qui renferme non pas une tradition, mais une histoire c'est a dire une approximation factuelle des connaissances des conditions ou fut donner de croire a certains hommes a l'apparaître dans le temps de dieu en personne. La manifestation de la vérité éternelle, ne peut a son tour apparaître en moi dans les mêmes conditions historiques , mais l'immobilité du temps de l'homme dans la décision, est ce par rapport a quoi les mouvement d'humeurs du désir peuvent synaptiquement prendre les teintes de l'histoire raconté dans les livres sacré et ainsi délivrer subjectivement en nous le sentiment d'appartenance a dieu, a sa parole sans au fond rien changer a ce que nous sommes immédiatement pour nous même, mais au contraire nous parfaire dans la confession de notre humble mais sublime condition d'homme.
Putain je suis un indécrottable bourgeois me direz vous?

 

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