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10/02/2013

In vino veritas.



Le soleil rêve d’échiquier de pavots, d'encens sous les sabots nucléaires filandreux comme les pelotes de lianes tombées des nuits,
de scintillements en grappe d'iris noyées au fond de tes yeux,
dont je suis l'usufruit nu propriétaire,
des agapes du gemme taillé aux pans des montagnes bouffantes de l'amour
soufflées de verre a l'infini, par l'intérieur des vents qui soulèvent l'arome des tons de la caverne,
hennissent en allongeant le nœud tendu des pôles
le passage absurde du transferts des données de conversion,
la hausse par contre, d'ascendance voie libre au dessus de l'abime, l'ombre des anfractuosités agrandissent la mesure du sens de la vie ou je suis pris par contraste,
et la porte au sublime rejoindre les stalactites du point de vue de l'esprit,
dans ton sein déchirant,
l'ampoule enveloppe du saint néant vivant,
ferme et souple rocailles, abris de milles abeilles
voilant de brume la nappe mêlée du ciel et de la terre,
le pressentiment du feu des merveilles crépitant les limbes,qu'aucune introspection jamais ne démêla
entièrement,
comme le fit ton baiser sur mes doigts fuyants.

(L'amour reconnaissance de soi dans le parfait pardon.)

Avant toi,
j'avais les mains pleine de cendre du buisson ardent,
mais depuis, l'aube renouvelle chaque jour la coupe d'argent du rêve
et chausse mes pas de pieds irréversibles qui marchent de l'avant
fouler un sol qui n'existe pas encore.

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