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28/03/2013

Conversation avec les toqués du coin

L’inhabituel montreur de chevaux se tient aux frontières des inversions, il équipe la page indisposée, d’invitations d’auteur s’adressant a ses personnages limite, mais béants a leur yeux. Son calcul tout réfléchit, est mort né au fond des poches de placinta, il le connaît par coeur, il en avorte des grappes  de mortier plus tendre que la lymphe des ailes transparentes des abeilles, comme on crée une absence qui habite les rêves pour insuffler la vie, comme on accouche d’une vie par la mort surmontée, une faille absolue dans le dialogue des fous, d’ou une sente de ronces s’étale jusque sous le verbe brulé des condamnations éternelles,comme une trouée parfaite dans l’aire prénatal de la raison, un vagin mental par ou le sens s’est envolé plein de vigueur, au-delà du savoir, et des tremblement parkinsoniens de l'entendement, qui ne comprend jamais rien a l'essentiuel , qu'il faut abattre pour qu'il vive en pensant autrement d'une visée toujours déjà congédiée, condamnée a son retour dans échos dissonants des cavernes noétiques, avant même de paraître toute achevée incarnée dans la phrase de tes bras.

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Le désespoir est une maladie de la raison, tout le manque d'Un qui fait lien, entre les corps et l'image, le désir perdu, l'entre espace spéculaire du dialogue impossible plein de choses bleues et pourpres, d'astres vieillit noyés dans leur sang, de fausse parution, mais vrai déception de vie prenant mesure douloureusement de l'immesurable originel embrassant du vide l'impossible liaison de toutes les choses, la réflexion sur soi trop courte si elle ne fait le détour d'un dieu, pour la conception du bois ou Diane repose en chrysalide de mort, couverte de tout le cloaque qui fait reculer d'effroi et rétracte la vie brouillée des savoirs difformes de l'esprit, dans sa sublime beauté rebelle a toute pensée, indigeste au propre, au réel du même que soi, soudainement "appris", au filet, aux rets, l’instrument du miracle désiré. Elle espère un Sinai de tribulations, un ciel de douleurs, une immersion dans la cruauté et le sang, un livre, un miroir ou apprendre l’immense leçons des souffrances dans l'effleurement des échappées du bien en fuite, a travers les routes de brises voies sous les furoncles du bonheur et les étains tout crépitant des goéties, foudroyant a la renverse la fascination du mal, ou, trop humain, elle appris d’abord a lire l’absolu.

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Et ceux qui les montaient, avaient des cuirasses couleur de feu et d’hyacintes, et leurs galops rechaussaient le foyer de lumière dans les yeux des pollens de sang, essaimant la hantise des cotes viagères de la raison dans l’océan ouvert du mal dont on souffre en naissant a la forge éternelle de son oubli vertigineux, précipice pré-natal, fascinante volupté frappant la matrice des rêves ambigus, le synaptique siphon de la raison au seuil des ruptures d'identité, ou l’amour s’éveille et se perd dans son malentendu, puis se reprend, réapprend tout de la somme des angles plats et conçoit que ce qui l'enflamme est l'autre lui-même pris dans les vapeurs d’océan, et brûle aussi les cordes raides allonge les noeuds des rêves ou plonge la solution de continuité,  l’amour de l’inconnu, qui est seule réalité pouvant surgir d’un tel fond de court jus.

Dieu n’est pas un être, mais le comment on se rapporte a Lui.

La peinture est une oraison spatiale, verbe deformé dans l'atroce lenteur des surfaces, dialogue de fou chu du rubicon abstrait.

Le ciel de clémence, se nourrit de lui-même, d’un éternel silence, qu’incarne la nature, dans sa lente absorption muette, hors les pépins consubstantiels aux trous noirs, les déjections de nos projections imparfaites, qui percent la lumière d’une ombre qui nous surprend dans le noir, et qui ne prends jamais rien du verbe. Amoureux, pour l’entente de ceux qui s’allongent a son flanc, qui descendent loin des hommes, dans le tombeau vide de la Parole, comme aux bords de l’Illynnos pour y puiser la force de repousser les murs d'Antigone, d'en respirer le ciments et dans leur poussière éternelle, relever la tête plus fière et brillante que le bouclier d'Orion qui cri en dedans désormais les mots ravageurs du silence des sciences, pressant le jus de la pomme, chasser la graine du désordre des mains,  les doigts fouillant de leur langue la foret primaire des furies, l'hysterie siphonnée du noir miroir des réflexions dans la transparente trompette des glaces, ou toute image d'inaccessible espace spéculaire, repose en paix sur les cotes de l’âme comprise et l’immixe a son propre dialogue.

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Que restait il du reflet de singe, tellement égal a lui-même, devant l’armoire a glace?
Un vieux pardessus délavé d’age, et tout mouillé de vermine, trois bellâtres cachés au fond de leurs chapeaux de misère, et un mat de lumière accroché aux escarpements des douleurs, dans un éclat de chair soulevé comme une inaccessible écaille, comme une tension accoudée au compte de ses fautes.

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