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30/04/2013

Exodu.

 

L'ironie voulait qu'au terme de l'oubli on ne sache plus comment tout cela avait commencé et qu'on ne cessa justement d'en avoir faim et soif de s'en ressouvenir ; piller les magazines, défoncer le week-end une vie de merde a trimer comme un pion dans une machinerie sans sous-sol n'avait aucun sens ; mais l'alternateur tournait a vide dans les vases politique communiquants. L'alternative au mensonge comme mode d'existence, sera toujours la passion ; laquelle? : la plus cruelle et la plus dure qu'il soit a entendre, celle qui met en dialogue le désir et ses souffrances, celle qui n'a pas jaillit du coeur des hommes .Page blanche planche a billet, vivre de rien, mourir d'un coup, devenir fou pour concevoir la transparence des eaux troubles et aimer le plus sûrement la ou l'amour est impossible, plus nantis et comblé qu'un nabab saoudien pissant le pétro dollars dans les douleurs de calcul de vessie, plus dépouillé qu'un mort sans ressources riche a féliciter. Mon credo c'était pas l'originalité a tout prix, mais la vérité qui se brasse en orpailleurs dans tous les contre courant ou l'on remonte a travers les instruments de la fuite vers l'auteur de soi-même; les empruntant d'une course sans trace, hormis les cendres de l'encens, comme autant de surs chemins dans les cataractes de la perdition ; travailler passionnément sans ambition, autre que celle de brûler a l'aube le fruit opaque du labeur noircir la nuit des pages qui incendie votre cerveau, offrir au 

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reptilien la coupe qu'il tâte du bout de sa langue, ouvrir les yeux chaque matin allongé sur un relief inaccessible de bêtise et de corne intellectuelle dénuée de toute intelligence profonde de la vie ; comprendre qu'on se dessaisit de cela même qu'on comprend, comprendre qu'on se rapporte a ce qu'on comprend puisqu'on s'en dessaisit, comprendre enfin Socrate d'une manière digne de la vérité éternelle de son ironie ; se faire chahuter par les rives infixées de la vie, jusqu'à se sphère aspirer par son centre d'équilibre noétique ,devenir vase et s'enliser syntaxiquement d'une grossesse sémantique qu'il faut laisser a l'histoire le temps de vous délivrer ; ruisseler de transparence définitive comme on sue dans les salle de Répétition parce qu'on na pas la patience de l'éternité; laper une bière sur le tapis comme un iguane fourre sa langue dans la foret vierge parce que la cécité coule de source, et sentir toute l'étrangeté réelle de son acuité; vivre l'amplitude contradictoire dans l'ombre du secret c'est tout ce que j'ai retenue de ces années la ; l'excès de souffrance et la douleur d'aimer ; n'être qu'un geste, qu'une flamme, une intention au plus proche de l'esprit pour que l'insouciance ait un contenu de cendre léger et la brûlure un goût de vie ; vivre nu socialement tenir la confrontation nue des esprits pour le seul lien a-social, c'est a dire réel, qui soit. Se faire compagnon du tour d'errance du Christ excommunié, dans l'insécurité sociale du bidon-ville mondialisé et prendre goût a l'indétermination objective absolue qui donne a l'histoire sa matière et a la langue la possibilité d'un instant autre du récit ; et y afficher une morgue qui a du sens ; et parmi les rumeurs qui couraient sur le point de chute, saisir la plus salissante de toute, celle dont vous êtes sur qu'en la proférant aucun homme ne vous serrera plus jamais la main; s'en faire un frére en esprit ; prendre le partie de l'idiotie volontaire, et des contre mesure du mensonge, qui croit posséder ce qu'il tiens sous la main, pour mieux ignorer que l'absence d'esprit l'habite ; chercher et encore chercher sous l'apparence la plus contraire, un reste de ce vent sans lequel on étouffe dans la médiocrité ; la page blanche suffisait pour illuminer mes jours, et y renvoyer son empreinte d'incurie par des moyens oculaire contraire a la manie d'écrire qui contre disait la compulsion hâtive et apeurée de lire ; ne plus twitter par soucis de nier l'inquiétude constante mais en vue de donner a ce soucis la plénitude d'une virulence corrosive capable de défoncer tout les terre plein aveugles sur lesquels on croit marcher loin des gouffres ; mais plonger tête bêche, en saut de l'ange dans la dense équation des contraires qui fige l'instant du mystère dans l'envol de l'explication a venir, chasser Minerve au ball-trap et se donner les moyens du vide pour remonter la source limpide que ton coeur aimeras se raconter éternellement comme notre victoire ; vivre en suivant le sens des interrogations qui te sont propres, qui te dénudent d'un vêtement éternel d'explication de l'énigme; vivre soulevé par la pensée brassant le remugle des décoctions qu'on ne doit ni trop tôt ni trop vite jeter sous le tapis du mensonge parce qu'elles croassent dans l'ombre d'inquiétantes menaces ; mais par elles, arracher a la culture un piège supplémentaire d'idolâtrie du confort; peut être suffisait elle aussi cette apparence ignoble du sublime, pour qu'on y dénoue subjectivement dans le partage des facultés, la pensée d'un lien plus secret et complètement contradictoire en lui-même, d'une rencontre avec l'auteur d'une telle rencontre qu'il était impossible de nier et dont pour la même raison on ne pouvait pas non plus démontrer l'existence, ou si tu préfères imagine la tête de Tintin rencontrant Hergé.

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Exodus

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On n'avait pas vraiment le choix ; on détallait vite fait, la peinture fraîche coulait encore des bombes, des que le squat repeint nous paraissait trop habité ; on jetait pèle mêle tout le fourbi a l'arrière de la bagot et on fonçait droit dans le noir, les Pixies a fond rejoindre un coin plus sombre encore de la zone industrielle, une autre zup toujours plus dépeuplée. Souvent la cassette s'emmêler dans l'auto-radio et la radio s'enclenchait alors automatiquement sur une station préselectionnée ; dans l'entre deux de la nuit on se garait sur un terrain vague entre les belles herbes folles, et si par hasard on tombait sur une émissions intellectuelle ou il était question de littérature d'art et de liberté, on écoutait tranquillement, porte ouverte en cramant un bédot.... « ...la génération qui a vue le jour dans les années soixante dix n'a rien connu du monde parce que le monde n'existait déjà plus pour elle ; elle n'a pas eut droit a la guerre comme celle des grands parents, ce qui a tout le moins était vivre quelque chose, ni a l'enthousiasme des années de reconstruction, on lui a imposer le rien en tout et pour tout….. »

Oliv éteignait alors le poste d'un geste brusque en râlant quelques mots du style : « et ouais c'est ca connard t'as tout compris on l'a eut dans l'cul leur putain civilisation fantôme....head ructation....Head ructation Oh Djé, pas mal non... » « mouais...pas mal....mais alors avec vue sur le skate park au cas ou plein d'tune j'pourrais zomber le reste de ma vie a m'faire lécher le cul par une cohorte d'amazone en chaleur» Alors on rattraper tous le matos, on s'enfouissait sous une dalle abandonnée que seuls les rats fréquentaient ; on alignait quelques vieux lés de papiers peint ou de carton et on y allait ; a la bougie a la torche, aux phares des bagnoles si le coin le permettait; a la pierre, aux cailloux, a pleine mains, a la poussière, au déchets, au cambouis a toutes les scories tombée des étoiles que le jour effaçais et qui nous appeler comme un défi a trouver la vie la ou le monde nous la refusait ; plus la nuit été dense et plus nous jetions concentré nos silences dans l'espérance des mutations ; on s'arrêtait descendre un litre de blanc façon « singe en hivers », quelques biéres, on refumer un bédot, on lisait Ovide a pleine voie, fouillant notre héritage de ténèbres a la recherche de ces diamants, comme des spectres mineurs que l'aube effraie tellement l'air des gouffres leur passent dans le sang ; on n'avait pas vraiment le choix; tout été si terne si désolant de bêtise, si insupportablement étouffant qu'a part percer la nuit on voyait mal ce qu'il nous restait d'autre a foirer ; de temps a autres on se penchait sur le travail de l'autre, on échangeait nos copies, on augmentait la difficulté en écrasant les lignes presque figuratives comme si la poursuite de ce qu'on recherchait ne devait pas voir le jour tant que le jour ne cesserait de nous poursuivre de ces faux semblants, comme si condamnés des notre naissance a l'expropriation définitive hors du monde, il ne nous était resté que la nuit pour testament, dévolue a en traverser toute la cartographie ; l'unique voyage a travers la mort et son conflit des transparences usurpées ou pas ; se perdre et se retrouver dans l'éclairage d'une bizarre beauté tout dépareillé ébouriffé comme les marins au sortir d'une tempête sauvage ; un seul instant de pure magie nous suffisait pour écraser l'épaisseur des ténèbres, fendre l'étau bousillé des outils de la servilité et du mensonge permanent, une seule étincelle de cette pâte visqueuse et colorée suffisait pour éclipser toute l'insipidité des jours sans fin de schizophrénie programmée par la cupidité de l'école du mensonge a laquelle nous préférions celle des souffrances, de l'amour et de la rue ; un seul brin de feu de l'étincelle suffisait et pourtant on le laissait toujours a la fin s'égarer parce qu'on ne nous avait jamais appris a retenir la beauté c'est a dire a l'engendrer constamment. Parfois un charclos se pointait, inopiné, et nous surprenait a l'improviste; en général on trinquait et on lui refilait une bombe et vas-y mon gars lâche toi sur le papier crache ta cou-lère, tes tripes d'alcool a brûlé suicidaire, ta cervelle de flingué ressemble a du Matisse en mieux; j'ai vu des gars faire des trucs incroyable comme ca au débotté, pas des chefs d'oeuvres a musée, non, mais pétrir des trucs cinglant, sans nom, irrepertoriable, surprenant, des formes étranges, comme surgit du plus profond de l'univers ouvrir le coeur nu du chaos, me regarder comme une bête sauvage plus étrange encore, puis disparaître sous une coulure ; des choses dans l'ordre du non-manifeste , et toujours visiblement totalement dépourvue de virtuosité, naïve, éphémère, instantanées, sans calcul, surgit gratuitement comme qui dirait par l'opération du saint esprit, des hasards objectifs aurait dit Breton, des ectoplasme d'âme ayant la forme d'une déjection canine, des chef d'oeuvre en quelque sortes selon ce qu'on voulait leur faire dire de notre dégout ; des éponges toujours qui l'espace d'un instant effaçait tout l'amer, resalé l'eau plate de la vie, illuminait l'océan de ténèbres d'un scintillement inouïe sporadique et fragile, et redonnait a la vie une valeur infinie ; mais tellement loin du monde officiel, tellement décalé que même un propulseur interstellaire n'aurait pas suffit pour rejoindre le monde soit disant civilisé ; d'ailleurs on faisait bien gaffe a pas s'y faire trop ficher ; juste pour la tranquillité de l'esprit, et parce qu'on savait que la lutte était inutile qu'on était des loosers a priori, du pedigree d'outsider perdu d'avance ; mais la nuit quand on peignait ou qu'on jouait dans des salles pourries a coté des incinérateurs d'ordures, a deux pas des camps de gitans qu'il fallait traverser pour rentrer, on existait vraiment, pour nous seuls puisque qu'on ne comptait pour rien au yeux de tous ; combien de peau ai-je percer a la batterie !! « choc » elle s'appelait ; aucun de nous ne savait jouer, on faisait du bruit jusqu'à ce qu'une boucle se détache ; au fond en tout on commençait la ou s'achève le chef d'oeuvre absolu de Balzac : par l'informe, et on en rajoutait des couches dans tous les sens, et souvent dans l'épais brouillard nasillard une musicalité apparaissait, comme en peinture, parfaitement étrange, toujours sidérante et vraie, qui vous remuait les tripes comme aucun laïus doctoral ne savait le faire, comme surgit de nulle part une inconnue saisissante ; alors on devenait chirurgien pour ciseler l'organe des nuées, le mettre au monde sans le tuer, le circonscrire en apprenant a jouer. Le monde n'a jamais exister pour nous sinon comme une mauvaise farce ou une comédie hilare ou on n'aurait pas même voulu d'un second rôle ; la nuit nous a couvée, nous a nourrit de son lait sublime et violent. Alors pendant quelques secondes une magie opérait qui soulageait de toute colère et de toute haine contre le monde ; répandait plus qu'une ataraxie un soulèvement enthousiaste de l'être vers une lumière qui faisait cruellement défaut au jour et dont le monde ignorait l'existence et la force même lorsqu'il croyait en parler en terme culturellement choisit; j'ai vue leur âme perdue se chercher dans les taches, les taches enténébrées, secouer leur squelette, je les ait vue chanter et danser avec leur mort, et tout a coup se raidir dans une boucle ou ils semblaient passer a travers quelque arche invisible, rencontrer l'auteur de leur être dans un dialogue ou les traces et déjections qu'il laisse faisait sur les toiles des bonds surprenant. Toujours au matin on brûlait tout. On retournait répondre présent au bahut, faire un peu de figuration, puis tout recommencait.

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Étrangement toute ces années autour de la vingtaine me semblent n'être qu'une seule et longue nuit ; de squat en concert, d'appart en embrouille, d'errance alcoolisée en fou rire hallucinés, beau coup de dopes, du bruit et de la fureur, quelques courses, quelques bagarres dans les profondeurs de la nuit ; le jour était essentiellement chiant, consacré a la figuration et a la lecture sous table ; les heures de cours qui n'en finissent pas et les cadavres exquis qui trompaient l'ennui ; le tableau noir insignifiant et le discours des profs plus insignifiant encore ; et la cervelle en ébullition se saoulait a char soupault lautreamont bukoswsky que j'avais volé a la librairie Privat parce que la vendeuse m'avait fait tout un speech de bigote sur la vulgarité de cet auteur qu'elle refusait de me vendre...en prime j'avais aussi embarqué un Villon sous le t-shirt coincé entre les bijoux de famille...mon refus du monde je le consommais chaque jour a tout heure, tout compromis avec la soupe officielle, le décervelage organisé me révulsait ; j'adorais errer pendant les heures de cours au hasards du centre ville ; lire, faire confiance aux poètes s'en remplir jusqu'à ne plus rien comprendre de ce qui vous entoure, s'imbiber comme une éponge de leur esprit, et place wilson hagard voir fleurir Nadja au coin d'une rue, ou sur les quais de la garonnette, s'allonger contre le fleuve, percevoir chaque tintement de son cristal surprendre le roulis d'un galet, disparaître dans l'onde, trouver une ombre ou lire dans le cloître des Jacobins, s'ouvrir a l'espace immensément chaud et rose du ventre de la ville flamboyante, gratuitement, sans y chercher ni vouloir rien, habiter en ermite la foule, trouver la paix a laquelle tous les hommes naissent aveugle me comblait de joie. Heureusement au Mirail a cette époque la seule compétition permise était de l'ordre de la consommation de stupéfiant ; on en avait plein les boites a gants ; c'est tout juste si on fournissait pas les profs ; putain ca leur aurait pourtant fait du bien, un petit dépucellage neuronal avant le grand oral l'abrogation du néant ; je crois qu'a l'heure actuelle encore aucun ne soupçonne le mal qu'il a fait ; leurs prosopopées n'avait rien d'homérique, aucun souffle dans leur veine aucune lueur d'esprit dans les démonstrations ; jour après jour un pur rabâchage conceptuel de signifiant mort né qui excitait davantage la haine et une tout autre idée de l'accord entre la culture et la vie; une identité des termes qui chaque jour était démentis comme autant de condition nécessaire a l'esclavage moderne ; j'ai toujours eut horreur du vomi, alors fallait pas compter sur moi pour m'l'ingurgité toutes cette merde ; c'est seulement a la fac que j'ai rencontrer ce que je cherchais ; un homme de culture chez qui la réflexion coulait dans les veines, Jean Rouillé il s'appelait ; on devait être moins d'une dizaine a suivre son cours sur Descartes pendant que M. Rigal faisait amphi comble de jeune fille fumant même marque de cigarettes. « La pensée de la limite » fut ma première confrontation a quelques chose qui valait vraiment la peine d'être vécu.

 

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vous vous rendez pas compte ….vous vous rendez pas compte du mal que vous avez fait en vous obstinant a conserver cette forme de société qui pourri dans des histoires de frics comme une famille se déchire dans des histoire d'héritage pendant que personne ne surveille les gosses qui se tirent dessus a la Kalch; faut pas vous étonner maintenant si vous comprenez plus rien a l'humain, l'humain est exclu des le départ de cette société, elle n'a rien d'humain, pas plus le mariage que la forme entelechique du manadgerial chez Mc Donald ; un divorce permanent qu'on aurait rebaptiser union libre serait plus adéquat comme concept d'un non-monde mais pure vraie mensonge permanent; et rien ne vous fera démordre de votre bon droit. Vous voulez que je vous raconte une belle histoire digne de mon temps, comme toutes elles commence et s'achève dans la drogue et la défonce, puisque c'est encore a l'heure actuelle le seul espace de liberté ou le désir peut s'exprimer sans être réduit au silence par les doctrinaire de l'un, être refouler immédiatement ; soixante huit nous a libéré! Allez vous faire voir, que dalle! vous avez juste décoincer le con de la bourgeoise mais rien accomplit de grand pour qu'un espace humain de compréhension voir le jour; au contraire la libération sexuelle a seulement permis de confondre encore un peu plus mentalement les lignes de fuites respectives du concept et de l'histoire ; vous avez engendrer dans le monde du spectacle la pornographie et la prostitution généralisée, parce que vous avez omis de distinguer l'ordre de l'historique, qui est celui du concept d'inconnue, avec celui de l'être conscient qui ne peut se rapporter a lui-même que comme connu ; et pourtant putain, vous avez su le bâtir ce monde d'exproprier terriens, vous y avait participé, un seul iota suffit pour tout embrumer ; et finalement vous avez bu l'iniquité comme de l'eau putain l'iniquité comme de l'eau ; et pourtant! quelle glose infini, quel gouaille de charcutier aussi insipides et tortillante du cul que celle comme une vielles nonne, chez Deleuze et Foucault derrida et frères et soeurs et cousin et toutes la famille explicative des pseudo langage sous chrétien, secrètement irriguer de saine et sainte parole qu'en même temps vous nous refusiez pour passer pour prestidigitateurs...et hop passez muscades, je pense l'aliénation comme un professeur des écoles, et plus je critique et plus je monte en grade, ha putain ils sont beau vos saints! Des cathédrales de livres conspuant une société qui vous a fait vivre pendant un demi siècle! Mais je me torche le cul de vos salades! et il vous en reste encore un relent, la sur l'épaule : le cinéma, ha putain le cinéma ceci et le cinéma cela, mais putain ouvrez les yeux, on crève partout en Europe d'une anorexie mentale et c'est pas du cinéma; parce qu'aucun collabos n'est plus capable de retourner sa cutie contre sa mère chérie ….y-a plus de société, plus de lieu commun, le vide a tout investi pour le plus grand bien de l'esprit et de la vie dans la pure réciprocité subjective.

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Nous on n'avait le choix qu'entre l'annihilation personnelle immédiate pour entrer dans le moule d'un monde parfait, ou l'excommunication sans relaps possible, et dans un cas comme dans l'autre notre destin était d'affronter seul le néant d'une vie dont vous nous refusiez les outils tenu secret, et tous les moyens adéquat a notre désir, en commençant par le premier de tous, la confiance ; nous avons plongé beaucoup beaucoup plus loin dans l'ordre du désir qu'aucun de ceux de la génération précédente, maisn nous n'en avons rien remonter parce qu'il nous paraissait inutile d'excaver ce qu'on fond on savait que vous teniez secret depuis longtemps ; l'horreur peut etre du ridicule , ce qui me direz vous est une loi commune, a ceci pres qu'en cette glorieuse culture d'esclave volontaire toute communication avec le présent était rompue, et que par conséquent a l'isolement de la mort s'ajoutait l'impossibilité d'en rien dire qui puisse être pris au sérieux. Et c'est cela qui nous a fait le plus mal.

 

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28/04/2013

Collioure le .../.../.....

le sujet du verbe

 

Je partirai

mon absent

comme l'océan referme son livre

sur la portée ignée

du choeur

d'une porte immergée

 

Je partirai

mon absent

les pieds tremblant

comme un chêne

que brasse le vent

d'un bouquet de fanes

 

Je partirai

mon absent

par un ciel intestin

éviscérer la peine ombre

recracher le relief

val et mont

ailleurs

 

je partirai

mon absent

nous rejoindre

en ton nom

circonscrit d'opaque récit

tout éclairant.

 

Je partirai

mon absent

conjuguer

en ton lien

les lettres de mon nom

et mon sujet a ton verbe

 

 

Je partirai

mon absent

rendre

a ta vérité

mon mensonge

par tous les bouts de sa lettre

vérifier mon coeur de dette

sceller mon sujet

a ton être

 

Je partirai

mon absent

l'espace d'un instant

planter le mat de tente

dur de toute une mort

dans l'unique désir

de l'outre terre

parler la langue morte des vivants

qui craquelle de mots déments

 

Je partirai

mon absent

une nuit suspendu a ton nom

le corps houlé d'océan

l'esprit obscurcit basculant

dans le scintillement

arrachant entre lèvre du temps

ferme

l'echouage en grève de langue nouvelle

emplir la sphère d'amour commun

de l'histoire de ma vie

marchant sur la croûte de mes mots

a travers la poussière de mes os

soulevant celle des anciens mondes

offrir ma vie aux mots manquant

boucler la bouche close du verbe

grinçant entre les dents du mourant

boucher les trous de vent

d'un épiderme de tempête

clore la fin par le commencement

eclipser l'irréel par une nouvelle terre

soulevé d'exultation sans fin

de dire ton nom

le coeur enfin délivré d'un exposant infini

exploser d'un remerciement étrernel

qui sera l'épaisseur même de ma mollecule nouvelle

j'arriverais au terme en goûtant au recommencement

grandit lavé d'un ciel sublime qui tapissera mon âme nouvelle

et sans regret je reparlerais des étoiles et de tous les soleils

du clignement d'un oeil

je te les rendrais sous leur vrais nom

mes frères et soeurs de sang

et la contraction de la dernière extase

je te l'offrirais en mémoire

du pardon

qui défige l'éternel présent.

 

Je partirai

mon absent

au lieu commun

ou le coeur parle

a qui l'habite

ignore l'oppression de l'incommensurable

ou le verbe est ce qui est

et l'habitant abrite l'habité.

 

je partirai

mon absent

le fer glacé de ma douleur percer

la rougeoyante cécité de mes brulures

retourner le sillon du vers

en herbeux chemin de croix du verbe

qui fruit

enfouir les germes de l'histoire

les reste de lma vie sous ta langue

au delà des lèvres du non dit

toucher l'impalpable tout retourné

émerveiller l'engourdit

goûter de l'esprit

boire de son eau

et renaître du puits de ma foi

entre deux lobe de vagues et d'encens

suivant la sente d'un ourlet contradictoire

profond con fécond de vierge noire

moirer la désespérance

éteinte dans un soleil refleurit

 

je partirais

suivant le labours langue

exactement recouverte

de silence offert comme une tombe

en être de ton extase

au nu examen

contrit

rattacher les comblements du tissu diaphané

disséminée dans la pénombre

du puits de corde

le ton vertébré accordé

charnier mon squelette de faute immense

a ton ciel de pardon

qui me tient a sa merci

 

je partirai

mon absent

remettre

mon esprit dans ton immense

mon coeur dans son rien

jugera terriblement de sa dernière mort

joindre

la lacrymale fusion

d'un sol page de pavé doloris

aux ouïes du violon

cher au vent musicien

retrouver l'inventeur inséminé

du souffle et toutes

les consolations

de l'impossible

chemin