05/06/2013
Mariage Blanc
Une mécanique du mal en pièces détachées; un boa déplumé plein d'idée; une sourdine en trompette acoustique de qualité; un sandwich mal famé; quelques leurres dans leur sciures liquides vendues en trompe l'oeil; un zeste d'alcool évaporé en catimini; trois chapeaux bleue violine, haut de gramme a l'anglaise, pour les coups de soleil logique; un bouquets de paradoxes dans leur vase d'anti-matière kabbalistiques; les pelures de pommes de terre d'hier; deux litres d'aujourd'hui; le temps qu'il fait quand on se serre les pognes; un grand ramier de page blanches, et les feutres débiles de couleurs toujours lessivable; une transhumance de vif argent; un couche bébé et son réveil matin; un ostensoir de flamme et son rien non alloué; un saut de ligne sans paragraphe et légèrement abîmé; une voix d'eau pour karaoké; un choeur d'orgue monumental lourd de siècles (prévoir main nue-tension et prise a rallonge pour le delay); une foule de corps usés tenant dans trois cercueil de cuivre blanc; une vraie rareté ; un dictionnaire des lois sans société; dix écureuils et leur pin origamié ; un cabinet de curiosité en porcelaine d'équateur ; dix décédés en musique, dont deux sphériques et plats comme des antennes de scarabée; un dentier du capital de la douleur; un mur d'affiche sans les épingles; un impact de seize souvenirs d'une soirée bien arrosée; une fêlure de crane et son bois de rose; un rognon de homard avant péremption de l'étiquette; un flou indéfinissable dans son papier argenté; un chemin de table basse et sa frisée; une écharpe de crustacés ; les remarques de ma mère sous cloche avant le dîner ; un sous-verre de sous-main et le bruit des écoutilles dans le graphe d'un nautile; l'énigme de mes cheveux et l'oscar des coiffeurs pour ceux qui me les coupent en quatre; une avance sur salaire des heures de colle a venir ; la poussière des mondes sous la semelle d'adieu; la conjonction des ventricules du poumon constricteur quand il faut faire le point sur la route des blanc Mesnil ; un inhalateur de ténèbres dans son écrin de rendu ; une excursion de nuit en varappe sur le Mont-Blanc ; le sommet décapité du volcan; un étaie de fusion pour le fissible sans matière ; un été a Banyuls et son effet de serre contre la cataracte des dents ; un millefeuille stellaire et son gaspacho de crasse ; les oeuvres de l'amour de Truman Capote; un élixir des haines a prendre entre deux mains ; un fly pour l'esprit de ses noces ; un élan effervescent pour la pièce montée en épingle du jour céleste ; un manuel de mise en scène en trois actes du drame providentiel ; une indéfinissable joie en gourde lacrymoire ; une fragrance discernant le plus lourds et le plus léger que l'art ; un garde-boue les pattes sur une cordes a linge ; les cendres des fraises sauvages dans le buisson ardent ; la reine d'Angleterre en apôtre de Naphtaline Rose ; un album de grimaces dans le bazar des os ; la fibre d'une brume retroussant la huppe des bois dans un éclair de printemps ; un extrait du monologue de Sclemihl lors de son face a face quotidien avec son flirt a l'ombre des jeunes filles en fleurs ; un ensemble de robinetterie réaliste mais sans dimension de la villa de Dali a Portlligat ; un souvenir beau comme un matin d'été, emmuré vivant dans le tabac froid des veines ; un virus bactériologique qui donne la rage aux tempêtes ; une réaction nucléaire donne naissance a un coupe faim pour enfant des famines; l'avenir de la rage dans les cages d'escaliers ; une oligarchie de soucoupes empilée comme des assiettes au restaurant ; un pourboire poly trique de rendre fou les laisser pour compte ; le sel des sans grades du dérèglement et sa poivrière des sables soluble dans la frustration et le mécontentement.
23:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.