Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/06/2013

Sujet Verbe et compléments possibles

 

Un livre remis des mains même de la mort ; toutes les pages couvertes de son signe inconnu qui attirent et attachent l'oeil étrangement ; une calligraphie remarquable qui n'a rien de commun avec aucune écriture humaine ; mais une puissance d'évocation du trait qui recompose involontairement, et presque malgré lui, l'esprit du lecteur qui l'aborde pour la première fois comme on recentre un miroir accroché a un mur pour se voir, en entier, au dedans de tous les angles de la vie et du rêve des possibilités infinies ; a propos de chaque signe, toutes les origines possibles et connues des écritures recensées se confondent ; toutes sont inadéquates quoique le livre ressemble a chacune d'elles ; une fois que l'oeil s'attarde sur ces taches d'encres, il en remonte le cours comme s'il enroulait dans sa propre compréhension éternelle le fil de l'idée qui a présidée a l'intention de le créer et qu'il redouble en faisant ce que l'auteur attend de lui ; tous lecteur est dans la même situation que celui qui croit Dieu ; beaucoup l'ignorent parce qu'ils ne prêtent a l'auteur que le dédoublement de leur propres idées, et non, une différence absolue qui fait de la lecture du livre, un acte de recréation intérieure dans la communication existentielle de la visée transcendante de l'auteur donnant son contenu inconnaissable a l'idée infini du sens que le lecteur désir. Heureux qui trouve l'accord enfouit comme un trésor dans son champs de ténèbres! Heureux le vivant, mort a sa volonté pour découvrir qu'en lieu et place de ses intentions arbitraires, il peut agir fondé en esprit et en vérité. Heureux celui qui a chaque instant remplira sa vie des dons imprévisible de l'esprit ! Heureux plus encore celui qui croit sans rien recevoir en confirmation du témoignage de l'homme intérieur!

Avoir besoin de Dieu a chaque instant est le fonctionnement normal, sain et saint, de la subjectivité. C'est dans cette faiblesse constitutive du point aveugle qu'est toute la perfection de l'homme. Lorsque un non boiteux mais vrai aveugle se prend a vouloir guider les hommes autrement que pour ramener chacun a sa condition d'éternel instrument de Dieu, il les trompe de la pire façon. Son désir de guider n'est qu'une prévenance éternelle de l'égoïsme qui craint plus que tout de devoir se remettre en cause, de faire face a sa non-vérité, (or tant que je ne m'aperçois pas qu'il n'y a nulle par en moi une vérité sur moi même je n'atteins pas a l'effroi qui, les mains tremblantes, remet en Dieu toute vérité et dépasse alors toute angoisse dans une humanité parachevée en elle-même) et pare a cette éventualité en se mettant tout le monde de son coté. Le principe des coterie a toujours une cause anthropologique dans la peur du péché dont la formation des foules et des phénomènes de vie en masse sont l'expression idoine. Le démon qui était seul se retrouve légion florissante, mais le monde qui tournerait mieux si chacun s'en remettait a Dieu plus facilement qu'a son coiffeur ou son voisin s'effondre avec la catastrophe spirituelle qui fait l'ordinaire du désespoir contemporain des êtres sans image du fol amour. Bien sur tout amour procède de l'égoïsme, et y retourne, mais encore faut il avoir un ego dévoilé dans l'effroi de l'inconsistance du vrai qu'il porte en lui-même pour qu'il se démasque, et non seulement un désespoir caché de n'être rien qu'une faible parcelle de la substance de l'Etat sans vérité éternelle mais piétre incarnation du désir refoulé dans sa parure d'entelechie sociale. Or qu'en est il de ces guides qui égarent la conviction éternelle de l'homme intérieur dans la volonté de ne pas être mis en accusation, et la crainte de se révéler non-vrai? Ils n'ont tous simplement pas d'ego c'est a dire que leur désespoir est tellement immense qu'ils ne sont que pure mégalomanie, comme Don Juan n'était que pur puissance du désir immédiat non réfléchit. En ce sens ils ne sont frères d'aucun homme, ils sont fils de la Machine, êtres aux dimensions du Système qui n'en reconnaît aucun hors abstraction de ces mesures abstraites, et qu'ils adorent comme un juif le talmud et le Pentateuque réunit dans la loi mosaïque. Et si vous leur dites que peut être ce monde manque un peu au plan politique d'amour entre les hommes, ils feront la moue comme si vous leur parliez dans une langue étrangère d'une chose qu'ils ignorent, et avec le plus grand mépris retourneront s'enfermer dans leur conclave de choux de Bruxelles, mettre au point la touche finale du décors du monde parfait parce que le décorateur d'intérieur, payé par l'industrie pharmaceutique qui fournit les échantillons d'eau stérile nécessaire a l'hydro-culture des tomates sous serre destinées au bétail soigné au principe de précaution, leur aura proposé un choix cornélien a faire entre le rouge grenats de la pink lady et celui plus lie de vin de la gala des prés....et qu'une règle en l'occurrence s'impose impérativement, si on ne veut pas que l'Europe des connards qui ignorent ce qu'est une pomme, ne retombe au néant, après des siècles d'empilement poussiéreux de la lumière, que dis-je si on ne veux pas que le monde soit sans loi eu égard a la mesure, au poids et aux couleurs spécifiques de la courge et du cornichon. Les hommes politiques de notre temps sont ainsi tous fait de cette glaise informe d'énarque inconsistant, qui n'attend que la concentration de tous les regards de la masse média pour se cuire en idole traînant derrière elle son lot de monde plus sur, plus parfait et plus certain que le royaume de Dieu lui-même. Et tout serait effectivement dans l'ordre si l'existence des hommes n'avait aucune réalité, si chacun comme un personnage d'Hoffman n'était qu'un assemblage de pièce de verre et de balais brosse indifférent a lui-même.

Le mépris du peuple n'est pas un question de personne, mais la conséquence des occupations stupides au plus haut point de toutes les fonctions de l'Etat ; ces affairistes du système qui ne vivent que de faire perdurer la gabegie de lois et de réformes inutiles qui architecturent un monde ou plus personne ne vit. compense le manque d'education véritable au langage qui seul ouvre a la conscience de soi, par un surpeuplement des prison et un florilége de lois s'et de reformes s'enfoncant toujours davantage dans l'insignifiance de l'angoisse qui au fond est l'unique résultat politique de leurs actions alternatives sur les hommes. Nouvelle prêtrise d'Etat, aussi incurable que les caves pédophiles du vatican elle creuse comme un peuple de vers les murs de l'incompréhension qui la sépare des hommes autant qu'elle la met a l'abri du besoin et du regard de dieu ou jubile sa vaniteuse fatuité grasse de trouver dans l'insensibilité au monde de carton pâte qu'elle a bâtie l'entéléchie du vivre a son degrés le plus intense de la passion. Ce qui certainement les noieraient dans leur illusion égotiste si on les laisser faire, mais n'y noierait qu'eux, et certainement ne résolverait pas les problèmes du monde qu'ils bâtissent faussement et aggravent en fonction de ce nombrilisme dont ils se veulent le centre du décors, la ou il devrait plus être question d'autre chose que d'education et d'edification des hommes a un monde qu'ils n'ont nullement besoin de bâtir, mais a recevoir dans une ouverture d'esprit qui leur manquant, passera éternellement et a jamais a coté de tous les monde bâtie sans âme. Car le moi se révèle justement a travers cette mise en accusation de ce qui lui est cher, de ce qui fait toute sa raison de vivre et de mourir. En ce sens tout homme politique est un être a l'humanité foncièrement dépravée et pourrie, tout simplement parce qu'aucun n'enseigne a marcher dans la voie du développement de l'homme intérieur. Sa volonté n'est pas l'expression d'un désir lucide, devenu sobre dans la compréhension de sa contradiction interne qu'est sa mort nécessaire pour recevoir autrement ce qu'il pourrait, peut-être, aussi appréhender et se donner par lui-même illusoirement ; et sous son apparente bonne intention aussi épaisse que sa bonhomie se cache la violence la plus effroyable du moi qui se croit sauvé et revenu de tout sans avoir fait jamais la moindre expérience de sa perte  et ne voulant bien souvent, jamais en entendre parler ; car l'important dans le désir n'est pas son objet, qui est toujours l'un, mais la manière dont on s'y rapporte ; en esprit dans l'humanité du livre qui conserve une image de soi, ou en force dans l'immonde inhumanité de l'amour égoïste qui exprime partout sa haine de l'ego qu'on n'a pas, et qui se masque sous l'apparent effort de solidarité et le bois des grand mots ; la mort en soi et la vie en Dieu, sont notre origine commune ; et quiconque n'a pas été brûler et réduit en cendre par l'effroi de la révélation de son péché, de sa non-vérité, ne peut être solidaire qu'en ce qui ne remet pas en cause sont bien les plus chers sur cette terre : lui-même ; car ne nous y trompons pas, il est facile au poète de dire qu'il aime son autre plus que lui-même, mais beaucoup plus difficile de se sacrifier vraiment pour lui ; c'est une humanité de surface qui masque un démon toujours assoiffé de sang des que l'obstacle arrive. Les obstacles de la vie sont pour lui toujours ce qui arrive de l'extérieur, jamais ce qui remonte du fond de sa mort et exige son tribut pour que tout soit dans l'ordre de l'esprit plongé dans la plénitude du temps.

Les commentaires sont fermés.