17/06/2013
Ainsi font folies
La signature des porte-avions dans l'oreille des sous-marins ; un livre dont les mots sont perchés comme des piafs sur les fils électriques d'autres migrations ; un arrêt cardiaque qui entrave les alternances du coeur ; un coup de foudre évadé des persiennes ; la crécelle d'un Titan, le tambour d'Astrée, le cor d'une muse ; un poème qui a fleurit dans les jardins de l'infini et l'humus du néant ou nagent les nymphes ; une pensée puisée a la riviere du vent dans sa colonne vertébrale ; une confusion salvatrice des deux faces de Janus invisible et transparent ; ton bras beau comme la branche d'un chêne ; un habitant des solitudes ; l'auto portrait de l'homme invisible ; la mort comme origine de toute compréhension commune ; l'inexplicable désir de parler qui habite les boulangères ; l'infinie volonté de dire en injection rectal pour philosophes contemporains sourds et muets ; la déveine des plus chastes vêtements ; un livre essentiel de philosophie analytique qui résoud tous les problèmes de la philosophie classique en les évacuant comme autant de paradoxes irrecevables a une époque ou toute perte de temps est aussi une perte d'argent ; un tout qui profite a ceux qui aime Dieu quoiqu'il arrive de miraculeux ou d'inconcevable ; chien le, mais chien le bien ; une déjection canine sur le trottoir qui ressemble a s'y méprendre a notre époque de merde ; le protocole d'une experimentum crucis de la bonté infinie de dieu, a qui la recherche et en fait expressément la demande scellée au coeur ; un désir de totalité qui est la seule catégorie logique du sens dont il n'est pas la source réelle mais le miroir seulement ; une récompense instable allouée aux recomposés douteux des sciences qui n'ont rien demander de tel ; une recherche de la vérité qui ne doute pas de la qualité de son amour en recherchant des preuves assassines qui attestent que le désir scientifique de la philosophie contemporaine exprime non le désir du vrai du beau et du bon, mais sa défiance jalouse ; l'infinie bêtise de la philosophie contemporaine en vingt volumes dénuée de dialectique mais édités avec son appendice de corroborations expérimentales a consommer avec modération avant date de péremption inscrite dans l'essence même de ces signifiants mort-nés ; un siècle de clônes verbeux ; un abattoir de mots dans son électrocution de désir ; un suicide spirituelle et sa corde tissée a Vienne dans un cercle de tisserands soit disant logique ; une dentelle sans motifs inapparent, fruit du vain ; le panthéisme du tout mesurable qui n' a pas son aune dans l'incommensurable rapport des contraires dans le fondement ; un guide pratique complet du parfait philosopher contemporain des moi-tiers d'idées anti-dialectique mais très richement illustrée d'images didactiques destiné au binge drinking éducatif ; un panier encore entier de jonc ou Socrate pris place lors d'une représentation des nuées d'Aristophane ; un pensoir puant sur les restes décomposés de la performativité éthique des motions idéales qui font la chaire désirante du verbe qui littéralement révèlent la réalité projective du désir comme félicité ; l'esprit des refoulements spirituels dans sa muselière philosophique des chiens de gardes de la scientificité authentiquement inhumaine ; une axiologie du pop-corn a griller dans les tensions de l'angoisse.
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