Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/06/2013

Misére

L'art de libérer des ruines de la contre-façon ; les yeux promènent leurs doigts ceint de bijou clôt sur les touffes de poils pris dans le foutre et la merde séchée ; après l'amour il n'y a rien ; la laine de l'agneau par les pores dilatées du zéphire ne touche a rien de scandaleux ; esprit faible qui croit scandaliser par l'erotisme ; le fard stellaire de tes taches de rousseurs blême ; les poux dans les cheveux des morts plus épais que le sable ; le hoquet horrible des masses informes en putréfaction ; un homme fin aussi délicat que sa verge était sensible  ; lune capote qui ne peut pas servir de heaume ; la commotion limite qui efface toute les images sensibles  ; un tournant remarquable de la pensée dans les limite de la jouissance qui est a la fois nécessaire et insuffisant comme l'est toute occasion de subvertir entièrement une pensée ; l'évanouissement de la conscience dans la douleur n'est pas une preuve de sa mortalité mais celle d'une médiation pathétique inconnaissable entre l'exprimé et l'absolu ou chacun est libre d'inventer selon le rôle qu'il se croit jouer dans l'economie du tout sachant qu'il ne s'y inscrit qu'en renonçant a tout ; la libération sexuelle n'est pas la réalité de l'esprit mais juste la limite de la sensibilité capable de perdre toute réflexion selon les données noematique qu'elle importe dans son flux intentionnel ; la médiation du savoir comme celle de la sensibilité n'évide pas le noyau de sens du désir ; la transcendance du sternum enfoncé dans le globe noir des boucs fait la houlette du bergers ; l'aventure sexuelle au relent de foutre et de merde n'est pas une aventure spirituelle de grande ampleur mais juste un confins ou l'esprit peut être oublier ; les fous trouvent dans la sexualité un moyen d'echapper aux voies de l'esprit qui les angoisse mortellement ; a la limite la sensibilité se supprime elle-même soit dans la jouissance soit dans la douleur et c'est ce qui produit l'illusion qu'on a alors affaire a l'esprit qui a l'inverse fait l'experience dans l'angoisse de ne pouvoir se supprimer lui-même ; voila la carte des confins ; les saints oublient leur sexualité parce que la richesse phénoménale du monde leur advient par la contradiction permanente de la médiation de la rupture a soi qu'est la folie de la transcendance ; la sainteté n'est pas une sublimation de la sexualité, mais a l'inverse la sexualité est un germe de la contradiction sainte ; la sainteté est le lot commun des individus ; la limite de la sensibilité donnée dans la sexualité n'est qu'un réalisme sans idéal ou l'on risque simplement de comprendre a l'envers la tache de l'exister : croire que la jouissance accomplit le désir, et non qu'elle refoule ll'esprit dans l'absence d'idéal qui  effectivement produit l'illusion d'ouvrir a une entière conscience du sensible que le principe d'Heisemberg dément formellement ; l'abscence d'idéal est encore un idéal, mais en mouvement dans un panthéisme vitalement nihiliste qui se prend pour l'acmé de la passion et le point le plus haut de l'exister, alors qu'il n'est qu'une absence de langue qui se prend pour la forme accomplit de l'ignorance savante. C'est ce qui s'est fait passer pour de l'art et de la littérature pendant quarante ans, chez Bataille Sollers, Guyotat....une heure de chaste silence monacal dans le renoncement absolu du monde vaut mieux que toute cette merde.

Les commentaires sont fermés.