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17/07/2013

Rappelle toi Abel



Vous demandez, face au croches d'or du gazeux poison, une part justifiée d'horizon, une portée pour le granuleux herpes? Mais empesé des balancements de la justice, vos mains vachement raclées du si fonds, disparaissaient sous le make-up tendu d'avance d'inquiétude. Le si tu le respires comment? Tu l'inspires par le nez et l'expires autrement? Sans sentir ton coeur trembler mais battre seulement? Le trait mal pané de la très pâle trépanation transpire en dix long mois plus de mie de verbe qu'en un instant...? vas y tousse un peu pour voir? La voie qui demande, s'abîme et s'anime dans la vision de sa perte, qui fait qu'elle demande en priant avec un accent lyrique propre a l'acoustique finie de l'échos du témoignage, et demande que la nature de dieu dont elle est aussi faite, ne l'anéantisse pas vivante, mais que melé dans un accord heureux, elle puisse par des remerciements éternels, par une redondance, qui rend grâce de recevoir la grâce de rendre grâce,  trouver le repos en Lui.

Renifle la fausse couche du prénatal avorton! Apprend nous a Prier si tu veux que je pense a quelque chose d'éternel! Qui demande en priant, enracine une langue dans la vision des souffrances, et donne aussi, une voie a la passion autrement muette comme un animal porté a la haine a l'amour se devorant, et qui, jeté sur la terre du désespérant rapport a l'absolu, voit du sang noir de ses souffrances, éclore l'étirement de la mesure pathétique du point aveugle de la mise au point, de tous les points dont sa certitude est chargée en poids de gloire pour l'éternité de l'esprit disparue pour l'instant dans la réalité du temps.



La mort serait d'être aveugle a cette vue. La voir c'est en mourir. Mais en mourir c'est en faire renaître la vision vaincu.



Mais y'a quoi la'dans? ….ça pue le cadavre ? Con....quoi?...l'odeur congelée jongle avec trois piments rouges arrachés a l'iris des phoques mordus par les lions de mer. Flaire pas ça! la prosopopée du petit jus, le crème, le demi écrémé, l'épopée rabougrie, le chant funèbre des savates du larynx dans les fumigènes des pieds nicklés, mais rappelle toi plutôt l'extinction de voie de la souffrance dans la lenteur du déroulement de la douleur, rappelles toi les phases de la souffrance, la logique de la ruine, l'humiliation nécessaire au langage pour que les images formées dans la douleur recoivent leur poids de sens, rappelle toi de combien d'instants l'instant s'étire dans la langueur de l'angoisse, rapelle toi Abel! quand tu formas le projet de tuer Caïn! rappelle toi ce qu'offre le temps redoublé de matiere opaque a rendre translucide pour faire le point dans l'élongation parachevée en elle-même du coeur dans la course de son projet formé, jusqu'à la transparence, le bon ton de la note personnelle percée comme un roseau ou souffle le vent, et qui rméle son sifflement a celui de la flute, ou qui rend compte comme une lune du témoignage d'autre feu dont l'angoisse est la méche... Ou qu'ils fourrent les morts par ici, quand l'instant a disparu?Ou donc est-ce qu'ils reformulent l'éternel disparition du présent dans le temps, s'il n'y a pas de mort pour recevoir et comprendre cette parole dont la condition est d'avoir la certitude de son éternité, avec bien sur la pluie de tribulation qui vous tombe a l'instant même dessus.

Receleur du présent, l'espace temps? De l'être dénué ne fait pas l'ici et maintenant d'une cache, mais plutôt une anomalie permanente qui a disparue de dessous nos yeux depuis qu'on a appris a user de son libre jeu pour se forger l'illusion d'une puissante civilisation.

Non cache misère, attrape couillon, présents, cerise sur le gâteau et pompom camelot; que nous manque le présent devrait être un sujet de prière; ils nous manque tant que nous n'avons plus de coeur pour en formuler la connaissance de sa valeur ; ou alors sottement sans avoir aussi une expérience de l'idée pathétique que nous évoquons par de grands mots ; si grand qu'on nage facilement dedans, se donne l'air de spéculer, spécule effectivement quand le sens de la langue échappe au désir d'en rapporter les propriétés a la plasticité de la souffrance d'où s'étend le sens du dépassement ; le sens de l'être selon l'air du temps est au saisissement du frou-frou des pom-pom girls, que rien ne manque, aux prises du désir incertain, au chavirement indéfini du désir hors du cadre de l'éternelle certitude qu'il porte en lui comme une voie sans parole, un bruit qui a besoin qu'on l'éclaire pour trouver le repos dans la volonté d'un autre auquel il rend grâce certainement.

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