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17/10/2013

sans titre

Derrière la baie vitrée, Yachinte avait des ton de sable dans un miroir sans teint ; et derrière elle, au fond de la galerie l'énorme « Carmel », une toile a la soudure de plombs qui pesait sept cents vingt huit kilo, mesurait quatre mètre vingt trois de long sur un trente sept de large, et qui remuait ses corolles d'étain dans un abîme de pierre et de verre qu'on aurait dit éclairé par dessous au néon tous les continents de la terre ; les masses se répartissaient autour d'un étant noir qui pouvait être souple comme une ombre, fluide comme une onde, autant que rigoureusement géométriquement stable et impénétrable comme un roc propre a l'esprit ; Siphyl vit plusieurs toiles de Hoppers lui traverser l'esprit, au galop comme un troupeaux d'idées sauvages a flancs de colline dont parfois une s'arrêtait et hennissait, poussait un cri et se cabré d'une manière telle que Siphyl n'en avait encore jamais entendu ni vue ; au Carmel Yachinte se suffisait de sa perte dans ses pensées ; elle regarder sans voir, ne voyait rien, marquait le pas, suspendue comme une respiration au milieu de la tempête, enveloppée de verre, inaltérable sous la baie qui ne la touchait pas ; une deux cents cinq cramoisie pouvait lui servir d'oreiller pour la nuit, ou de bulle rouge dans son bain moussant, elle la regardait sans plus savoir rien, elle était en vie détacher de tout mépris dans la grande joie ; dans sa combinaison grise, un peu triste, elle était la veine d'un marbre blanc, devant le trophée de la vitesse conquise ; le trophée suprême des homme, celui de la victoire sur le temps, devenu aussi invisible que cette deux cent cinq rouge cramoisie qu'elle semblait contempler comme le paradis ; les branches les plus basses des platanes qui bordaient l'avenue se mirent a battre « staccato » le pavé en raclant le bitume d'un bruit de feuilles et d'ailes déchirées, une masse de vide pleine de sons, s'abattit dans la chair de Siphyl ressuscité ; d'un disjoncteur jaillirent des étincelles et le courant fut coupé en deux ; tout plongea instantanément dans la nuit la plus complète ; le vent battait les arbres avec un telle violence que Siphyl regretta instantanément les chers bruits de moteurs ; maintenant il n'y avait plus de vitesse maîtrisée, dans le noir, plus de règles connue, tout les sons se combinaient pour chercher, déterminer la menace ; d'où elle venait? Ce qu'elle était? Ce qu'elle pouvait? Dans ce fourré? Ou sous cette herbe? Siphyl n'en savait rien ; il aurait pu tout aussi bien l'appeler dieu, et s'asseoir dans la nuit comme en un bois, qui croisse du besoin de légendes, d'une histoire pour apprivoiser tout ce monde étrange ; et ou la mort dénoyaute le fantasme ; un besoin de mots antécédent a celui de la lumière s'effaça en lui, lorsque un grésillement de lumière frotta la cavité de ses yeux, et la réflexion propre et liée a ce besoin disparue aussi, tout a fait lorsqu'un jet continu de lumière lui déroba la vue ; et dans la joie de retrouver la silhouette de yachinte immuable et toujours figer dans la même position, il oublia la réflexion plus sombre et plus profonde qui avait eut besoin de la mort pour se dépasser, devenir réel, puis s'oublier et s'accomplir. Il faut bien comprendre que cet instant eut pour Siphyl une importance propre, toute singulière, qui, si on la rapporte a toute la série du temps de sa vie, était l'expression d'un intérêt pour la vie éternelle, la totalité de sa vie ramener de manière cohérente a chaque détail de sa vie devant maintenir suffisamment ouvert l'intérêt infinie, pour que la passion soit possible, intérêt éternel qu'on ne maintient pas en soi de manière stoïque, mais par l'étonnement du mystère qui fait la présence du monde dans la contradiction fascinante, dont Siphyl ne pouvait croire qu'elle n'ait jamais existé sur terre.

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