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28/10/2013

sans titre(en cours)

Mais Siphyl savait que la forme première de son désir  de peindre, exprimé dans ce pèlerinage d'ombre en ombre, qui le ramenait chez lui, était comme un état nécessaire mais encore insuffisant pour peindre ; trop systématique, l'expression de son être finirais par se briser et se perdre dans la construction de l'image ; il savait, d'expérience, qu'un deuxième état plus subjectif encore était nécessaire pour libérer ses gestes et qu'ils ne se libéreraient qu'en imitant le geste de la réception ; geste par rapport auquel même la plus libre des associations n'était rien si elle n'était elle-même la force de sa reproduction  dans l'oeil qui la perçoit comme oeuvre capable de devenir un devoir  ; une alternance dans les pôles de l'ideal et du réel, une maniere de passer de l'esse au posse et inversement, qui faisait de toute decision un choix qui etait aussi un don ; mais la langue des hommes, la langue de la tribu etait trop univoque, denuée de dialectique pour embrasser une telle realité paradoxal ; aussi Siphyl abandonnait il son espoir a l'art en lequel pensait il il pourrait parvenir a la formulation complete du paradoxe du desir ;qu'il avait deja reconnu comme l'interet supreme de la metaphysique sur lequel justement la metaphysique echoue parce qu'elle ne parle pas la langue de la repetition mais celle de l'angoisse  qui était toujours au bout du chemin de la libre association l'impasse qui laisse dans l'incomprehensible le fait que le coeur aimant capable de tout donner etait dans le meme geste capable de tout recevoir comme un don excellent et parfait ; qui ainsi repetait l'intention transcendance de Dieu qu'un homme ainsi eclairé pouvait aussi bien nommer Père ; mais tant que l'intention du desir ne s'effaçait pas en elle même, ne s'effondrait pas, par elle-même, d'elle-même, pour devenir une contrainte a laquelle on répond par un devoir, aucune presence réelle de la realité desiré ne serait portée a l'effectivité ; car Syphil savait qu'il cherchait a peindre ce qu'il voulait comprendre comme n'etant pas produit par ses representations, mais comme devoilé sous les limbes de la reflexion, qui devait d'abord s'affolait d'angoisse, se perdre d'effroi, et se corriger en transparence avant de se comprendre comme repetition ; qui n'etait pas la repetition d'un passé, mais de l'eternel contemporain du don qu'on n'a pas soi-meme posé ; c'etait alors, devant cette présence presque plus que réel, surréelle, de ce qui nous scandalise, nous mortifie, ou nous emporte de joie,  que répondant a une exigence supérieure,  a soi-meme un néant inclu dans le devenir réel de l'etre qu'on est lorsqu'on ne s'invente pas soi-meme, mais se laisse créer par dieu, un neant de chaque instant qui etait aussi un appel, le desir spontané etait brisé et retravaillé de l'interieur par l'acte de peindre qu'il n'appartennait plus au peintre de restreindre ; bien sur, ces rares moments d'inspirations avaient quelques choses d'absolu et de sacré pour Siphyl ; mais cet effacement marquait encore trop Siphyl pour que la grace en lui fut complète ; et que sa toile tisse le motifs qui sépare et joint deux coeurs inconnus ; le retournement du mouvement spontané du désir, de l'elan a la contrainte, n'etait pas seulement le moment réel de la part ideélle de l'homme coincé dans son angoisse entre l'attraction et la repulsion, mais veritablement ce qui créait l'instant, introduisait du temps dans la conscience, qui le rejettait aussi et voulait le voir disparaître tout en le conservant, disparaitre comme mouvement d'incertitude apparaitre comme liberté, et  qui face a ce noeud de contradiction, demande l'impossible a dieu.... l'amour immédiat, ignore comment il a dépassé l'angoisse une première fois ; et l'oeil du spectateur, un instant glisse de la toile au monde et voit qu'il se voit dedans, scrutant les repentirs du peintre sur la toile  ; quand l'amour devenait un devoir dans le coeur du spectateur, un devoir de déchiffrer la peinture jusqu'au bout, alors siphyl savait qu'il peignait ; mais pour que toute l'image édifie elle supposait la présence d'un coeur, ennemi, mais suffisamment bon envers lui-même, pour ne pas juger trop hâtivement de l'oeuvre et courir le risque de se tromper définitivement ; étrangement le premier geste de l'amour est de nous laisser le temps ; c'était aussi cette racine subjective que les nazis attaquaient inconsciemment : le juif était l'homme de l'absolu qui n'est pas de ce monde (donc inexistant dans le devenir réel du Reich-royaume), le nazi est le païen absolu, un Gorgias qui ne connaît ce monde que comme totalité pas même rattachée a quelque chose qui le dépasse, (être incapable de penser, façonnant le monde des êtres sans destins) donc fait pour des hommes vivants dans un monde sans inclusion en autre chose, dans une impasse quoi, et qui prétendent que l'on devrait en éprouver ou y rattacher notre plus grande joie et ainsi définir l'homme par l'orientation des bâtiments administratifs pointant sur le Reich tag éternel ; ce qui est de toute évidence le fruit le plus propre a cette arbre de l'inculture qui se veut réaliste et comme pris dans une mystique immédiate qui refuse pourtant de reconnaître dans le temps un au-delà du temps qui oblitérerait la foi qu'il porte en l'avenu du royaume, qui marque l'homme nouveau, et cela a aucun instant par le refus de la culture autre que nazi, la nourriture nazi etc... Cette différence absolue qui est l'héritage que le peuple juif apporte au monde constitue donc le témoin qui doit disparaître ; car tant qu'il existera des croyant le royaume païen ne sera pas effectif ; la réalité du monde rabaissé par le juif sera haussé a son effectivité idéale, reconcilié, lorsque le juif aura complètement disparu ; mais après le meurtre d'un homme c'est l'assassin qui devient un être fantastique s'il est sans remord, et la reconciliation de l'ideal et du réel n'est plus qu'un jeu de mot si le répentir ne renverse l'élan de l'amour en son devoir  qui certes le frustres et le blesse infiniement en son élan contrecarré, mais sans lequel l'ideal et le réel ne se refleteront jamais en l'homme brisé ; et puisqu'il n'existe , dans son nouveau monde, aucun être capable de lui rappeler son crime, il peut aussi bien tuer tout le monde tous le temps et laisser ses empruntes jusque sur les jeux vidéo ou effectivement, sa descendance soulage sa conscience de n'avoir affaire avec aucun être croyant et se donne l'illusion de la reconciliation dans un monde entierement immanent, ou la  transcendance n'est qu'une chimere que guerrie, par la chambre a gaz,  un système totalitaire sécularisé,  un foetus totalement sécurisé, panthéiste et nationaliste au micro-bit tera octet prêt....putain...assasin'creed quoi ! et puisque l'advenue de ce royaume terrestre dépend de la disparition des juifs...il n'y avaient plus qu'a les tuer pour que le royaume soit. La question qui taraudait Siphyl et qui jusqu'à présent était restée sans réponse, c'était de savoir si le projet nazi ainsi définit comme ce qui détermine la part humaine dans l'advenue du royaume pouvait être assimilé a une transvaluation des valeurs? Ou si Nietzsche n'était pas le dernier naufragé métaphysique achoppé aux rives mouvantes du flux (qui emporte tout quand la société ne sait plus s'y retenir, mais crée des isolés factices, des sociaux pathe (oeuvre de la rétention cupide) qui se suicident, ou tuent les autres réellement ; libérant un poids d'inconscience, un irréductible auquel il faut pas penser pour être socialement admis dans n'importe quel groupe, puisque ce qui compte alors et avant tout pour le nazi c'est la franche camaraderie, et non le recueillement juif devant dieu de sa vie donné a lire, sous un ciel de limbe tournoyant autour de chaque être humain sur terre comme un essaims de spectres l'accusant d'exister) ou prend relief, forme, apparaît l'être définit par l'éternité, le juif tout autre ; il n'a aucun lieu aucun monde ; son territoire c'est l'errance depuis six milles ans dans les conflits de la rationalité les chimères de l'imagination et les paralogisme qui ouvrent des voies spéculatives ou l'on entend, mieux qu'au paradis, plus aucun rires ni aucun pleur qui ne soient factice ; ce sont donc des chimères qu'on peut tuer impunément, des errants, rattachée a un père fantastique qui certainement ne viendra rien réclamer de leur mort ; « Nos enfants boirons plus encore que nous certainement.... »

 

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