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27/10/2013

sans titre

 

Mais le monde choisit toujours l'autre voie se dit Siphyl en regardant Toulouse fondre sous la pluie, les pieds ballants dans la mélasse noire ; un bus de dos, traverse l'averse sans age d'une savane noyée d'ablutions, et disparaît dans un brouillard d'octets ou sa trace s'auto-défruit ; Siphyl se lève hésite sur la direction a prendre ; le pont n'est plus que le maillon rompue d'une chaîne diluée dans la nuit ; une amarre fossile reposant comme une épave enroulée sur elle-même au fond du temps, déposé comme une roche difforme, une croûte de sang sur l'intersection de perspectives en cendre ; un banc sur l'autre rive dans la pomme d'une fougère vieille de milles ans ; aucune rive ne le tente plus qu'une autre ; il a seulement envie de disparaître, de fondre comme un sucre dans l'ombre d'un café ; « beau temps pour travailler... » ; il prend plein est, direction l'atelier « ..l'amour au travail rempli toute l'existence.. » ; il longe les berges ; au lustre des platanes s'abrite un instant ; laisse passer une bourrasque, la regarde s'enrouler aux réverbères, le bris sans pli de verre d'une fontaine, le lierre transparent se fracasse contre une façade et gicle comme un insecte geant qui zebre et constelle le couloir de la rue un instant ; graphie sauvage du vent et de la pluie qui donne naissance aux chimères éphémères ; Siphyl enfile la capuche de son sweet et s'enfonce dans la ville qui n'est plus qu'un cimetière de stèles monumentales, une foret de sucre d'orge, de sucettes a seringues enfouie sous un automne de roses fanées ; décidé, Siphyl se concentre, et un voile passe sur ces yeux, une absence qui marque comme un retrait, une profondeur dans les étages de sa conscience qui s'allume comme une pièce qui était encore non éclairée ; la ville perds de sa substance, n'est plus qu'une nuance, l'air n'est plus qu'un prisme qui tourne en courant sur les briques ; dans un coin sombre de la rue Pargaminière, Siphyl surprend l'ombre de Kepler lorgnant la voûte céleste un soir de pluie ; les gardes fou sur les trottoirs font des symboles chinois a l'entrée des bars ; le même faux plafond orange grumeleux, sous ses pieds plane sur sa tête lisse absolument ; Siphyl arpente l'intérieur technologique de la ville, les angles droits de l'éclairage publique, les quartiers d'ombre dans l'orange du tunnel sériellement penser pour le confort et la continuité du mouvement des êtres partiellement abstrait, qui mettent en valeur les reliefs moyenâgeux de la ville, forment une véritable vertèbre sombre de bas reliefs, un écrit second et caché dans les scholies, qui traverse la ville comme une voie et remet la pendule du temps a l'heure en enfonçant la clefs de la langue dans la serrure des trous dans l'espace et le temps que fait le rire des gargouilles quand il  tombe du hauts des toits ; les gargouilles nombreuses sont misent a nues par l'éclairage publique comme des pierres brutes déshabillées qui dénudent le regard, et rendent donc un effet, peut etre pas tres different de celui voulu par leur auteur, le sculpteur, ou l'architecte, mais assuremment, accrue d'une faille d'espace et chargée d'une rupture de temps, ainsi surprise nues dans la nuit de l'insignifiance, surgissant intempestives au moment ou l'ancien monde disparaît, comme les premières lettres d'un alphabet faune réellement ; elles portent en elles, quelque chose de sombre comme la fin du temps, de crépusculaire, comme une frontiere,  un seuil dans l'ordre du vestige, de ce qui existe sans qu'on en perçoive la raison d'être, qui annonce un autre ordre de choses, et illuminent d'un sourire les coins des corniches crénelées ou se heurte le regards contre lui-même ;  un peu partout dans la ville, elles font des trous énormes dans le tissus du temps, elles déchirent l'espace symbolique d'un point d'arrêt et percent un appel d'air et de lignes de fuites, par ou le sodium orangé qui circule dans les rues, rejoint la nuit, et laisse la ville disparaître dans la lisibilité de l'advenu du don parfait enchainé a ces gargouilles de malheurs ; elles viennent comme les héraults, parlant déjà une langue étrangère, d'une zone inconnue que l'esprit travail a visiter pour revenir a soi ; elles sont les gardiennes des clefs, les premières nées des éléments rencontrés dans l'ordre de la disparition du monde connu, dans l'ordre du surgissement de l'inouïe ; pas les gardiennes de l'histoire, mais de l'éternité, elles sont la pierre de la forme des mots que prononce dieu en creant, la présence au sein de la banalité de la ville, d'éléments tombés hors du temps, là a vos pieds, ricannant au-dessus de vos tétes comme pour vos rappeller quelque chose ironiquement, tombé de la surface safran de la lune du passé et qui, ayant perdu toute signification contemporaine, sont restées fichées dans cette chair de brique comme descendue d'un massif si gigantesque qu'il est invisible a nos yeux, sinon comme une percée sur l'inconnu, et pourquoi pas une présence de l'inconnu comme tel ; sous leurs gueules roulent sur eux-meme des boulets de canons noirs comme des boulet de chardon, dense comme une planète morte ; de vrai autels quoi ; c'était cette constellation de pierre aveugle, d'intemporelles formes incompréhensibles, prélude au langage des fous, antichambre de la peinture et du renouvellement des perceptions, qui jalonnaient et décidaient du parcours de Siphyl dans la lumière a travers la ville ; l'envie de peindre qui le motivait ne cessait pas d'entrer en action, et des lors que la décision été prise jusqu'à l'arrivée a l'atelier, le parcours était déjà de la peinture ; son corps bougeait comme l'intention du spectateur dans un tableau d'artiste, attiré de proche en proche par l'incompréhensible  ; une fois dans l'atelier, c'est le mouvement de son corps, reduit a la pure intentionnalité, que Siphyl comme toujours essayerait de recomposer ; la corde d'un violon céda a nouveau dans une bourrasque et la rafale eclaboussa Siphyl au visage mais il n'y prêta pas attention ; cette bourrasque ne faisait pas partie du vocabulaire de son désir a cet instant, c'est pour cela qu'il la relâcha et la laissa s'évader en l'air a la façon des oiseaux ; « ce qui travail est aussi ce qui mûrit en l'homme ; c'est la décision par laquelle tout commence....et sur laquelle tout fini ; son propre but est le travail qui oeuvre d'ignorance en ignorance, s'affermit, comme une personne et comme une raison supplémentaire de vivre ; il n'y a pas de sommes de toutes ces raisons de vivres que sont les hommes, mais un genre commun de désirer a en perdre la raison pour la retrouver. « Ou étais tu quand j'ai créé l'hippopotame? ».. pourquoi aucune rumeur ne courrait des les rues ; pourquoi plus aucun mythe sinon celui de l'invention de l'homme par lui-même? Ce nouveau mythe, cette mythologie de l'homme sans homme, de l'homme sans essence et sans nature, était le contre point tardif dans l'histoire des idées, de la fondation mythique de notre langue ; mais sans cette rupture il n'y aurait pas eut d'histoire ; que l'on soit passé, du mythe qui digère tout ce qu'il produit et somme toute, crée l'organe de l'estomac, ou dote l'esprit d'un estomac réel, a cette langue qui se dévore elle-même sans plus pouvoir rien signifier a personne, pas même la valeur éternelle de son existence, était l'oeuvre du temps, le progrès de l'oubli, et la toujours plus médiocre réponse des hommes a la faillite du désir n'etait que le progres immense dans l'ordre de la desolation qui faisait rire jaune les gargouilles, moqueuses des hommes qui n'ont pas assez de cran pour vivre dans le miroir de la raison d'exister qu'elle ouvraient comme des fenetres metaphysiques posées en pleine ville ; l'ouverture de la société au temps, , pensa Siphyl, en dehors de la circularité mythique, suppose peut-être que la société abrite en son sein justement, le meurtrier ; pas un héros bien évidemment, mais un acide de verbe jeté sur le fondement symbolique de la conscience ; un dire de foule qui estompent les traits du temps, en efface jusqu'a la possibilité du changement ; bien sur la foule ne parle que du changement, mais comme d'une chose impossible ;  elle est incapable de s'imaginer apres le changement justement ou elle disparait et n'a plus lieu d'etre, chacun etant médié par l'absolu personnellement ; ce n'est pas l'homme mais la foule qui est sans avenir et pourtant il n'y a qu'a elle que les hommes rapportent leur trajectoire sur la comete pesé dans le temps ; Siphyl se sentie moins schizophrene tout a coup comme reunifié devant ces statues surgis du non temps ;  il croisa a l'angle de la rue de la Pomme, un groupe dénué de vie réelle, si on ne tiens compte du puzzle agrégés de forces par les conditions historiques imposées, dénuer de l'esprit de vie par le travers des poses et des instantanées qui figent ce qui devrait disparaître dans l'oubli pour revenir laver de tout savoir, légitimant l'illégitime invention personnelle des raisons d'exister ; pas besoin d'introspection, de fine analyse, les gestes les plus simples du groupe trahissaient leur maniere sterile de vivre le temps comme une essentielle remise a plus tard, un retardement, qui s'accroît lui-même du poids des conditions, quelque chose qui empate, embourbe, des que manque la perspective d'une respiration, un manque de greace qu'ils soulevaient et trainaient derriere eux comme les casseroles du mariage qui leur bouchent constamment l'horizon ; Socrate insistait d'ailleurs souvent sur la célérité et la spontanéité des actes qui découlent d'une pensée ; en fait, le suractif moderne qui se donne pour icône est l'image d'un homme certes, mais d'un homme malade de sa frayeur devant l'absolu ; son activité stupide n'est qu'une forme de son angoisse, ces jeux televisés le miroir de son hystéries collective, son besoin d'etre incessament en mouvement dans une confusion qu'il masque autant que faire se peut ; et qui souvent se transforme en hostilité pour protéger l'illégitime, ce qui doit absolument disparaitre, pour que la vie soit un mouvement, un devenir soi-même, un changement et qui souvent n'est qu'une agonie ou germe au contraire la haine et le refus de comprendre l'impossibilité du changement si on ne s'enfonce dans l'inconnu ;  un moment Siphyl prit le temps de regarder le groupe pateau traverser la place du capitole, et disparaitre dansn le noir des rues ;  Siphyl instinctivement sentait, a la maniere des chiens, rien qu'en reniflant la forme d'un homme, ou il en etait de ses changements essentiels ; la forme la plus pure de l'abandon n'est jamais directement lisible, mais toujours secretement se trahit par des details dans le rapports aux formes conventionnelles ; mais une chose lui etait certaine, c'est que l'attachement aux conventions sociales, lorsqu'elles interdisent la transubstantiation, renferme sur le silenne une forme de haine qui est une reaction de l'angoisse menacé de mort ; et pourtant si la societe promulgue et exige de chacun, a juste titre, les conditions sociales de la reconnaissance, la conscience qui s'affirme seulement dans la defense de ces outils n'est encore qu'une forme de la haine ; elle ignore encore tout de l'homme, n'en a encore jamais rencontré tant est si bien qu'elle se croit en droit de devoir l'inventer ; et l'évente effectivement ;  par tout un tas de conditions sociales a remplir, qui sont aussi un carcan de fer qui ne permettent pas a l'individu de traverser existentiellement le temps, tendue comme une soudure, de se redoubler en lui-môme, de s'absenter en brisant le temps et de le renouer a partir d'une décision ultérieure qu'il ne retrouve pas s'il ne conserve la même qui déjà débordait infiniment le temps des le commencement ; aucun homme ne traverse le temps sans tomber, se perdre, voire toutes ses raisons d'être se briser, mais tous ne restent pas coincés au milieu du fleuve d'Héraclite ; l'homme inventé est écraser par le poids du temps, les rives sont effondrées, il accumule ses propres ruines, subvertie la langue en nommant ruine l'edifice, capitalise le greniers encombrants, aussi lourd que ses pensées terre a terre effrayées devant la manne, et devenues suffisamment capitaliste dans l'ordre de la connaissance détaillées de toutes les conditions sociales nécessaire pour traverser le temps qu'il en use comme d'un mépris eu égard a la condition existentielle du changement qu'il croit impossible  ; l'homme moderne n'est qu'un amas de desespoir juché sur un tas de cendre brillante comme la vertu des paiens, il charge constamment l'humanité du poids de son impossibilité a devenir libre, assoit et justifie l'esclavage en chargeant chacun d'un fardeau qu'il ne souleve meme pas du petit doigt, parce que le temps brisé, le devenir devenu impossible il le transforme en argent comptant et trébuchant ; le nu est exclu a priori.

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