04/11/2013
sans titre
Entre la nature absolument différente de Dieu, et la parfaite icône des permisses de la création, il y a la fosse du cadavre humain, l'abîme de la langue qui ne peut formuler l'informulable sans se perdre, mais aussi s'éveiller absolument a l'effroi, sans désespéré d'elle-même ; et si les hommes sont devenus des êtres qui passent a cotés de leur réalité et s'en accommodent indifféremment c'est peut-être parce que devenus, insensible a la perte crucial du désir d'absolu, la mort se dit dans le monde, être vivant ; et qu'a bien y regarder, vivre c'est peut être tout autre chose qu'une oeuvre sur la matière, mais un devenir qui débouche sur quelque chose qui demande un effort de compréhension.
Siphyl pensa qu'il n'était pas lui-même le parfait redoublement de l'image de Dieu ; qu'il traînait encore trop dans les coursives et les rues a se regarder mourir lentement, aimant voluptueusement se contempler en décomposition dans les intentions vides qui habitaient selon lui nécessairement chaque homme, et dont trop pourtant sur terre, ne faisaient pas un usage entièrement sensé. Groupe électrogène dont il aurait put réduire le voltage, si du nombre il avait su se décomptait. Mais son effort sur lui-même, n'allait jamais jusqu'à s'absoudre.
En outre le monde politique était essentiellement pour Siphyl, un monde irréel, tant que les contraintes que fait peser sur lui la puissance de l'argent rend impossible et scandaleux de supposer un sens divin de l'existence de chaque être ; sous la contrainte absolue de l'argent, l'un disparaissait des consciences, s'effacer de la langue, et l'a-société ne contenait plus aucun être spirituel ; le monde n'était plus qu'une totalité de morts, une accumulation d'échecs etde faillite quant a donner a la vie un sens, et qui masquait sa banqueroute sous la profusion industrielle des toxines mentales demultipliant l'esprit partagé du désir divisé contre lui-meme, sans être sacrificiellement engagé vers nulle part ; ves hommes devennaient peu a peu toujours plus viralement insensible au pitoyable spectacle de leur fausse existence,, dont l'image s'affichait partout, recouvrait tout a mesure même qu'elle etait fausse et vide, recomposable a souhait, sans qu'aucune conséquence éternelle n'en arrete le cours, ni ne les determinent entierement comme ce qui ne peut paraitre devant dieu sans etre complet. Les hommes attiré par la tentation de faire l'un n'importe comment, ne produisaient plus que des bribes immondes de fausses certitudes assemblées a la va vite en lieu et place d'une icone, mais surtout, beaucoup de raisonnements de verbe haut sans engagement, conservant l'irréfléchie comme une excuse, quant aux defaut du poids de transcendance qu'il faut des le début de la vie, pour parvenir a la fin, jetant leur dévolue donc sur toutes les autres façons d'exister qu'on voudra, pourvue que le sens n'engage pas l'etre jusqu'au bout l'existence mais noie tout dans la nuit et le brouillard ; ou les babioles sont des motifs de guerre de crises mondialisée auquel ils avaient réduit le pouvoir adamique de leur désir assassiné. Dans le monde du don excellent et parfait, enraciné dans une intention d'amour qui le transcende, il n'y avait cependant que des individus cherchant sous la motion infinie du désir a répéter en eux la Parole signifiante de l'un qui au terme disait que « cela était bon ».
Créer l'homme c'était pour Dieu une éternelle décision impliquée dès le commencement, dans le redoublement de sa propre conscience qui serait restée insignifiante sans l'existence d'un témoin privilégié en lequel l'image de dieu se redoubla sous la forme d'un coeur, d'un sentiment d'une passion qui habite les êtres comme un secret terrifiant et léger quand l'emporte la certitude que le dernier regard ne se referme jamais qui voit que le drame de la création s'achève dans la vision que cela était bon ; "cela" qui est bon, est fini et infini dans la lecture double de la foi, propre a toute lecture reciproque des oeuvres ou l'un et le multiple se joignent, sont principe l'un de l'autre, et qu'une conscience se forme en l'homme capable de parler de l'etre, de concert avec la voie du père,. Mais l'homme generalement ne veut pas prendre pleinement la mesure de ce qu'il n'avait encore compris qu'imparfaitement sans la Foi.
C'est le besoin d'une langue qui pousse et bruisse comme un torrent derrière les parois d'une galerie sous la peau des hommes ; c'est une langue qui pousse son squelette en eux ; et la cinquième image du créateur n'était pas différente de la première puisqu'ils contemplent tous imparfaitement le même sujet ; parlant de lui a travers lui dans la mesure non encore achevée de la conscience limitée, non encore révélée dans sa toute puissante perfection, en tout cas pas avant de s'être montrer personnellement, et a chcun d'eux personnellement, plus fort que la mort et plus inconcevable que le néant. Est ce a dire que dieu parle dans le monde? Oui s'il est la lecture que j'en fais personnellement du point de vue infinie de mon interet a exister autrement qu'a travers la poursuite du plaisir, mais quand je suis, et me sens infiniment concerné par l'inquiétude du salut ; intérêt qui parfois parle lui, comme un rat crevé qui ne veut pas prendre conscience que c'est en tant que poussière qu'il est le meilleur terreau fertile de la grâce a l'oeuvre dans le corps des images du Père ; l'amour est la déliaison qui se signifie absolument dans la passion qui dure toujours ; que trop souvent l'inattention, ou plus généralement l'apport du temps constamment trouble, interrompt, dévie, et transforme en une rivière ou l'on ne peut plus se voir dedans ; la surface argentée qui se détache du sol écorche le sens du monde, ancien qui disparait (dont on pourrait presque croire qu'il n'est qu'une simple anticipation, de ce qui se joue de plus parfait dans les rapports humains, le lieu toujours en mouvement dans le rouleau du devenir, ou retentit l'annonce de la fin encore a venir, mais qu'il faut visée comme s'il en allait de notre salut). Et la lumière de mon coeur finira par s'arranger dans le pardon composé des muscles froidement raidit de la mort.
Le sens brille métaphysiquement comme le soleil du désir que chaque individu a charge d'entretenir comme une plante sur laquelle il lui sera demandé des comptes ; mais la conscience du phénomène l'homme ne l'a pas vraiment, et ce manque est l'héritage de la langue a la conscience de chacun, qui le ramène au nihilisme et au désespoir de considérer son existence, comme une simple conjonction historique et hasardeuse que le temps effacera sans créer de problème ; en son fort intérieur l'homme sans amour, ne peut rien dire de "bon", résonne comme un airain, il s'est déjà prononcé sur l'irréalité de la fin qui autorise que tout puisse survenir librement et se dissoudre sans conséquence dans l'univers en agitation.
La mort d'un homme qu'est-ce, après tout.? S'il n'existe qu'a proportion de la connaissance qu'on a de lui et que sa présence nuit a notre plaisir souverain.
A peu près au même instant que dans le désir s'ouvrait la possibilité enivrante, vertigineuse et chaotique de se connaître comme une réalité pleine de sens qui serait sur-naturelle, Siphyl sentait que ce même désir se renoncer par principe, des son origine, en lui, pour se concevoir comme une visée vide mais sensée a laquelle manquait la realité qu'il ne pouvait lui conferer tant que la mort obloterait sa conception ; de sorte qu'il etait impossible, immediatement au desir de se croire un être réel, sans aussitot désespérer de sa réalité dont le redoublement infinie lui echappait a la fin, a moins qu'il ne crue que son ordinaire fut de choir en dieu et de se croire a la fin lorsqu'il se redoubler en lui.
Le réel sans image est irréel comme l'est justement le sens lorsqu'il explose ou fond de plaisir dans le désir ; et que le lien avec la grâce se resserre. Siphyl avait sous les yeux des esquisses d'anthropologie virtuelle et très bariolées, toute une encyclopédie d'images, presque autant que la langue pouvait former de phrase a propos des choses vues, mais aucune ne tranchait par la profondeur de son silence quand sur le tableau de Rubens, l'erection de la croix se fait comme une nouvelle profondeur du silence qui est la matiere meme du secret de l'ontologie. Des mondes de sciences fiction tout droits sortie de la gomme et du crayon s'étalaient partout sous ses yeux, recouvrant les meubles et le plancher, noyant tout sous une mer de papier ou le réel n'était plus que signe, vertige de la vitesse dans le tunnel des intentions qu'éclairaient sans fausseté les écrans ou s'affichaient l'erreur fatal des representation en matiere de transparence dans le boyau ; une bouche de pierre s'ouvrait au fond de la piece sur les murs et les poutres, brisant ses fenêtres comme de simple cristaux de sel sur l'échine de Siphyl, sous sa dent, que découvrait une lèvre de la face épiée dans le plus que parfait futur antérieur de l'ontologique d'une anthropologie annoncée du ressuscité ; une bouffée de sens a faire chavirer la tête des chimères, respirait dans l'air comme une décomposition anthropologique de l'être dont l'être est toujours a venir.
Siphyl observait les images sur ses écrans, l'ordre et la taille, les couleurs, la distribution des masses d'une échelle a l'autre ; les effets que produisaient le passage de l'oeil de l'une a l'autre et le ressentie de toute la pensée qui s'y cachée, il voulait le faire sentir en donner une impression ; son esprit correllait ces images dans une septième qui manquait pour que toutes s'effacent dans la même lumière d'un ressouvenir a venir qu'il fallait d'abord projetée puis ensuite vouloir pour qu'enfin l'histoire habite le ressuscité (autre chose qu'une vaine agitation) Mais la lumiere, toujours occulté sa propre origine, pour que a l'epoque de l'immediateté reine, le ressouvenir de soi soit conserver dans l'intention qui traverse la vie issue d'une unique intention, libre de ses mouvements, libre des moments et des lieux différents, possédant, en commun avec Dieu, la narration de tous les drames, et leur clefs dans l'amen final en Christ reconsituant l'image de Dieu en soi comme en Lui.
Et de soi en Lui? On ne sait rien. C'est la règle écrite qu'il nous aime infiniment. Et qu'il faut croire.
Un détail cruel attirait son attention dans le regard de l'enfant dont la mère était en train d'être exécuté froidement ; un cri, une béance absolu qui attisait l'astre du chaos dans le corps de Siphyl ; une énergie sombre ou deja se préparait le sacrifice de soi pour faire la lumière une bonne et unique fois ; un cri qu'ignore le tortionnaire et ui renverse les ténébres en lumiere ; l'enfant est plus vieux d'une éternité que le bourreau qui ne connait de l'Ordre qu'une réalité militaire, une exigence politique du travestissement de la peur en esclavage volontaire, une intention sans contenue réel, un desir d'iréealité réalisée comme une damnation qui s'ignore encore tant elle est refoulé dans la negation des actes scandaleux qui justifie la cécité volontaire, dont Siphyl comprennait maintenant mieux qu'elle soit tenter de redoubler son état presque passé avant même d'avoir commencé, par le pur et simple désespoir sans remède en soi ; l'enfant et la mére liées par les larmes, ont eux une conscience absolue des repères vertigineux du drame et de la passion qu'ignorera eternellement le tortionnaire.
Lorsqu'en apesanteur, l'intelligence n'appartient plus a aucun monde, mais a l'amour des hommes entre eux on peut aisément se prendre pour un homme alors qu'on a seulement le coeur vide ; mais quand les conditions de la vie, ne sont pas a l'abstraction, et que l'atmosphère se couvre, l'intention a vite fait de disparaître si elle n'est pas deja redoublée en elle-même, sérieusement infiniment en soi comme en Dieu.
La fin de l'intention n'est pas la presence réelle de l'immediat, mais le ressouvenir de la vie pleine de sens du desir dans le corps du ressuscité ; aussi elle pourra ne pas etre remplie completement selon l'ideal du desir, et appartenir au etre imparfait qui rencontreront le pardon ; mais lorsque l'acte interdit le ressouvenir meme de l'intention, alors tout est perdu, et le SS enfile la bouche du canon dans la tete de l'enfant ; le ressouvenir de l'absence d'amour ne peut plus être autre chose qu'une virtualité, desesperant de toucher jamais une terre réelle, un accomplissement, une répétition anticipée de l'existence dans la vision dans la parfaite conscience a venir de la toute puissance de dieu dans la résurrection du drame vaincu.
A travers cette nappe de sens illisible, ll'homme, bien plus que le monde est perdu ; et le monde perdu, le monde de la perdition devient inaccessible sous le brouillards de l'illisibilité ; c'est un monde en rebonds et en débords permanent, une symbolique de la masse humaine traitée comme tel dans la plus complete haine a l'egard de tout ce que peut etre un individu, c'est un un grondement sourd de botte dans les flambeau de la nuit ou sont jetés des cris d'alertes et de desespoir secret, informulable dans la grammaire du tout apparent immediatement ; ils fusent dans la nuit d'un bout a l'autre de la planète, faite non pas de creux et de bosse, de colline et de plaine verdoyante, mais d'abîmes et de gouffres qu'un abîme sépare, et qui ne se distinguent pas plus entre eux, que le claquement lointain des explosions sèches de pures terreur quand la lumière tombe jusqu'au fond de l'antre ou le mal trone en vainqueur apparent ; quand la lune et le soleil sont dans le bon axe et que la lumière plonge partout ; quand, entre ce qu'on peut par nous même signifier comme monde, et ce que la Parole signifie il y a le passage , la rupture, la mort assumer amoureusement, du sacrifice, qui renverse le péché en foi, la modulation donné au désespoir de pouvoir jamais y vivre pleinement peut y mourir, comme un desespoir s'eteind dans une flambée de joie.
Le cosmodrame de la synthèse vise l'obtention d'une langue de la révélation ou ce qui tombe constamment de charybde en scylla, (le monde tel que notre langue l'apprehende et le faconne) brûle signifié autrement non comme une tache exigeant de changer le monde, mais de mourir sous son injustice pour que la parole salvatrice de la revelation prenne sens, avec la certitude éternelle qu'il convient au sérieux de la chose, ce ruban de moebus qui échappe au langage, ou la Parole t'apprends a comprendre ce que par toi-meme tu ne pouvais lire comme « cela était bon ». La Parole est de ressurection, qui de révélation englobe dans le secret d'un autre ce qu'on ne peut comprendre par soi-meme ; elle implique de subir l'injustice comme s'il s'agissait de ce promontoire d'ou l'un peut etre vue dans toute la puissance de sa dimension sur-naturelle ; Mais pour cela il faut vouloir se rejoindre soi-même a la fin de sa vie, lnon pas être installé dans la vie, mais viser l'etre dans le devenir et le deroulement anticipé de la mort oun se forme le ressouvenir qui viendra prendre vie en dieu sous la forme d'un homme ; et accepter comme une entière détermination, qui plonge ces radicales dans l'humus de l'histoire, toute l'épaisseur de la lutte contre le réel qui refusa au désir la révélation de sa réalité en son fond, pour qu'il soit le témoin de celle de Dieu auquel il peut ainsi rendre grâce de l'avoir préserver de l'illusion de la collision immediate du devenir et de l'etre ; d'autant plus demystifié qu'il aura eté eprouvé par l'injustice des hommes, et ainsi fondé a croire son désir avorté dans le monde , une part iréel de la vie a laquelle la mort, loin de soustraire, apporte quelque chose, en tirant le rideau de l'innaccomplit qui prend sens autrement devant la Face de celui qui est ce qui est ; car le devenir réel du désir est une fixation dans le flux de toute choses, au moins aussi libre que peut l'être l'inattendu.
Les français ne sont pas le peuple le plus pessimiste pour rien, pensa Siphyl eux qui conservent le désir toujours intact et neuf, d'apprendre a parler ne peuvent prononcer cette phrase avec sérieux : cela était bon. Une telle langue fondé sur la conscience de l'impuissance humaine a dire autre chose que le pur néant, expérimenté dans l'impuissance a retenir éternellement auprès de soi l'aimé, de ce qu'elle révèle n'être que pur chaos dont elle se dit qu'elle ignore la loi qui lui interdit de dire que cela était bon, on ne peut attendre qu'elle forme un peuple autre que pessimiste par essence.
Et de gommer la faute de l'ange, qui laisse dieu se faire connaître lui-même ; l'impuissance dans la faute, pardonne a l'ange de disparaître.
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