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05/11/2013

Epilogue

Pourquoi suis je dans la faim et le dénuement, eux dans la profusion? Nous dans l'ivresse, sobre comme une langue de feu, eux dans l'aigreur des tonneaux sans fond? D'où provient cette insolence qu'ils dégagent comme un auréoles ceinte de mépris, et qui interdit de se projeter en eux? Entre hommes pas de frères disent ils, le coeur plein de suspicion ; c'est pour cela qu'ils ne peuvent pas brisé le temps, ni connaître aucune évolution. C'est pour cela qu'ils s'imaginent être dans la course alors qu'ils sont les fers du néant. Quelle évolution me barre la route? Si j'ai de l'espoir comme un grain de riz? Est-ce la révolution qui meut la conscience du temps, la frontière de la métamorphose du désir, rompue comme un oeuf, qui éclot sous les racines de l'arbre a miel? Il est loin, inaccessible il coule a la surface de l'autre rive ses branche d'albumine baignant dans le styx ébréché. L'autre coté de l'autre rive est de l'autre coté du labeur ; contrairement a eux nous ne nous attribuons aucun mérite, contrairement a eux nous taisons l'imprononçable nom de celui qui agit avec nous. Que font ces hommes de leur mérite? Il en accusent le genre humain en entiers, le clou au pilori et le fusille comme s'il n'était qu'un seul homme. Mais la passion dont ils me parlent indirectement, sans le savoir, malgré eux, n'est pas la vertu dont ils s'attribuent le mérite ; c'est une grâce hors appréciation. On dirait qu'ils ont grillagé la passion, clôturé le chant masqué par le revers de l'esprit ; ils ne nous ont laissé que le rêve et l'huile pour la prochaine révolution. Les astres changeront donc de place avant qu'on ait eut la force de bouger. Qui a retourner la plume, vendu l'encre du ciel a imprimer sur la terre? Leur mérite peut-être dont l'injustice leur échappe parce qu'ils sont encore trop insensible ; pourquoi crois-tu qu'ils palabrent si éloigné du fleuve d'onyx qui baignent les racine de l'arbre noir? L'errance a parcourue la totalité du temps ; l'homme d'affaire est lisse comme un revêtement tefal sur lequel glisse le temps qu'il froisse pourtant constamment pour en tirer des avantages et des privilèges ; l'esprit ne les habilles pas, mais les mets a nu ; voilà pourquoi ils le rejettent toujours loin de leur petites affaires ; les hommes d'affaires donne l'illusion d'avoir epuisé la manne a la station Menilmontant ; nous nous l'avons repeinte comme on ressuscite un cadavre, en le fardant des coup de sang qui font battre le coeur au rythme de l'esprit ; voit maintenant, comme le miel qu'il sucent est pâle et inodore ; voit comme de très loin on dirait presque de l'eau quelque chose d'a peine existant ; de si peu réel qu'ils sont contraint de tyranniser toutes les conscience pour que bien capuchonnée d'ornière, elle ne puissent plus comparer le relatif et l'absolu ; et comme, il semble vrai ce goût du miel quand on apprécie la saveur tout autrement, vu d'où nous sommes, dans le vide et le néant.

 

Ou sommes nous? Toujours quelque part par rapport a nous même absolument ; sur la voie de l'être-vrai, dans les galeries les plus profondes du temps, sous son arrête brisée, au dôme suspendu, sous la manne putréfiée, grattant la terre a la recherche de quelque truffes douloureuse de ténèbres qui nous remplissent l'estomac comme un bon repas chaud qu'on aurait mendié.

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