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18/11/2013

sans titre (en cours)

 

Siphyl accoudé a la balustrade du premier degrés de la méta-structure marchande, observa entre deux facturations maïeutique, le manège de la vie contemporaine ; sa perplexité etait sans borne, car s'il était aisé de se laisser tenter, d'échanger contre une virtualité d'avenir la présence réelle d'un bien mortellement morcelé et non-désiré, il était cependant beaucoup plus difficile de faire refluer les pousseurs de caddys a reculons a travers les mêmes voies qu'avait empreinté leur tentation, car leur expliquer que renoncer aux biens qu'ils tenaient en mains c'était acquerrir la prémisse d'un autre qui vous laisse les mains vides relevé du suicide social et de l'absurde le plus consommé. S'il avait crié au feu tous le monde se serait mit a voler et se serait enfui, hors ce n'était pas ce qu'il voulait ; or ce que Siphyl voulait ce n'était pas faire fuir mais renvoyer chacun calmement a sa place et a sa vocation là ou elle était ; mais les renvoyer a leur place comme si jusqu'à l'instant d'avant ils n'avaient fait que fuir leur responsabilité éternelle


L'alternative est simple se dit Siphyl entre deux incursions maïeutique dans la galerie méta-symbolique marchande : ou bien j'appartiens a son système qui met a ma disposition une langue et des biens que je n'ai pas même conçu vouloir, ni mémoire d'avoir voulu concevoir comme décisif a l'éclaircissement de mon désir quand a son bien, ou bien je suis un traite un hors la loi, un renégat qui crache dans la soupe, et choisit de commencer par laisser le désir se concevoir, prendre connaissance de son bien transcendant, recule devant son ignorance manifeste, et ingère sa propre angoisse comme les prémisses d'une volonté infinie qui par elle-même et en elle-même est le Bien ; les pousseurs de caddys ont certes des besoins a satisfaire et en ce sens l'industrie qui assure le renouvellement des ressources par le travail dont les fruits sont échangés en fonction des besoins de chacun est assurément un bien (si tant est qu'on se rend bien compte que ce ne sont que des besoins qu'on s'échange comme objets de consommation et non la finalité du désir), mais l'intelligence régressive du Bien dans la frustration successive du désir prenant des formes toujours plus vastes et poreuses qui mènent, par leurs échecs, a la révélation de Sa volonté en nous, est aussi terriblement tenter par les fruits du travail que rien n'interdit pourtant de supposer sanctifiés ; le risque étant de prendre le résultat pour meilleurs que l'intention qui seule est véritablement bonne en soi ; d'autant que la reproduction mécaniste des objets nécessaires aux besoins, imite a la perfection la répétition infiniment renouvelable dans son identité, de l'Amour ; étrangement la galerie marchande qui était blindée de monde, fonctionnait comme une merveilleuse machine arithmétiquement réglée et l'on ne pouvait pas dire qu'elle n'était qu'une tromperie puisqu'elle répondait en partie a une nécessité de la vie commune sur terre, l'échange de nos productions, ni qu'elle était exempte de tout mensonge ; neutre elle était comme tous les lieux de vie de la post-modernité ; il faut dire que l'ordre de la Grande Confusion n'est pas non plus directement visible, en tout cas pas plus que ne l'est l'usage du langage sacrée de la passion assigné a ce qui relève de l'ordre des besoins organiques ; on ne fait pas chavirer d'un coup de baguette magique les pousseurs de caddys dans la Parole de ceux qui ne soucis pas de ce qu'ils mangeront demain ; dire le contraire est un mensonge pur et simple, parce qu'il y a trop d'étape a franchir pour convertir la peur primaire essentielle, cette crainte en l'infini de Sa volonté en nous. Le chemin est aussi long et douloureux que de devoir apprendre a parler au fond d'un gouffre de terreur, une langue capable de crier a l'aide. Mais apprendre toute une langue dans la terreur est en quelque sorte logique, si cette langue est celle d'un dépassement de toute angoisse.

 

La dialectique du désir ne s'apprend pas dans les livres de psychologie, mais dans l'impuissance a dire le bien qui nourrit le désir de ses propres cendre comme un mot se consume dans le mots qui le suit jusqu'à éclairer toute la conscience ; Siphyl alors s'assoie et jauge entre les fondements et le faîtage, non pas ce qu'il pourrait faire, mais ce qu'il doit d'abord et avant tout lui-même vouloir, sentir et comprendre comme son Bien, car c'est par là, très indirectement qu'il oeuvrera au mieux dans le monde dont la figure se noie dans les limites perdues, rognées sans cesse d'une frontière l'autre a l'ère de l'absence de pensée a l'ére de l'événement impersonnel qui recouvre et sumerge tout en une litanie qui se veut prophetique,  ou l'on a cesser de croire que tout ce qui apparaît se manifeste dans une catégorie ou l'intelligence s'incarne dans la possibilité de parler de l'intention qui fait être les êtres ; aussi Siphyl décida, que pour rétablir la République qui tombait en ruine a cause de l'absence de frontière interne, comme un homme touché par une mine, a la façon d'une explosion organique, un éclatement de tous les organes mélangeant leur matière sans fonction, il décida que la chose la plus importante qu'il puisse commencer par faire pour ses contemporains comme pour lui-même, était de manger des fraises en été et des huîtres en décembre ; autrement dit qu'il aurait la force de penser suffisante pour ramener dans l'orbe de la nature et de ses production cycliques ce que les commerçants avaient mensongèrement revêtue de la langue du désir qui souhaite la pérennité de son bien manifestement et scandaleusement périssable. Avoir la force de renoncer a l'accomplissement d'un désir c'est deja témoigner de sa conscience éternelle ; voilà l'oeuvre que la vie devait façonner en chaque homme pour l'éternité comme son bien.

 

Une pensée rétablit dans son oeuvre éternelle, dans sa fonction identique a la langue, en un seul homme fait plus pour l'humanité toute entière que des centaines de manifestations de millions d'hommes hébétés face a un mal qu'au fond ils désirent encore.

 

Et dans ce cas, cocnlu Siphyl, je n'ai plus rien a voir avec le système plouto-symbolique ; choix non pas cornélien, mais simplement difficile, entre une tentation évidente qui met la charrue avant les boeufs et allége de l'angoisse du désir l'être indéfini et sans conscience eternelle et l'angoisse d'avancer dans l'inconnu et a reculons, jusqu'à la conscience du Bien qui est le Bien pour autant que dire la réalité d'un bien est la condition premiere pour connaitre qu'on le possede, meme si la difficulté se redouble compte tenu du fait que ce bien etant absolu ne se defini que par la maniere dont on le veux ; bien dialectique en soi, par lequel je me définit autant que je le définit en le désirant, et dont a priori je ne sais rien sinon qu'a terme je me définirais par lui et la manière dont je l'aurais voulu, c'est a dire de tout ce que j'aurais eut a souffrir a cause de lui ; qu'ai-je alors pour me guider? Aucune idée a priori de l'être que je suis et que je dois devenir ; rien, sinon cette Idée supérieure qu'a la fin le commencement de la conscience eternelle était dans le présupposée de son ressouvenir, soit précisément ce rien qu'il faut suivre pour que les deux pans subjectivobjectif se joignent a travers lui.

 

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