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25/11/2013

sans titre

O dusses la mer grimée, lire l'enneide en son coeur glacé et m'offrir sa fureur en viatique jusqu'à l'Aquitaine né d'un massacre de six cerfs ;  mais crains ta propre langue c'est un lièvre a la place du coeur, en vérité, qui court entre tes oreilles et en prolonge l'amplitude, et parfois s'en joue de reflet, ou en revele l'en-soi a tes oreilles internes qu'il faut percer pour percevoir les dix cors courts qui trempent par la bouche la note bleue de l'eau salée ; dit toi que ta voix est ta pensée, que tout n'est que l'organe onirique du rêve devenant réalité, qui s'éloigne  et se brise constamment pour mieux la concevoir, la discerner, la devenir intelligemment , la pénétrer par l'oriffice contraire, l'habiter tout retourneux de vertige en  couvrant d'amour son mal par une foi aveugle qu'il fait bon se ressouvenir clairement a l'autre bout, evite la langue déboutée, et rend toi compte qu'elle te sonne les cloches mieux qu'aucun aliment ne te tient en vie, comme un typhon ardent, une musique d'entrailles inouïes ou les oiseaux scient les cordes comme des branches avariées pour ne pas qu'elles les vole.

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