01/12/2013
sans titre
Par sa vie Lord Macintosh n'avait su donner au concept régulateur qui qualifiait son patronyme, la chaire qui lui manquait ; ce n'était cependant pas faute d'avoir voulu le faire ni de s'être attelé a la tache, mais d'avoir déchue insensiblement, par manque de foi et de clarté conceptuelle autant que de caractère ; Lord Macintosh avait créé la première banque catholique du monde, bien avant celle du vatican, pour contrer les banques laïques et soulager le peuple anglais de la pression exercée par les forces belliqueuses de l'argent apatride ; dés les années soixante, à l'heure de la première mondialisation financière, l'Ambroïs Bank commença à étendre ses activités, ouvrant une holding au Luxembourg en 1963, Ambroïs Holding, qui moins de cinq ans après sa création finançait déjà les premiers data center installés aux états unis favorisant ainsi l'évaporation des richesses de la terre dans des noeuds juridiques de la communication incertaine, que la complexité comunicationnelle interconnectée protégeait mieux qu'aucun firewall ; et déjà l'intention bonne au commencement de Lord Macintosh commença a se retourner sur elle-même et a rogner le coeur pur sans qu'il s'en rende compte parce qu'il tenait trop a juger de la valeur des actes par leurs résultats qui masquaient leurs vraies raisons d'être, le comment de leur intention.
Ancien membre du parlement, Lords Macintosh avait eut tout le loisir d'observer le labeur inefficace de la gouvernance de partis dont les points d'accords et d'oppositions cachaient souvent des arrière pensées, plus ou moins consciemment contraire aux intentions affichées ; Lord Macintosh était un protestants pragmatique pour lequel la dernière étape dans le déchirement de la filiation fraternelle entre les hommes avait coïncidé avec la victoire du parti libéral emmener de main de maître par Mme Hatcher pour laquelle il éprouvait le plus profond mépris ; en bonne anglais sensible au non-sens Lord Macintosh avait lutté contre cette absurdité déréalisante des conditions matérielles de vie qu'était l'accumulation du capital ; mais, peut être trop emporté dans sa lutte, d'où naîtrait l'Ambroïs Bank fondée sur la pulsation cardiaque des flux d'argents et non sur la crise cardiaque de la rétention économique, sa sensibilité au non-sens, n'avait pas été jusqu'à comprendre que si aucune société n'est possible sans que chacun accomplisse devant dieu son devoir absolu d'aimer son prochain, ce devoir ne pouvait lui-même être contraint par rien d'autre qu'une libre décision, et qu'en créant une banque même protestante, pour contrecarrer l'hégémonie oppressante du pouvoir de l'argent, il ne voyait pas qu'il contribuait encore a ériger une spécificité humaine en lieu et place de l'unique loi que seul un vide permet de mettre en relief ; il se pris au piège qu'il avait tendu aux banques ; rogna peu a peu son idéal, et l'Amboïs Bank devint un centre d'affaires de plus parmi les autres.
Le caractère de Lord Macintosh, qui était d'une grande et authentique noblesse dans sa jeunesse, se perverti et s'altéra peu a peu, en une vision étroite, sans relief, purement immédiate de la réalité a court terme ou l'intelligence d'une finalité éternelle ne pouvait même plus se formuler a l'état d'inquiétude tant son temps était comprimer dans la concaténation de ses affaires toutes liées très étroitement entre elles. Son fils grandit a mesure que la déchéance du père s'accentuait ; ce qui ne faisait pas honneur au titre qu'il portait chargea le fils d'un héritage sombre de lourd presages ; son horizon, sa façon de voir le monde, les hommes, de les comprendre s'était étiolé dans une perpétuelle recherche de la perfection réduite a une course a la performance immédiatement évaluée ; son esprit se désorganisa en descendant du ciel olympien du devoir absolu, et amalgama ses sentiments et sa volonté en une nébuleuse complexes de raisonnements ou tout observateur perspicace pouvait deviner que deux astres se mariés en une éternelle compréhension, l'astéroïde rutilant et enrubanné de soie de l'importance du rang et le trou noir de l'argent ; le jour de la rupture entre le père et le fils, Lord Macintosh avait même dit qu'il croyait a la conversion pure et simple des deux monnaies l'une dans l'autre et il affirmait que cette conversion du matériel dans le symbolique et inversement constituait pour lui les faits au sens de faits de religion ; il pensait ainsi oeuvrer pour la foi, par la foi, en brisant l'égalité des hommes entre eux, il disait, ratisser le sable de l'arène qui met la vie sous tension ; la foi pure de sa jeunesse avait prit la teinte de l'or et son goût devenu précieux exprimait qu'aucun devoir absolu ne planait plus sur l'austère ascèse de son désir ; une seule qualité semblait régner partout comme la matière, sa vanité et son argent ; au Lord, avait succédé le financial worker, déchu de l'aristocratique élévation, qu'avait quitté les belles et bonnes intentions du commencement ; Lords Macintosh étendit encore les activités de l'Ambroïs Bank and Holding, créant entre autres un certain nombre de compagnies off-shore aux Bahamas et en Amérique latine ; puis se fut la débauche de l'avancée dans le chemin dénué de ronce, la course a la vitesse dans les voies de la facilité toujours plus rapide ; il finança la maison d'édition Moder'n, qui ne publiait essentiellement que de la merde a tabloïd, mais qui en tant que société écran, finançait en retour le Corsair britain's visant a influencer a asseoir sa position au parlement contre les libéraux qui eux-même luttaient pour la liquidation du tabloïd, parce que trop souvent l'un d'eux était pris la main dans le sac de ses contradictions libérales a pretention religieuse voire mystique. La manne financière issue de ce quotidien majeur lui permettait d'oeuvrer en faveur de différentes fondations libérales ou travailliste qui lui assurèrent la satisfaction de se croire habitée par une certitude que seul son fils voyait fondre au contraire chaque jour un peu plus entre ces mains. Pendant la période de l'attentat fasciste de la gare Ménilmontant par de pseudo-artistes dégénérés, il était sortit des affaires, avait « légué » l'Ambroïs au vatican pour une somme symbolique puisque quelque fut son importance elle ne pouvait faire varier sensiblement la réserve d'or sur laquelle il s'assoupissait maintenant entre les Bahamas et les îles Moustiques.
Le protestant devenu financier, avait développé parallèlement et dans le même laps de temps, différentes activités dont le développement reposait sur celui de chacunes autres branches d'activité, la logique mecaniste du consortium infailliblement lui assura le monopole c'est a dire au jackpot. Raser la société de sa plus grande quantité de laine ne fit pourtant pas de lui un robin des bois ; au contraire, la plus grande part des richesses extraites de l'exploitation pourtant bien intentionné de ces holdings ne reussit qu'a enalimenter le fonctionnement qui loin de libérer le peuple lui imposa sa nouvelle contrainte supplementaire. Du grand seigneur pleurant sur la misère de la vérité du verbe empêché de réduire lui-même la différence absolue dans l'esprit du parlant autrement qu'en lui apparaissant sous la forme scandaleuse d'un miracle, au personnage plus sordide qui faisait desormais dédaigneusement l'aumône aux manants qu'ils avait lui-même créé en voulant soulager son coeur de l'oppression des forces de l'argent, il y avait eut un mariage et un fils alimenté par des sociétés étrangères du Groupe Ambroïs , et toute la perversion des gestes qui deraillent contenu dans le « Logos International » des sociétés de son Père devenu tout puissant.....impuissant a se débarrasser de la misère humaine qu'il avait créé et qu'il considérait désormais comme une banal fatalité pleine de comique et de piquant, Lord Macintosh était devenu un personnage terne, aussi plat que le monde qu'il fréquentait.
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