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09/12/2013

note

Infiniment plus importante et plus urgente qu'une reforme politique serait une reforme de l'éducation ou le putsch mathématique et la domination incontestée de la physique ont bel et bien achevé de détruire l'ordre de toute édification possible ; certainement le mal absolu de notre époque s'incarne dans l'homme moyen, l'homme médiocre qui a suffisamment développé sa conscience pour s'aimer égoïstement, mais manque des outils pour transformer cet égoïsme et parachever sa personnalité en sa valeur éternelle, en un amour qui soit un véritable renoncement a soi pour le soucis du bien du prochain racine et principe de cette dette d'amour mutuel ou nous devons vivre et qu'il s'agit d'importer en nous ; bien évidemment la qualité égoïste auquel parvient l'éducation amputée de son humanisme religieux fondamental profite au système marchand et le conforte ; mais il reste que maïeutique et édifiant sont les seules vraies catégories de l'éducation du genre humain ; supprimez les, et il ne reste plus qu'un pseudo dressage d'amibe de cirque. L'édifiant est , ou peut être présent absolument partout, dans tout ce que fait et pense un homme, dans toutes ses rencontres avec le monde les hommes et dieu , il est la catégorie de la synthèse des contraires celle qui précisément manque a Macbeth qui pourtant entend, sans le comprendre, le double sens des paroles jaillit du chaudron. Parler d'éducation lorsqu'on a supprimer l'esprit de la maïeutique et celui , pathético-dialectique de l'édifiant est pure foutaise. Le règne des mathématiques qui ne sont qu'une propédeutique, un exercice préparatoire a l'esprit de la dialectique sans laquelle aucune âme n'est dialogique est la racine essentielle du mal de notre époque qui se décline dans trois traits de caractères essentiels : nivellement (toutes les valeurs se valent dans le règne exclusif de la quantité) confusion (l'intelligence des concepts s'emmêlent)  et insensibilité spirituelle ( ou matérialisme pour les chipoteurs coupeurs de cheveux en quatre) ; ainsi la confusion produit l'insensibilité a la confusion qui ainsi perdure et s'ouvre une carrière indéfinie dans le monde en raison de cet écart entre les pans du temps ou pourrait tout aussi bien s'inscrire une pensée non plus quantitative, mais qualitative propre aux êtres en devenir dans le mouvement, et une téléologie de la métamorphose en lieu et place de la déstructuration égoïste qui ruine tout ordre humain parce qu'elle n'a aucune borne, aucune progression qualitative a traverser ; borne qui essentiellement sont impossible a mettre en place si on s'en tient a des quantités essentiellement identiques qualitativement (un kilo de plume vaut un kilo de plomb) qui essentiellement rendent les rives du temps indiscernable, semblables, interdisent toute progression ontologique et referme les lèvres de la mer rouge sur le passage des errants ; cet empêchement repose sur la forme d'une éducation entièrement erronée parce qu'exclusivement tournée vers le maniement des chiffres et des quantités qui exclu toute idée de transposition et de saut qualitatif ; quiconque a déjà mis un pieds a l'intérieur du système de l'éducation nationale sait qu'il n'y a pas de salut en dehors du bac scientifique ; je dis pas ça pour te faire chier, mon cher lecteur, mais juste parce que c'est un fait ; mettre l'accent sur les mathématiques comme le fait notre système scolaire c'est assurément courir a la fin de tout humanisme et se jeter droit contre le mur ; la science ne peut pas être la finalité de l'éducation, la formation de la personnalité nourrit a ce régime ne peut qu'être rachitique c'est a dire moutonnière et prête a servir tout les pouvoirs sans esprit critique ; d'une manière radicale Platon a dit l'essentiel sur cette matière, les mathématiques sont une propédeutique qu'on a lâchement pris pour fin, comme si la littérature n'était pas infiniment supérieure a l'usage même abusif des mathématiques ; par contre cette fausse culture profite énormément a la croissance de l'insensibilité et il en faut pour mater les horreurs du monde au JT en déflagration constante autant que pour acheter un single de lady gaga ; il ne serait pas inintéressant en l'occurrence de supprimer quelques heures de maths ou de physique , et d'y substituer une solide base de psychologie, un retour au corps même comme a la chose même ou commence pour la pensée dans l'érogène diffus du corps la recherche zézétique de la formulation paradoxale de son Bien ; cela a pour conséquence qu'aucun individu ne sait plus penser car ce n'est pas parce qu'un flux de signifiant traverse ton cerveau que tu penses ; penser pour prendre une image courante c'est comme jeter un chat en l'air de toutes ses forces et le voir gracieusement retomber sur ses pattes ; or tout se passe en ce moment dans le monde comme si les hommes vivaient a l'envers, couchés sur le dos, comme des scolopendres a la colonne vertébrale brisée, arpentant le ciel qui s'enfuit sous leurs pattes ; calculer n'est pas penser, le calcul n'est pas l'élévation d'un être réel a son possible ni le retour de ce possible vers le réel de fait, penser n'est pas combiner des quantités indifférentes comme un magasiniers charge les rayons du supermarché, c'est donner a l'intérêt infini de l'amour de soi qui gît au fond de toute personnalité un miroir dialectique ou cet amour peut se comprendre et s'inclure dans ce qui le dépasse ; de sorte que entre un enfant de trois jours et un adolescent de dix huit ans éduqué aux mathématiques, il n'y a pas de différence essentielle, et la loi peut des lors stipuler un passage automatique a une majorité, elle ne fait qu'entériner une contradiction, une erreur a laquelle ne correspond aucune maturité de l'esprit parce qu'elle n'a absolument aucune réalité dans le métabolisme de la personnalité resté essentiellement la même chose incohérente et confuse que l'in-fante.

Notre époque est celle du gâchis absolu de tout, des énergies, des techniques des êtres et des choses, et une grande part de ce gâchis repose sur le modèle scientifique d'éducation exclusivement tourné vers les mathématiques. Certainement, parce que la ou s'achève les mathématiques commence la pensée, la littérature et la réflexion conscience. Comment un individu nourrit de quantité pourrait il jamais rencontrer dans sa vie sa propre mutation qualitative ? Comment pourrait il s'en saisir s'il ne peut la penser? Comment pourrait il ne pas désespérer de découvrir sa valeur éternelle si on ne lui donne que des outils qui sont par principe impuissant a se saisir d'une telle conscience? Que pourra t-il faire de sa vie sans cette tache essentielle sinon se vendre a quelques boite de cons pour consommer et profiter au mieux de son désespoir? Dés lors que manque l'édifiant qui est la pensée ontopoïétique de l'être en devenir, plus aucune évolution, tant au niveau personnel que collectif et politique n'est possible, sinon sous la fausse acceptation d'un progrès quantitatif qui bien évidemment n'en est pas un, mais qu'immanquablement le politique viendra corroborer et légitimer quand même, tant qu'on ne lui proposera pas autre chose ; mais n'en déplaisent aux sciences qui ne sont que des oeillères sur l'oeil global de l'âme, le simple passage du liquide au solide est aussi autre chose qu'une modification quantitative, c'est la brusque apparition d'une qualité nouvelle qui n'était pas immanente mais qu'a offert le rapport ouvert au temps par ses brèches.

 

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