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11/12/2013

note

Quand un peuple ne travaille plus a son indépendance que reste-t-il de lui? A quoi peut bien travailler un groupe sinon a définir , établir, maintenir, continuer son identité c'est a dire son autonomie ? Mais l'autonomie fait peur parce qu'elle comporte les signes d'une force qui peut toujours se transformer en agressivité. Par ailleurs, qui peut travailler sans se sentir utile, dans un groupe si vaste que sa tache en devient infime et ne peut plus être « représentée »? Les multinationales grandes comme des pays entiers veulent des pays aux dimensions de leurs bénéfices et une Europe qui soit un groupe redupliquant concrètement le fruit le plus abstrait des lumières ; L'Europe a t-elle une identité autre qu'abstraitement fabriquée dans les usines a rêve du déclonage au parlement bruxellois? L'indépendance et l'autonomie, c'est tout pour un peuple parce qu'il puise alors dans son identité la force de ne pas se dissoudre dans les forces hostiles de l'impersonnalité ; si on supprime cette indépendance on supprime le sens même de « groupe ». Et si on dit a toutes les nations de l'Europe : on va vous réunir toutes dans un seul peuple dont l'identité sera faites des caractères communs aux nations, chacune pourra y retrouver un soupçon de son identité..... et qu'en lieu et place de la plénitude du temps, l'air prenne soudain un goût de rance, aussi insipide que la saveur d'un plat télévisé, et que chaque matin la paysans trouve la bêche un peu plus lourde a manier parce que durant la nuit une écorce d'indifférence lui a poussé qui rend le téléologie du travail plus vague, c'est que certainement, ce « on » qui propose une telle chose, a plu quelques prime sur les labeurs heureux de la veille quand travailler signifier encore se suffir, se nourrir ; elle a fait fondre le manche des outils pendant la nuit, la prime émanation de cette eau bureaucratique sans force qui prétend se substituer a la Providence, mais n'instaure qu'une vanité transcendante ; loin de faire advenir la plénitude du temps, elle éviscère les peuples de leurs substances régionales spécifiques et ne maintient de la vie que le raccourci du salaire, du chasseur de prime sans terre ; peut être pour mieux en laisser l'usufruit au multinationales grandes désormais comme des petits pays fondées chacune sur le totem de sa différence spécifique interdisant aux salariés de donner plus de caractère a l'expression de l'universel commun que n'en requiert le travail a son service spécifique, ainsi élever au rang de symbole usurpé valant en et par lui-même ; étant donner qu'ils n'appartiennent plus a leur régions, ni a aucune nation incarnée dans tel pierre et tel mousse sur le chemin, ou ses êtres avaient alors un sens et une fonction autre que la vacuité sémantique marchande (et l'urbain en général déteste la campagne ; son ennui dénote assez bien qu'elle ne représente qu'une zone d'insignifiance a sa cécité) , l'individu européen libéral est a la fois sommé d'exprimer l'universel abstrait et le particularisme de la boite qui l'emploi ; or aucune terre ne relie plus l'ideal au réel de la production off shore de cette identité, puisqu'elle habite l'abstraction des paradis fiscaux ; peut-on faire plus schizophrénique? Si dieu avait voulu rendre le monde fou en un instant il ne s'y serait certainement pas pris autrement ; l'universel abstrait de l'européen commun étant sommet en outre par l'exigence spécifique de la boite qui l'emploi, de faire paraître cette spécificité par elle produite comme un universel et le tout d'une personnalité se désagrège en se croyant formé parce que le salarié hydroponique est insensible aux déracinements comme aux tremblements hors hiérarchie (sauf s'il s'agit de l'envoyer au désert des campagnes) ; pour autant qu'une nation possède un gouvernement et une certaine stabilité, l'état établi sa substantialité dans la forme du groupe réel, et pour autant si on suit les perspectives contradictoires des enjeux de l'Europe marchande qui déchirent les nations, en scindant en deux termes non réconciliable l'idéal et le réel, on peut voir comment fonctionne en elle le schisme entre l'universel et le singulier pour comprendre qu'elle ne peut que produire une catastrophe spirituelle dont on voudrait que la fausse note de la substantitivité soit résolue par chaque européen sous la forme d'une dette que celui renvoie a la finance comme cause essentiel de la schizophrénie, puisqu'elle accompagne et accomplit l'émondement des identités entamer par la volonté de dépasser l'Europe des nations ; fausse note qui psychologiquement est a prendre en compte dans l'analyse politique pour ne pas faire peser en philistins une culpabilité réelle sur le dos des innocents défigurés ; fausse note européenne qui déchirant l'identité des nations ne produit que des caractères et des personnalités irréelles et délirantes de salariés abrutis autant que leurs capitaine d'entreprise ; déraciné par Bruxelles, l'individu n'est pas libre de s'opposer a l'exigence dépersonnalisante des multinationales qui exigent la manifestation d'une spécificité qui n'est l'expression que de l'appartenance a aucun groupe terrien, puisqu'elles sont implantées sur sa région sans aucun lien essentiel avec elle comme le serait au contraire toute entreprise et tout travail reprenant mesure et dimension humaine, qui oeuvre a la création et a la manifestation incarnée de son identité idéale indépendante et consommer sur place. On ne bâtie pas un groupe humain comme ça en claquant des doigts l'histoire en a montrer maintes fois l'ineptie, or c'est ce qu'on encourage a faire par la psycho-commer-socialisation ; il est besoin de mythe ou l'image idéale de l'identité peut se rencontrer dans la réalité ; reprendre cette fonction ontopoïétique du langage pour en faire une pression marchande, ou l'idéal est le top-model de la meilleure vente a laquelle chacun est sommet de correspondre s'il veut obtenir une identité, et être reconnu socialement, c'est souffrir plus que du symptôme d'un culte de la personnalité, d'une peur de la liberté que représentait la vie certainement moins brillantes, mais plus dense et cohérentes des états nations avec leur risque perpétuel de conflits armés ou d'indépendance réciproque.

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