Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/12/2013

sans titre

Finneways irrité, reçus Lords Macintosh dans son salon privé, sorte de boudoir perdu au dernier étage de l'opéra, entièrement lambrissé d'acajou et décoré de quelques toiles des derniers maîtres en vogues de l'art contemporain le plus clinquant ; l'air vexé il s'exprima sans ambages avec une rage et une colère retenue..... «  Tu nous a foutus dans une sacré merde Henry lança Fineways a Lords Macintosh qui se raidit sans paraître offensé....deux jours que j'essaye de te joindre....l'affaire est des plus urgente... » ; « hè bien tu vois je suis là maintenant, pas la peine de prendre tes airs de fossoyeur Gabriel.....qu'y a t-il de si urgent ».....Fineways lui mit les points sur les i : « Il me faut d'autres mot a mettre en circulation....tu n'imagine pas la pression qu'ils me foutent au parlement ; d'ailleurs, je crois mon cher Lords , dit il d'un ton ironique, qu'il te reste un relent de bonne éducation bourgeoise, un zeste de naïveté qui t'aveugle sur l'état du monde, de pourrissement avancé du corps global ; tu te souviens de newhampton et la fin des colonies française....et du temps qu'il nous a fallu pour effacer le terme de « colonie » de toute notre société...les subprimes ne sont rien pas plus que la baie des cochons ou la Tchécoslovaquie comparer a l'ultimatum qu'ils m'imposent...calme toi Gabriel, prend un cognac...le temps du verbe n'est pas celui des révolutions, c'est un voyage dans le voyage tout le monde sait cela, tient! ….dit Henry Macintosh en tendant une bulle vitrifiée de cognac ambré a Gabriel.....  « on est au pieds du mur Henry.....il y a trente ans tu avais remodeler la strcuture interne des holding de l'Ambrois bank pour que les syndicat cesse de te faire chier avec leur revendication sur le droit du travail... » « Quoi encore cette putain de question des heures...non c'est pas ça... » « tu leur a filé un sujet, un complément d'objet....maintenant il veulent le verbe …. Macintosh soudain se figea surpris...comment ça le verbe? ...en entier!!!! ha putain les enflures d'ouvriers, ils ont eut le treizième mois, les allocations chômages, la retraite la santé.....putain quelle abîme d'ingratitude....le verbe entier!!....c'est impossible....jamais tu m'entends..... » « ….mais c'est qu'on a plus le choix Henry, Connery m'a transmis les prospectives pour le prochain trimestres, il m'a dit qu'Omary de l'agence de notation avait besoin de votre accord pour lâcher du lest parce que la pression de ces putains de lobbys ouvriers devenait insupportable... jamais repris Macintosh dans un souffle qui sous le cognac sentait l'âpreté de la pierre, jamais je ne leur rendrais le verbe, il est a moi autant qu'a eux.....Henry écoute moi je connaissait ta réponse c'est pour ça que rien encore n'est décidé ; j'ai vue O'Brian cet après midi, il m'a dit que nous avions encore quelques heures avant la prochaine sérance parlementaire ; les travailliste ne nous lâcherons pas henry, tu les connais ces mecs ont des harpons a la place des dents, je lui ait dit que je t'en parlerais ce soir mais même ça il a fallu que je le négocie....un silence se fit, Macintosh se mit lentement a faire les cents pas entre les fauteuils de cuirs blancs comme la capsule spatiale de l'odyssée de l'espace, l'air songeur il dit..... le trimestre dernier on avait lâché quoi ...on avait lâché, contre deux otages bourgeois au mains des farcs, le droit d'user du concept de profit aux sandinistes et permis a nouveau l'emploie du terme « croissance » pour une durée de six semaines au gouvernement français...mais les grèves dans le yorkshire ont renversé contre nous la libération du terme « profit » et l'emploi du temps de O Mary s'en est trouvé tout chamboulée puisqu'en une seconde il était passer du rang des conservateurs a celui des progressistes réclamant un amendement a la loi sur l'usage du dernier concept …..oui et maintenant il a le feu au cul, parce qu'il se retrouve sans ressource pour entretenir le dialogue hormis cette vache de langue de bois qui face aux syndicats ne fait plus le poids......il faut rétablir l'inégalité conceptuelle sinon demain sera un lendemain de cuite...si on cède pas les ouvriers exigeront de ….exigerons, exigerons...non mais tu t'entends Gabriel, t'as plus que ce mot la a la bouche t'es pas au parlement avec tes potes travaillistes...mes potes travaillistes comme tu y vas henry, parfois ça me fait mal de leur mentir.....coup de blues, fatigue mais maintenant que tu me tiens entre quatre yeux, réveille toi, ici c'est moi le maître, moi qui décide quand, comment et de quoi on parle ; c'est moi qui décide de la conscience du peuple et des phrases de son miroir .... proposer aux gouvernement un échange de bon procédés pour rester en bon terme au sens littéral , va pour deux otages de plus au nicaragua...Gabriel gloussa et son goitre tressaillit comme un partie autonome de son être une poche supplémentaire de son estomacs ; on peut vendre, via nos agences de notations quelques mots encourageant, comme « redressement », « reprise de la croissance », mais le verbe c'est impossible quand au reste...henry a nouveau se plongea dans une profonde méditation rapide de ses avoirs et conclut, pas a moins de vingt milliards.....de « bénéfice » non « imposable » ajouta Gabriel pour finir...

Les commentaires sont fermés.