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19/12/2013

Note : juste une hypothèse Claro......

« Écrire quoi que ce soit, aussitôt que l’acte d’écrire exige de la réflexion et n’est pas l’inscription machinale et sans arrêts d’une parole intérieure et toute spontanée, est un travail de traduction exactement comparable à celui qui opère la transmutation d’un texte d’une langue dans une autre." Valery

 

Ce que Valéry, veut dire, selon moi, qui ne suis pas un spécialiste du poète, en affirmant qu'écrire c'est traduire, loin de signifier l'existence d'un au-delà de la pensée « totalement insaisissable dans son unicité » qui rend a peu prés incompréhensible un mouvement ou saut de traduction puisqu'il en supprime la matière première, est a mon sens fort simple et fort clair ; was ist nur meine ist meine aimait a répéter Hegel et par la il entendait que la pensée du sens pensé par l'individu qui s'exprimait dans les signifiants communs de sa langue était identique a la connaissance formulée par les signifiants commun ; de sorte qu'au fond dans son système, a l'inverse de ce que veut dire Valéry ici, la formule d'un texte dans la langue héritée décidait du sens contre lequel la pensée personnelle de l'individu ne pouvait rien ; de sorte qu'entre l'individu qui s'efforce de penser le sens de l'être et la langue Hegel avait choisit le rapport immédiat sans traduction ; pour lui c'est la même chose même si bien sur dans son système la pensée impersonnelle l'emporte contre la réalité de l'individu dont Valéry marque au contraire ici que l'écrivain s'en défend lorsqu'il écrit et réfléchit en écrivant pour ne pas réduire l'appropriation, l'intériorisation a un acte nul, et lutte contre ce nivellement, ce diable caché dans sa propre langue, en traduisant sa pensée personnelle, ce qu'il en a quand a lui compris du sens de l'être que la langue offre aussi par ailleurs directement dans les signifiants lorsqu'ils sont insignifiants, c'est a dire impensés et mort nés ; l'écrivain lutte en traduisant sa pensée par le moyen d'une langue qui veut la lui arracher, et cette réduction de sa visée désirante de l'Un dans les signifiants communs, l'écrivain ne le supporte pas, non parce qu'ils sont communs et héritées et qu'il se voudrait original et different, mais parce qu'en eux , l'écrivain sait indubitablement que le réflexe de l'homme du commun est de noyer l'effroi du désir, l'UN et sa visée, dans un prétendu savoir du sens de l'être-vrai que l'écrivain au contraire restitue en écrivant par le moyen des mêmes signifiants, au non-savoir qui est l'irréalité de l'un dans la suspension du sens de la phrase en train de s'écrire en lui jusqu'au point final ou le sens individuellement pensé est conservé plus secrètement par son être-vrai d'écrivain pensant, ainsi édifié dans et par l'essence de la communication, qui sans cette lutte pour la traduction se perd dans les bavardages insignifiants sans suspens de sens, sans avenir, sans vide miroir de l'intériorité.

C'est juste "ma" lecture de votre note, bien a vous, jerome


Mille excuses, juste un mot encore qui me viennent en reflechissant et en écrivant ; tout au contraire de ce que vous semblez vouloir dire il faut maintenir que la pensée du sens immanente a la langue commune qui est son outils sans etre son receptacle, ne peut etre qu'un vouloir-dire infini, une intention en terme plus phenomologique, une visée du desir en jargon plus psychanalytique , qui est comme socrate, atopotatos ; et cela en outre serait dans l'ordre si l'essentiel n'est pas de dire la vérité, mais de faire la vérité, et d'être soi-meme un être vrai, vraiment tendu dans l'acquisition du rapport a l'un qu'on n'aura pris soin de ne pas reduire a un quelconque savoir anesthésiant l'éthique.

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