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08/01/2014

note

L'être qui pense perd corps. Mais sa pensée de l'être, est de l'être en ce qu'il en comprend pour son salut ou son malheur, agit a chaque instant, résonne, per sonne claque en lui d'un « il y a »  sans origine, comme d'une déflagration monadique déjà éloignée d'elle-même, de peur; mais ce big bang d'effroi tremble et se remet d'un bond sur ces pieds  quand, d'un court-jus de la compréhension, l'effroi divise la matière en un suspend esthétique, qui est aussi une intuition abstraite de la crypte a laquelle il faut redonner le sens, autre, mais réel, de celui de ma représentation, voir signifiant peut être tout le contraire pour se reconnaitre a l'endroit au miroir de la Parole renversante du Vivant.

La pensée c'est de l'angoisse qui se maîtrise, s'évapore et s'incarne aussitôt, angoissée comme une tige au premier jour de l'être, qui se sent étrangère a tout, exilé doutant du monde, que parce qu'elle pense a tout autre chose qu'au monde et essentiellement uniquement a elle-même ; rompre la racine de la pensée est ce que demande l'angoisse pour être, pour exister dans le Paradoxe ou l'être résonne non seulement de milles signes, mais aussi tout collecte en une seule voies ; or rompre la racine de la pensée, pour en venir a l'existence, ne peut se faire sans une éthique suffisamment pure pour que l'on soit certain de sa confiance a se défaire de la réflexion et a arrêter sa pensée a une certitude éternelle.

 

L'homme provient de l'homme ; pas seulement ; c'est ce dont Abraham fit l'expérience ; en rompant avec toute réflexion, toute filiation humaine, en traversant l'absurde enfermement de l'acte et de la pensée en une seule chose impensable mais Passionnée.

 

Si l'un est trine et que les trois place sont déjà occupé, par dieu le fils et le saint esprit, ou suis-je moi dans la trinité? Comment est-elle moi? Quand l'inquiétude de ne pas se savoir sauvé traîne par les cheveux le pécheur au sublime tourment de la présupposition ambiguë de l'évanescence jouant avec les nerfs de la certitude éternelle du condamné prodigue et gracieux.

 

La filiation a l'inconnue ouvre l'esprit et le fait tourner sur lui-même en vertige ; il ne suffit pas qu'il se retourne vers l'oubli de l'être, pour coucher avec dieu le verbe sur le monde ; et comprendre que sous Son Regard la fébrilité angoissé de la tige verte est la vivacité de la gloire pressurée.

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