Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/02/2014

note

 

Donnez moi une peau, de l'air pur comme un être  poreux auquel je puisse croire de tout mon sang confiant et fier de se confier a plus que la liberté du coeur, a son attachement indéfectible, qui seul rend l'histoire unique et compléte, comme un profond tableau vivant de sa victoire  faite chair, sur le dégoût absolu de tout ectoplasme au ressort sensuel sans tenu qui tourne a tous les vents cardio-vasculaires. La pierre aussi respire les miasmes de la maladie maligne qui tue l'amour, et qui progresse a grand pas entre le lac et l'orée du bois, a la vitesse d'un incendie qui ne laisse qu'une terre brûlée sous les cendres de l'ivraie; un coeur tenu droit, fermement convaincu par la distorsion des apparences, ne craint aucune menace capable de séparer les amants; mais si l'esprit vient a craindre le doute, c'en est fini de lui, l'acide rongera  l'amour jusqu'au bout. Jusqu'au rien, ou a chaque instant, l'esprit se concevant anéanti, constatera que rien n'est écrit d'avance alors que pourtant, il est et reste certain que tout le bien de chaque être est déjà connu de Dieu.

Les commentaires sont fermés.