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24/02/2014

note (en cours)

La route de la soie est bordée de plantes carnivores qu'aucune science n'a jamais répertoriés, qui claquent des maxillaires et déchirent les mots célestes capable d'édifier sur la langue persane ce ciel éclot entre nous; le malentendu est mort, le jour rené et dilate sa lucide cellule tout autour de nous, ne reste que la pure compassion de l'entente, le lien second de la commotion partagée, la compénétration des forces renouvelées après l'évidement de l'angoisse; comme tu es pale mon amour! exsangue kénose, tes lèvres éblouies par la tourbe du péché, sont une saignée d'horreur transformant en boue l'étincelle divine du sacré-coeur qui ronge tous les êtres consacrés; maintenant ta plaie profonde est remontée a la lumière, et sur le flux de ta douleur, je peux laper ton mal le revêtir de nuit, et le faire disparaître dans l'ultime pardon; voit! déjà tes lèvres se recomposent autour d'un baiser, retrouvent le vermillon éternel de l'astre invisible que l'humus de la décision avait caché; est-ce le nouveau jour brûlant d'espoir qui as rendu ton corps diaphane ou l'évicération de l'angoisse pourfendue qui ta rendue semblable a la lumière du dieu caché de l'invisibilité solaire?

Au loin, la charogne pourrissante, fait encore le régal des vermines qui l'habitent comme des ver l'unique caverne noétique du pourrissement des lueurs ; les cons se battent en foule autour du totem du code barre opaque; la bataille fait rage dans les rangs des abrutis, des gnomes insatiables font des buzzs et des millions d'entrées aux jardins suspendus de l'inculture du fast-food qui engloutissent leur maux, s'en repaissent comme d'un poison qui n'apporte ni la mort, ni le dévoilement du spectre du trésor qui au matin, des qu'il touche la lumière, s'évapore avec les glaires assoiffés de peur de ceux qui jamais ne comprendrons rien a l'épreuve de la vie.

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