07/03/2014
sans titre 7.9 (en cours)
« L’Éternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis ; et l’Éternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé. » Job 42.10
La est la loi infaillible, la providence de douceur et de fer l'arcane première de l'édification de la conscience éternelle, le glissement de terrain et la superposition des plans, la est la descente aux enfers par le tombeau de la parole qui s'installe a la place du mort et ressuscite le don excellent et parfait sans le rendre incertain des qu'on le nomme, la est la grâce effective de Dieu, la duplicité de la conscience déchirée de douleur et sa seconde puissance qu'aucun monde politique n'affleurera jamais, la est la vie, la vérité et le chemin sur la sente boueuse des larmes qui a la fin exultent en larmes de joie.
Mais comme il est difficile de ne pas ajouter le mal au mal, de ne pas accroître la souffrance d'une torture supplémentaire au moment douteux de la duplicité ou l'âme déchirée peut passer en elle-même, s'accroitre d'une connaissance transcendante ou se renoncer en ajoutant vainement son vide au néant, comme il est difficile alors de ne pas soulever une a une toutes les plaies du désespoir et de se vider pourtant tout entier de son sang, difficile de trouver la grâce dans l'absence de force que dévoile cette maladie de l'esprit en nous au moment ou il recul, épuisé par l'horreur qui ronge toute cohésion des cristaux du précieux minerai, difficile alors de vouloir a nouveau que la lumière traverse l'épiderme jusqu'aux racines de l'oeil quand il ne veut plus voir autre chose que sa propre torture, quand fasciné par son propre horreur il se change en statue de sel monstreuse, difficile alors de croire a l'impossible, de s'extirper de son propre bain de sang, de lutter contre soi-même, de se retenir d'ajouter une vrille au désespoir juste pour se prendre un mur de plus en pleine gueule parce qu'on n'en fini pas de vouloir mourir, et de se laisser vivant, gisant, moribond comme le sourire cadavérique du chat d'Alice suspendu en l'air, difficile de renoncer a se perdre dans l'omnipotence du désespoir lorsqu'il recouvre tout, détecte le pôle extrême ou l'amour s'accuse de falsification.
En un clin d'oeil et en morse le message était mystérieusement parvenu a se rendre concret malgré le gouffre en pointillé du grand écart examiné de prés; elle se demandait si elle ferait encore les mêmes gestes sans lui? Ou bien s'ils perdraient toute expression quand elle serait aupres de son amant; elle se demandait ce que cela tuerais en elle quand ils deviendraient neutre, et cela l'angoissait, de savoir qu'en plus de porter la mort de l'ancien monde dans un autre totalement différent, ce dernier pouvait jaillir d'elle a tout moment, comme un inconnu qui effacerait tout ce qu'elle avait été sans que rien ne puisse le retenir jamais autrement que sous la forme d'une parole devenue vaine en elle; elle pensait que les mots d'alors retrouveraient quand même leur sens, que la certitude en expansion dans ses entrailles trouverait quand même de quoi s'incarner dans un autre monde qui s'ouvrait comme une tombe de l'ancien ; elle s'angoissait de savoir qu'elle pouvait se laisser emporter par le même rien de certitude attelé a son train d'inquiétudes, d'un monde a l'autre, sans que rien ne soit accomplit, elle s'angoissait du pouvoir de tout faire rater si elle restait la même n'ayant rien pardonné; sans le pardon elle sentait que son élan amoureux n'était qu'une misère, un retour a l'incandescence qui précède la nuit du désastre; elle s'angoissait aussi de donner trop d'importance a la mémoire sans pouvoir se décider a enfouir dans ce trou irréel ni les reliefs de ce souffle galvanisant qui avait fait place net en elle ni son ancienne vie désormais recouverte d'un hivers nucléaire qui avait tout ramené a la poussière sur laquelle étincelait l'appât de la neige vierge et insaisissablement tentant; le courant continue de l'éclairage de la crypte était devenu soudainement alternatif; elle s'angoissait du pouvoir adamique de sa conscience, pouvoir qu'en soi elle pensait devoir maîtriser par la relecture de l'improvisation, qui devenait impossible tant la myopie du coeur rend tout discours sur l'unicité de son objet, confus, et si proche de l'accusation qu'en s'en remettant a l'impulsion initiale qu'elle ne contrôlait pas elle s'était abandonnée hors langage et ne parvenait pas a se pardonner la mort de l'amour dont elle avait été la cause justifiante, ni non plus, a trouver une justification superieure a l'impossible reniement de l'ancien, non pas achevé, ou inaccomplie, mais raté, boussillé, mal formé comme une chose monstrueuse sans queue ni tete, qu'elle reproduirait inevitablement dans ce qu'elle pensait etre un nouvel amour qui au regard du premier lui etait pourtant tout a fait semblable a ceci pres qu'il se nourrissait comme un charognard de la dépouille du premier sans jamais faire explicitement usage de son pouvoir extraordinaire de le ressusciter, ce qui tout compte fait faisait des secondes aventures amoureuses une mellasse qui était plus éloigner encore du cycle du ressourcement parachevant du pardon; l'alternative était des plus simple, soit elle s'endurcissait dans l'illusion dopée d'hystérie libidinale dans l'éloignement de l'amour, soit elle avouer sa faute et tenter la requalification de l'amour dans l'extrême fragilité du pardon; mais en se sentant coupable elle attiser davantage encore en elle, la tentation de la rupture qui mène a la fausse répétition numérique de ce qui doit se repérer qualitativement quand face a la tentation la pleine conscience du risque absolu de perdre définitivement la possibilité du pardon caché dans la qualité en soi de l'amour, s'efface d'une conscience trop légèrement plombé d'éternité;
jouer double jeu
d'avance a ses amants, a moins que le commencement ne fut un détour par l'éternité entre vue comme cette différence entre deux mondes ou seul celui qui est sans fin donne sens au souffle; recevoir le pardon de l'innocent amant, l'effrayait comme un jugement terrible qui ne dit pas son nom, c'est pourquoi cette expression de sa certitude cherchant et recevant sont être dans l'impossibilité requérant la foi en une autre vie, ne plongeait pas son sang suffisamment loin dans les tourbillons de son âme prise de vertige de sa vie d'avant, chavirant d'un monde a l'autre, pour qu'elle renonce a l'idée de la confrontation avec le double de son âme en fusion ou elle percevait l'absurde comme tel, le point nodal du possible qui rend la vie merveilleuse et un cauchemar quand on y renonce; de sorte que tout au fond d'elle-même, c'était bien bien a cause de son salut, et par la crainte qu'inspire le divorce d'avec soi jeté en pleine confusion, que de la profondeur de sa souffrance elle élisait la planche du salut de sa vie; tant que l'amour n'a pas souffert de l'être aimé, a cause de l'aimé, il ignore le pardon, et il reste inconscient, s'ignore lui-même en son oeuvre la plus déterminante, celle qui essentiellement subvertit, rend l'impossible possible, parachève l'angoisse en une figure pathétiquement déterminée ou le bien est la manière dont on l'acquiert; hors cette voie l'amour ne fait que planer a la surface de lui-même, il n'est qu'une plainte volage que le tribunal de la conscience doit encore reconnaître pour le qualifier complètement, l'irriguer depuis son centre essentiel jusqu'à la surface ou les apparences deviennent vraies; mais pour lui imposer le sceau de l'authentique douceur qui voit et perce le fond des etres sans irrités leur chairs mis a nue, le premier instant de l'amour devait, parce qu'il est vrai qu'il ouvre a l'éternité de la cohérence joyeuse, le néant intérieure d'un être qui n'est rien sans être le secret d'un autre, commencer par se reconnaître faux, et se considérer comme un malentendu que les tensions et les désaccords entre les amants ne manqueront pas de faire apparaître pour que les points de chute disparaissent dans l'événement du pardon; l'amour sans la logique interne se sa propre appropriation certaine n'est qu'un élan sans lendemain; le choix du coeur va toujours a l'impossible, mais ce qui etait impossible plus encore que son improbable vie avec son amant, était l'oubli de sa faute et le retour sublimé par le pardon de sa vie d'avant, car pour changer de voie en cours de route, elle considérait comme illégitime toutes celles qui en leur monde propre ne rachetaient pas tout son être déchue par une impossible grâce dont elle ne connaissait finalement que les premiers effets avec son amant et non le cycle entiers de la répétition; alors même que durant tout ce temps, l'impossible attisait sa certitude brûlant de ce néant de la conscience qui veut le voir possible et réel........mais l'impossible est toujours plus grand la ou on ne peut rien faire, la ou l'impuissance est la règle du changement, le passage au limbe du renouvellement, le cran du neant dans la logique de l'accomplissement qui n'épluche pas les peaux de l'être vraie de caresses dorlotant le vide et l'inconscience, mais évidant le néant essentiel des êtres en devenir par la certitude éternelle d'un feu qui rend toute la vie semblable a un buisson ardent; elle brûlait d'angoisse moins de ne rien savoir du monde inconnu ou la certitude pourrait l'attirer a l'existence déployée de ses richesses que du fait de n'être jamais certaine du pardon que son amour chercher comme l'expression supérieure et éternellement légitime de sa réalité pleine et sensée que la facilité du commencement de tout autre aventure amoureuse, biffait en produisant en elle et malgré elle, un écoeurement d'elle-même tant elle concevait que le jeune Cupidon n'était encore qu'une faible lueur sans preuve de sa réalité, tant l'expression du pardon seule, parachevait l'amour en lui-meme; et elle se demandait si dans l'éclat du trésors nouveau ses mains éblouies, confondues a la lumière de son amant, pourraient encore confier par les racines de son coeur jusqu'au prolongement nerveux des caresses, l'image réelle de sa présence a elle-même au miroir ou alangui prés de l'idole elle gémissait d'aise et de plaisirs que la volupté ne suffisait pas a justifier pleinement. L'amant lui renvoyer l'image d'une innocence qu'elle ne pourrait assumer tant elle concevait encore que bien maladroitement que le pardon seul constitue cette preuve d'amour que toutes les âmes recherchent dans leur pèlerinage et tribulations peuplés de voies convergentes.
qui ne lui renvoyait que a l'absence de pardon envers celui qui la trouver innocente, ne sachant pas s'il saurait guerir la douleur qu'elle s'etait infligée pour le suivre, et si se dénie de culpabilité ne trancherait pas tot ou tard l'amour tout neuf pour son amant que le rayon de ses doigts noueux empoignait comme un astre aimé mais encore ambivalent.
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