10/03/2014
sans titre 7.10 (en cours)
L'amour avait creusé un trou de silence entre eux, depuis leur corps amarrés, depuis l'entrée dans la vie peuplé d'images tranchant la vue comme un scalpel de chauve-souri plongé dans la terre un jour d'éclipse a l'ombre que je suis, et qui, muette, recueille les revenants qui n'en finirons jamais d'arriver aux plages élastiques des corps en fusion sur de vierge ramure de vertige tapissant le fond transparent de la paroi foetale ; elle les sépare, tendus dans leur coeur comme dans le silence imaginaire, similaire, inversé comme un sourire psychique, identique et pourtant pas même partagé, ou nous communiquons par un tiers inaccessible et commun, retenu a l'idée d'un impossible abandon; ils se rejoignent vidés de mot, dans l'unité sans artifice qui précède les raisons décoratives de se déchirer et qui reviennent une fois vidée, a force de conflits, d'exaspérations, conclure qu'aucune phrase humaine ne pourra mettre de l'ordre dans leur amour, qu'aucune oeuvre mentale et signifiante humaine ou procédant des hommes, ne peut plus rien pour l'innocence une fois perdue, elle l'est a jamais, a moins d'y croire artificieusement comme a une chose vraie, qui l'est aussi si la croyant on la laisse agir pour nous créer, et remettre en ordre d'expression univoque, la cohérence du tout ou l'on s'inscrivait, quoiqu'en y apportant un sérieux changement lorsqu'il apparaît soudain, comme une illumination que l'intention de l'amour ne peut être formuler par aucune langue humaine et que pourtant on la croie chose réelle bien plus qu'on peut le dire; a moins d'en avoir la passion identique; est ce le sentiment immédiat qui par l'adultère prouve son incohérence, ou l'adultère qui témoigne de la formation supérieure du désir retourné contre lui-même, se réfractant en sa lumière, en pleine conscience, quoique fort embrouillée encore, mais suffisamment énergique pour comprendre l'essentiel, commencer a se détourner du terrestre comme un muscle passionné, voulant une chose inaccessible, une chose et son contraire, qui induit l'idée que la vérité en soi serait contradictoire pour le désir fou; une myriade de veines cheminaient au nues le matin de la délivrance; j'attendais penché sur les courts circuits des barricades les appels du destin chapeauté de palmes grelottantes qui venait a la façon d'un avenir de carnaval, plein de voies chevrotantes hochant leurs têtes surgis de la fesse invisible de l'attirance des braises au festin des souffrances sous les paillettes et les serpentins; le buvard contre plaqué sur l'humus de la mort forma le plus beau dessin de l'ellipse; c'est alors que la terre s'est mise a écrire d'ombres a travers le papiers, de longue jambes, encre ligament remugle de noire synthèse de chemins croisés formant l'écaille et l'écorce effacée de l'esprit quand les hommes caraissaient encore l'idée, de ravir la sève au feu des arbres, quand aussi des lumières s'étaient retirées, et que du ciel emplit de trou noir, je retirais les feuilles griffées des lignes de brèches et de souffrances d'un cri jaune de ruine pour la passion qui voulait éprouver ultimement sa sublime et extraordinaire puissance de résurrection, mais personne n'a écrit ni ne peut écrire une telle histoire a double sens sans tomber dans la confusion et en revenir, dans l'absolu, a l'angoisse de l'indétermination.
Si l'amour de dieu se révèle par les épreuves qu'Il forge pour un homme, alors l'adultère est une félix culpa, une réalité enierement ambigue, un angle qui s'enfonce comme une coin dans le marbres de la conscience, par les veines courrentn le suc noire dont l'ame est pleine et qui doit s'evider avant de se refermer sur la douceur implaccable du réel, au sens ou ce péché qui trouble l'ordre des concepts permet de voir plus loin l'ideal dans la menace, et par le retour d'une sensualité qu'ils n'ont pas transformée jete les derniers charbons dans le diamant du feu.
00:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.