12/03/2014
sans titre 7.11 (en cours)
La forme du secret, burn-out de la passion qui cherche sa propre ruine, l'en soi incandescent de la sensibilité translucide, qui donne au néant une image esquissée a la flamme blanche du rêve dessossé, poudre de carcasse mate, traîne crêpe de noir soleil, l'oeil trempé des soutes de la surface bigarrée; la chambre a air bleue façon Klein est sans force en elle-même pour se soutenir ainsi rien ne passe a travers; pauvreté extrême de l'imagination, manque de passion, cervelle calcinée , houillére pensante, asphyxie planétaire périphérique au centre de l'univers dispatché, astre couvert d'écumes tubulures nuageuses, chaudron d'Orion tabulé de clous a tapissier ses molécules asymptotiques qui tirent de ce qui n'est pas, ce qui est, enfonce les clous du cerf feuille, des souffrances endurées pour la naissance de l'impossible, mégots de balles dans la peau qui remontent la longue artére frange narine bordée de musculeuses végétations luxant l'échine de Zénon d'un mouvement impossible a representer du tout au tout retrouvé; le tu dans l'explicitement moi manquant; l'amour n'existe pas sur terre, il est le produit de la culture qui ne s'apprend pas; sans l'être transcendant, pas d'ouvert, pas de place de sous le soleil du désespoir qui corrèle les hommes dans l'illusion affamée des affinités électives; en un certain sens la langue recrée les conditions intériorisées du tsim-tsoum, elle recrée l'immanence, organise le sujet, selon l'ordre du vide intergalactique si je suis ce que je veux, au moment ou le mouvement dur du temps devient dans un hoquet de sperme apparent, toute la souffrance du frein qui étincelle sur la roue d'ixion; a la place du vide, le secret est essentiellement une souffrance qui ne laisse de cicatrice qu'invisible et intérieure a l'histoire du rein pour lequel on aura tout supporté et tout souffert, sans colère et sans reproche. Ce pardon a jamais, est le souffle le plus dru de l'esprit, la douceur même de Dieu qui devient chair spectrale a nos grossière sensibilité, pas encore tout a fait habituées a leur éternelle nature.
23:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.