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11/03/2014

sans titre 7.11 (en cours)

C'est un sanctuaire universel sexuellement transmissible entre prêteurs sains que l'amour seul peut nourrir de temps rompu et renoué,  tissé, comme l'entendement qui se comprend mieux dans son lit défait, être d'intelligence sensible qui se nourri d'a venir, y jete sa souffrance et toute sa noirceur, être qui attend quelque chose de réellement nourrissant du temps, et qui n'a rien a voir avec ce que les hommes d'ordinaire fabriquent de leurs jours, mais plutôt avec un tout, une boucle si parfaite qu'elle semble l'immobilité en mouvement, et qu'elle peut incarner la parfaite intelligence du corps entre les êtres graciés de leurs péché si différents; tout reste de malentendu est détruit et recomposé le lien interchangeable de l'esprit, restauré l'anagramme de la flamme gravée sur le mur des drames mère des paroles ponctuées d'actes dans l'espace et dans le temps, parole existentielles scandées depuis la manifestation du schiasme, du risque, sous l'étoile des chiens errant a travers l'éclat du coup de foudre,  le joug passé au mors de l'écueil du vécu immédiat, qui se développe, se continu, se retient et s'affaisse toujours  en lui-meme, dans le regard insoutenable des hommes trop court sur leur souvenir autant que sur leur avenir, mais chancellant, titubant, vibrant dans la lumiere consciente de l'esprit quand le souvenir a absorbé toute la matière et restitué, défiltré la lumière sans ombre et sans partage, la volonté de ce que je suis, la hyène bouge et se cale sur l'épaisseur du foutre humain vide de lui-même comme sur le cadavre d'un guide instinctif, une racine exemplaire de fleur endormie dans le parfum printanier de la cote de sa terre natale revécut. Souvient-en du fond de ta charogne, de ces jours gorgés de bonheur et de prune ardente sous le soleil jeune et jaune, de cette épaule, de cette joie vaste comme l'insouciance absolue, grande et riche d'une paix active et irréfléchie ou ton réve qui pouvait prendre la forme d'une grande  et fraiche piscine dans un mat de Provence, dévoilait l'organe bleue du ciel sur le tissus impalpable et permanent des grillons, l'odeur du pin refluait de la mer en emportant la matière des dunes et des courbes au poignets de la serre d'eden en dissolution dans les cieux;  une part, peut-être effrayante, de ton rêve englouti etait le naufrage recherché avec le chavirement fondu de plomb de l'etre sensible renversé, a la couleur cervelle comme ta cheville sous ces draps. Une part seulement, une partie de ton rêve, ton con, une part de ton coeur, une artère du soufflet qui annonce la venue de l'image complète de soi, vu tel que dieu te voit...c'est ce qui est absolument effrayant, car vu en dieu, exister sans qualité c'est lui appartenir en apprenant l'humilité de la creature par l'abaissement, le creux nécessaire de la sensibilité contredite, poussée a reconnaitre sa propre contradiction, comme la signature au bas du contrat, dans l'evenelment même du temops ou les morceaux volent en eclat, pour que la sémantique éternelle prenne du relief en esprit et en vérité, en un être humilié qui désapprend a incarner la misère spirituelle, puis meurt au monde pour conserver le sens de l'esprit qui ne provient d'aucun ressouvenir, mais d'un libre choix dans les choses apprises, et la signification nouvelle délivrée de la signification terrestre de la vie peuplera ton néant de la douceur du rêve consistant autant que confiant; c'est ce qui scinde l'âme en deux, ce qui ouvre au coeur du déchirement spirituel qu'est la sensibilité, la pathétique du dialectique qui ouvre a l'éclairage démoniaque du glauque absolu au moment ou la mort parade dans les rues, en coupant tous les fils de la raison d'être, jusqu'à supprimer l'invisible, et envahir l'écran des ténèbres du coeur vaincu que le temps exaspère, assèche, vampirise et meurtri enchaîné comme Promethée dans son éther de glaciation ou les araignées fabriquent des sucs d'acides versés ensuite dans les tympans des patins a glace qui enrobe de toile le coeur jusqu'à l'arrêt...arrêt complet...tout le monde descend a « coeur vaincu »!...et c'est vrai qu'on a alors envie de retourner toute la puissance de dieu contre lui-même, et de faire exploser la terre entière.

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