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30/03/2014

Ce qui sort de la bouche vient du coeur, et c'est ce qui souille l'homme.

L'invisible embrasse avec la langue, l'éclat troublé du fin parchemin bible d'os tendus en rayon vers les réponses scarifiées du coeur muet d'interrogation sacrificielle; son silence claironne en mutation, le secret rappel des lumières repliant l'épiderme voilé des réponses incertaines; au lit du temps, reste étonné sur leur couche de paralytique alité, les sciences sans réponse misent bout a bout, désarticulées, mais debout au suspend d'être, d'un certain air d'exister, d'apprendre l'appartenance a leur attachement côtier créant famille déliée, cherche l'appariement, le palais du ton vrai, d'entre les bourrelets contrits du sillon , les colonnades de sépulcre minerais de l'esprit brûlé, ou tu te dresses comme l'encre phallique en lévitation de contrastes,  debout comme l'irritation du sel sur la plaie, comme une lente et douloureuse tectonique des plaques de la sensibilité, comme l'accroc supprimé de l'accord soutenu par la main levée du couteau des souillures rapportées, confessées qui éclaboussent en mourant le coeur sexuée d'un atome neuf de justice éternelle ; en bas, dans la fange serpente notre langue a l'esprit brisé par les coins de la connaissance; sous un ciel si pur qu'il ne contient d'elle aucune vérité, elle ondule comme une algue grise, prise dans  la chaîne limpide qui fissure la boite crânienne de l'âme et ouvre la calotte glacière du miroir sans coeur  au pôle irréfléchie de foudre inconditionnée, manne encore insensible a l'épiderme tournant toupie d'invariante lumière, épis épris de spectre souriant au soupcon de la lame des lumieres au-dela desquelles s'élève cependant le grand rebond du coeur quand du souffle impur expire la force et née la grâce de sursauter, et que l'ame et le coeur remontent comme un saumon a contre-courant d'eux-même, jusqu'à la vérité qui accomplit l'homme attaché vivant a l'impossible réalité d'être vraiment.

 

Le repentir est ton unique soutient dans les voies du néant; marche a travers toi-même, au-rebours de ton cadavre puant la ruine de l'indiscernable néant; nie le ouvertement et intégre l'invisible invention des portes vers nulle part, qui s'ouvrent et se ferment d'inconstance comme un halo de limbes condensation et de pulsion d'eclipse sans syntaxe , en battement de lune sous le ciel plein de taches solaires de la folie, ciel qui ne rayonne pourtant d'aucune connaissance objective qui serait la mort des oeuvres de l'amour, et de tout ce qui perce le coeur polarisé des sempiternelles vagues des parlant ouvert a l'inconnaissable signifiant du temps révolu au dégout de vivre; avant que j'empoisonne le temple, la langue métabolique précipite l'inconsistante fève des étonnements mystérieux, aux portes de ton corps qui est une arène ou tourne les consonnes d'une unique question; mais le corps est retranché de la sensibilité propre, non pas insensible, mais transparent a son chant impur pousse comme le bouton du secret sur la tige des chardons,  le bouquet des mains ensanglantées qui touchent a l'inaccessible, a l'incompréhensible sacré, en un receuill de sang sourd comme une priere, du verbe ou il renoue les nerfs du sel, en un coeur créé comme un vaisseau de miséricorde réfraction en migration d'intelligence de conscience en conscience, un grand accord de frisson qui parcours l'univers en essaimant la limaille des planètes dans la grande floraison des constellations osseuses comme une arche de pollen;  tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et tu les as révélées aux enfants; a chaque fois, l'amour veut ton bien, celui de l'occupé inattentif cupide et troublé par le silence de mort qui rechigne et traîne les pieds sous l'imminence du ravissement, ne craint pas ceux qui peuvent prendre ta vie, ce n'est pas là ton Bien, celui que tu possèdes dans l'abandon délié, démystifié de l'emprise d'écorce de la chair, celui de l'absent qui croit travailler pour gagner sa vie sans soucis de l'accord eternel; mais plonge dans les gouffre, joue de ton instrument, gratte, cogne l'arpege contre toi-meme, heurte a l'huis le ton profond du tisserand au prise avec son échos esclave de ses propres suggestions, sabote l'esprit piégee de chair, coule ton épave jusqu'au ton car la grace de faire la verité ne vient qu'une fois en cette vie; l'invasion solide du néant nidifie sa propre sensualité comme une fosse pour son corps pourrissant et fardé, mais pense que ton corps est le ciel, celui de l'incendie des neiges qui recouvre l'enfer car il n'est rien de caché qui ne doive être découvert et rien d'entier qui ne vienne a toi comme ta jeunesse, comme une rosée, si tu te laisses créer naitre une seconde fois de ton mal avorté.

 

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