01/04/2014
Celui qui fait la vérité vient à la lumière.(en cours)
Au coeur du joyaux, du solitaire étincelant de flammes fleurs et de bêtes proche du coeur il se ressouvenait du monde comme d'une caricature burlesque et cruelle, comme d'un théâtre grand-guignolesque suintant la graisse des béliers et les monstruosités en tout genre; les études qui ne sont que dressage sans sujets , a l'autonomie ou ils s'étudient à faire le mal, des qcm bouffons aux examen de conscience prise de sérieux, toute formation s'achevant du connu au connu par les graves concours de vomi dont il vaut mieux ne rien dire; il se ressouvenait du monde comme d'une perspective toujours plus glauque s'enfonçant dans les myopies de la lumière qui écoeure des le plus jeune age, ri de toute promesses comme d'un idéal indigeste que ne réclame pas les blêmes nauséeux; ils se ressouvenait de ce que ces moribonds croassant au fond de leur crapaudiére appelaient leur travail: un continuelle perte de temps consciemment déguisée en une multiplication ad libidum d'intermédiaire fractionnant de milles intentions diverses un manque de projet cohérent, transcendant, qui ajoutait a la peine et a la souffrance naturelle du désir l'immense poids de l'incompréhension entre les frères ennemis et dénuée de vocation de coeur au ventre et de sens, les promesses d'amour bafouée qui sortent la mort dans l'âme du coeur immonde des filles légères, la vie toute entière voué au seuls travaux de l'inessentiel, le devoir absolu de proclamer l'universel pour s'en dédouaner a bon compte, pour se faire croire qu'il suffisait de connaître la vérité pour marcher dans sa lumière (pauvres dyslexiques, affabulateur de vies parallèles et faux prophètes de l'union), parce que la grande et ultime passion leur manque a tous ces asphyxiés de ne rien savoir de vrai pour commencer repentant a faire la vérité et pour entrer dans la lumière en marchant; il se ressouvenait des loups gueulant en meutes les soirs de match, les même visages débonnaires et placides qui avaient autrefois crié : « Libère Barrabas! », et qui sur le même ton civil éructaient la même vérité modernisée, les jours d'élections dont les hérauts pixels répercuté a tout va que c'était là, l'acte le plus grave et le plus sérieux moment de la vie citoyenne (Agamemnon! comme ton sacrifice fut vain! Voilà les derniers disciples de ton héroïque exemplarité); comme toujours on valorisait les actes dénué de sacrifice, tout ce qui ne coute rien et apporte du plaisir (mystique païenne du plaisir moderne qui ne vaut que rapporté au moindre effort, si fragile que la moindre difficulté le tourne en ridicule) et cette fausse monnaie lui battait dans le coeur comme un arrêt de mort a ce qui aurait pu devenir une vérité rien que pour lui si l'essentiel de la vie reposait sur l'attachement qu'il portait a la vérité; aussi n'avait il pas pu vivre parmi les hommes, sinon comme un étranger, un exilé qui ne partageait ni leur rire ni leur chagrin; la calomnie fut son lot en ce monde structuré comme un malentendu, mais jamais il n'avait pu se résoudre en son âme et conscience a entretenir un rapport distancié, contingent et changeant avec la vérité; l'indifférence au vrai régnait en maître dans ces coeurs de pierres dont la compagnie lui avait pesé plus que toute autre souffrance tout au long de sa vie; et pourtant, malgré tout il se ressouvenait qu'il avait bu la liqueur d'amertume de leur calomnie jusqu'à la lie pour rassasier son coeur des fibres vibrante de la parole de lumière; au coeur du joyaux il se rendait compte combien le monde qu'il avait connu était l'exact image inversée du jardin de paix ou l'intelligence devenait sensible comme un dépôts précieux de chair émané de l'astre d'amour chassant les ténèbres extérieures de l'indifférence qu'accroissent instamment les insensées; du bord du jardin, il se pencha sur le vide, et vit le monde disparaître dans la fumée qui le composait entièrement; il le vit se déchirer comme une guerre perpétuelle, ou les êtres étaient broyés par l'agrandissement permanent du vide consacré, jetées a corps perdu dans le règne de l'argent, luttant au corps a corps comme des moellons vivant de babel, écrasé par maints systèmes d'ordre et de grandeur différents dont ils étaient l'énergie et le sang alloué au vampire qu'idolâtrait le siècle; sous la grande ombre du bouchers dodelinaient les têtes nucléaires; l'absence de perspectives avait rendu les homme insubstantiel, clones d'un éternel présent en trompe l'oeil, sans avenir et sans passé, touriste sans pèlerinage d'une vie sans épaisseur sensible a la réflexion hormis ceux de la plus extrême médiocrité et de l'inconstance incontrôlable et tir tout azimut du désir affolé dont en bêtes immondes ils ne puisait que le soucis du profit maximum au plus court terme et a moindre frais; rien ne peut écoeurer la vertu plus sûrement qu'une telle mentalité; un éclair qui déchira les limbes lui offrit une vision fugitive de l'avenir du monde; l'hubris de l'hybridation a tout va et sans cohérence augmentait les différences spécifiques en même temps que les distinctions essentielles s'effaçaient peu a peu et étaient recyclé dans leur propre négation consciente mais inavouable, plongeaient le coeur dans un étau d'angoisse toujours plus pregnant; les marteaux piqueurs brisaient le socle de la loi sous leurs pas, et les morceaux éparpillé étaient semés au quatre vent de l'avenir qui ne viendrait plus, qu'on attendrait en vain puisqu'il n'y avait plus rien a attendre d'éternel dans le temps.
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