Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/04/2014

Celui qui aime sa femme s'aime lui-même.

 Voit par le boyau lumineux du souffle étoilé les époux réunis au centre de la trachée de l'univers, liée par la voie ineffable qui lit dans les viscères des nuées l'intestin de ta naissance depuis le terme de ta mort première jusqu'a la légitime union avec l'éternité qui l'a oublié et se ressouvient du vivant a jamais rencontré; les ronces et les pierres saillantes qui encombraient le chemin vers l'aimé ne sont plus; et voit, plus loin encore, le gouffre nerveux de l'illumination ou la lumière est semblable a la bouche en feu du cratère de l'inquiétude envolée, c'est de cette lave que tu viens  et c'est a ce puits que tu dois abreuver l'alchimique nouaison des fruits d'amour et d'union révélée; puis retourne toi et regarde  une derniere fois, l'autre source de ténèbre, l'astre grouillant de foule et crépitant de solides flammes d'illusions.... retire en ton coeur puisque ce feu t'ensserre de larmes démoniaques et trompeuses comme une sueur sans flamme....c'est a ce puits sans profondeur, cette image toute en surface qu'on abreuve les troupeaux désormais, qu'on scelle les esclaves comme des vaux chevauchés par la mort courronnée et porté en triomphe édificateur; vois le labeur de la peur lapant a ce cloaque immonde l'apparence insituable du bonheur hasardeux que le malaise persistant des nouveaux nés sortant de l'ombre, farde de pales et lointaines lueurs rougeoyantes plus inconsistantes que leurs ténèbres, c'est leur mauvaise langue qui leur donne un beau teint de chair et retournent sept fois dans leur coeur les mauvaises pensées du venin qui recouvre leurs souillures noires de la suie des tombes, ils ont l'air presque vivants. Ils sont mort pourtant, et leurs faibles étincelles de conscience et de joie décroît de jour en jour, jette ses premiers feux avec les derniers aux pitreries préludant les grincements de dents, ils ont briser toutes les lois et se croient libre comme des miroir vide de reflets trop inquiétant qui ne se reconnaissent plus ; entend l'ignoble verbe entre leur lévres devenir insignifiant : je t'aime... ils en ont tapissé leur antre de tout ce qui ressemble a leur incohérente indécision, ils en ont peuplé le néant de chimères qu'ils façonnent pour se faire peur et eux-même se rassurer, et s'éteindre inconscient dans l'ineffable; ils se croient innocent parce qu'ils ont cesser de trembler pour l'aimé, ils rebroussent chemin dans la lumière, tournent le dos a la révélation, et baisent avec le néant. Ils voudraient n'avoir jamais exister, mais ils n'ont pas le courage de le regretter vraiment. Voit maintenant celui qui perce la foule des somnolents, comme il est different, comme il peine a progresser a contre courant? ne dirait on pas qu'il porte un terrible poids? Ce sont les ténèbres  de l'avortement et les légions d'ames en fausse couche qui se referment derriere lui, en se séparant de la clarté lorsqu'il sourit a l'aimé, a l'extraordinaire rencontre révélée en luttant contre lui-même, en passant a travers la mort et qui transpercé recoit le baume de la disparition du temps en tes yeux sidérés; ce prochain visage sous le voile levé, en qui il met toute sa confiance lui assure une lisibilité de la fable inéluctable mise en lampe de conscience pour l'éternité au terme de la grossesse des mondes et des chutes de la cordée qui l'emporte loin du cloaque des siècles; voit son visage limpide comme une ame, jaillir de l'immonde, sculpté par la nervosité de l'illumination, ses traits sont des écritures de choix, qui l'ont précisé et affermit sur la page vierge et ouverte de tes caresses; observe sa ferme douceur inébranlable, elle fait trembler ton livre écrit a la va vite, voit comme il croit en toi plus que toi-même, voit comme l'encre du plaisir n'est pas une main ferme; le texte de l'instant n'est que confusion et rougeur sur le visage honteux, dont le texte n'est jamais aussi limpide que celui de cadre ferme du choix qui offre l'esprit des lumières a la pure transparence du coeur retourné aux cieux; voit, il ouvre les paumes, il est vainqueur pour l'éternité,  du ciel tombent les colonnes du temple stigmtisé et sa chair est lumineuse comme une armure resplendissante de l'aura singulier de la pure grace intérieure propre a la maturité de ceux qui enfin savent ce qu'ils aiment éternellement.

Les commentaires sont fermés.