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15/04/2014

Il n'y aura plus de nuit; et ils n'auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera.

Une force anonyme et couverte de toutes les marques du glorieux paraître dans les grandeurs visibles, commensurables et accessible a la comparaison, glisse entre les noms dénoyautés et s'invite au soucoupe des tapas a lamper de l'eau de vie sous les parasols plantés dans des rondelles de citron; entre les chaises et les banquettes, les jambes et le zinc, grandit l'angoisse de se perdre au moindre mouvement, l'aura naturelle noyée suis generis parmi les silhouettes perruquées qui passent pour briser les ténèbres d'une raie de lumière cathodique et disco,  retire sa main du feu au dernier moment; un motif de grille orne les sardines grillées sous une rondelle de citron vert; mais les pépins sont pour la boule a facettes qui contient l'inventaire des richesses tutrices de l'existence formée a l'or fondu du rêve dans son poids de gravité dense comme une feuille de papier froissé qui tombe a travers le trou de l'univers et déploie ses ailes sous le regard de l'imperceptible qui brouille l'air de l'individu seul avec lui-même pour qu'il murrisse de sensibilité défroissée aux injures des lumières qui traversent l'univers et qui sont dit-on l'éclat des yeux des dieux qui nous observent; sous leur regards, l'effroi défige l'etre de la connaissance pétrifiée, comme un laser dissous la malignité de l'adoration sans vie qui n'est qu'un sentiment faux de soi-meme, une excroissance de l'inquiétude qui cherche querelle avec soi pour se dénicher, face a la mort, plus forte qu'elle; tient bien mon ami les quatre bouts de la voile! en vue, le port des lumières! a quai, ceux qui n'ont qu'une piètre idée des vertiges et du tourment, et qui rit du fleuve de feu qu'ils traversent sans le voir, apprend qu'a quai sont aussi ceux qui ont besoin de produire de la douleur cathartique, comme un suc mortel , une fragrance de mort qui creuse les narines jusqu'aux odeurs de sainteté, comme on creuse un puits artésien a travers la roche la plus dure, a coup d'harmonique résonance du vide éclatant des paroles qui portent et qui viennent d'au-delà du temps; elles n'ont rien oubliées des souffrances et des neiges éternelles; et, sans qu'on lui montre les cas les plus extrêmes de la violence, de la douleur, de l'injustice, pour s'en rappeler comme d'un mythe évoqué par de grossières caricatures intellectuelles, son système de construction vital s'effondre et rit du produit général de la pensée, conséquence pathétique, seuil de sensibilité aux idées réelle, limite qui définit l'animal conséquence de l'anima, qu'une idée habite nerveusement, grâce au système général de transmissions des informations sensibles ou intelligemment lié d'amour a l'être, autant que l'herbe qu'il broute pousse dans les livres; par toute sa fibre il retrouve le détails de l'idée dans l'ensemble des signes qui retiennent sa vie a leur propre respiration, mais sa confiance au roman qu'il ne maîtrise pas, dément son inquiétude, l'amour ne trompe pas, il vit de sa propre vie, toujours a faire le point sur la situation globale de l'immixtion du temps et de l'éternité; bien sur il faut qu'il y ait un personnage; inutile de chercher a l'inventer, si le lecteur l'est aussi de sa propre signification incertaine dans l'immense jeu du monde ou il est entraîné loin de ses projets, qu'il apprenne que c'est lire le monde que de commencer par l'embrouiller, lire et non pas le déchiffrer mais lui appliquer la grille de parole, l'entrelacs mystérieux du scintillement fondamental des êtres qui nous discernent quand nous prenons conscience d'habiter Sa lumière.

 

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