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29/04/2014

note (en cours)

Le grésillement mondialisé est un bruit parasite de l'hunivers, par ou filtre la lumière du vide reliant deux plans hétérogène de l'imagination; la sphère symbolique de l'action dans le monde, du paraitre, de la manifestation de soi au regard des autres se distingue de celle dénuée d'apparence de l'intériorité, sphère subjective qui cependant est objective dans son plan de région eidétique coincé, prise dans l'étau de la transcendance devant laquelle elle s'évide complètement; peut-on penser que le rapport entre les deux régions d'être discernées par des processus eidétique et des dynamiques subjectives différentes puissent sans plus se recouper? 

 

 S'il n'y a pas de solution de continuité entre les deux plans, alors le renversement des valeurs dans le monde de l'imaginaire sociale devient un puissant levier, une matière nécessaire a la subversion, conversion du regard vers l'intériorité; mais cette subversion suppose que l'ordre du politique est celui de la négation de la transcendance, celui ou précisément l'intériorité comme subversion de l'imaginaire de la manifestation sociale de soi est une limite pour cette région eidétique de l'être; ainsi par exemple, la souffrance de la faute et de l'échec dans l'imaginaire sociale, devient l'essence même de la béatitude dans l'ordre de la foi. Comment concilier les deux? Cela revient a concilier Foi et Raison? le doit on, si toute conciliation doit niveller de manière plus radicale encore que le nivellement des valeur sociale l'abime de l'interiorité?

 

Bachelard a explorer diverse régions de l'imagination, mais qui a réellement sonder l'imaginaire de l'amour; l'evidence interieure de la foi englobe la réalité du monde qui se deposse en son centre comme un motif dans une boule a neige; au contraire l'imaginaire de la manifestation sociale veut poser l'individu au cœur d'un monde réel mais n'atteint pas la réalité de l'individu, il n'atteins qu'a une proposition d'intention signifiante que l'individu peut ou non reprendre écraser, effacer, contredire ou dépasser; en un sens la manifestation sociale de soi n'est qu'une propédeutique a la manifestation sans apparence de soi devant dieu; le dépassement de l'imaginaire sociale par la parabole religieuse est une progressive prise de conscience de l'intention signifiante proposé par le politique comme intention d'un monde cohérent ou l'individu échoue a s'inscrire, parce qu'il ne peut inscrire sa propre intention qu'en une autre qui fonde la sienne, qu'il répète comme intention transcendante faisant du monde un œuvre d'art ou le sens de l'œuvre n'est pas inscrite directement dans le motif comme le voulait encore l'imaginaire politique inconscient de la différence de l'intériorité et liant encore trop l'essence a sa manifestation directe.

 

Passer d'un imaginaire a l'autre c'est alors forcement accentuer la réalité de la souffrance qui décolle l'essence et la manifestation et ouvre a une intention transcendante qui a sa fin en elle-même dans la manière d'atteindre ce qu'elle commande eidétiquement. C'est pour cela aussi que la sphère religieuse pointe la contradiction entre les constructions de l'intelligence, le sens pensé de manière purement immanente et l'affectivité qui reçoit, éprouve dans l'ombre de la mort, déconstruit ce que l'intelligence voudrait saisir construit de manière inaliénable, indubitable et certaine. Mais cette contradiction cesse d'en être une si le telos de l'existence est d'atteindre l'absolu par le redoublement d'une intention transcendante, (désir).

 

C'est pour cela que Kierkegaard parle d'etapes sur le chemin de la vie et de sphères d'existence qui ne se recoupent pas; certes l'esthétique et l'ethique se retrouvent aussi dans le religieux, mais elle ne réapparaissent pas dans le mode de l'eidetique premiere de la manifestation de soi ou l'aune était la loi et le jugement des hommes; quand Paul entre dans Rome, c'est les menottes aux poings; quand Christ sauve le monde c'est sur la croix, quand, du point de vue de l'imaginaire sociale, il s'est lui-même bousillé un belle opportunité politique de devenir roi des juifs...etc....l'imaginaire social subvertit dans la sphère religieuse ne réapparait pas comme tel, au contraire tout fondement politique possible reposant sur la corrélation identitaire de l'essence et du phénomène disparait; une distorsion entre les deux s'inscrit dans la subversion de ce qui est accomplit par foi mais cette distorsion ou le phénomène apparait le contraire de son essence, est nécessaire a la subversion de l'imaginaire identitaire social pour que l'homme intérieure habite son désir davantage que le monde qu'il transcende.

 

 

Pour que l'essence soit conforme a la manifestation, comme le suppose a tort car sans présupposé le cadre eidétique général de la révélation ou cette identité serait possible, l'imaginaire social inconsciemment se croit déjà dans l'ouvert de la révélation, et il faut d'abord que l'individu démystifie sa propre déhiscence , choie hors du cadre social de l'illusion politique qui ferait de ce monde et de cette société la fin absolue de l'existence, (illusion dont on ne sort que coupable et fautif), pour qu'invisible devant dieu, épris, émue jusqu'à l'autisme , il devienne transit, le comment qui exactement posé donne aussi le ce que; alors et alors seulement, les réquisits imaginaires du social sont fondés, mais l'étant tout autrement que dans l'imaginaire in interrogé du politique, ils ouvrent a une éthique ou l'essence et la manifestation sont identique sur un plan qui échappe aux concepts de l'imaginaire politique et lui paraissent un monde absurde et irréel, un fantasme religieux.

 

 

 Il semble a premiere vue que le probleme essentiel du moi, son identité, soit d'abord un probleme politique; mais en est on si sur? certes une certaine identité découle de la mise en rapport des monades psychiques; mais est-ce l'essentiel, l'identité ne pourrait elle se produire aussi, tout autrement quand dans le siphon de la peur la dynamique psychique tourne et se concentre autour d'un axe essentiel qui n'est pas forcement une pulsion, mais peut tout aussi bien être un trou, une faiblesse, une passion, sans force propre; et dans ce cas la question de l'identité n'a plus une origine sociale mais eschatologique; c'est ce qui motive l'individu qui le définit dans son identité éternelle, c'est le motif a la racine de son intention.

 

L'anorexie est un trouble de l'imagination qui peut nous faire mourir de faim au sein même de l'abondance.

 

Contrairement au vacarme mondain qui implose et détonne en permanence sur le fondement fondé, le formant formé s'enfonçant en lui-même ne touche qu'a la mort tendue entre les contraires qu'aucun esprit vivant, fort comme Atlas ne peut mettre en rapport sinon par le vide et la mort ; car c'est le même atome qui scintille entre tes doigts et qui t'englobe de son aura, le même atome dont tu explore la différence dans le temps seccable infiniment ; le répéter ….l'amour le peut....mais si tu l'interroges il se froisse, se fripe et se fend comme une chose monstrueuse d’où s'écoule tout un cloaque de pieces indémontrable au fonctionnement de l’océan électrique parcouru d'innombrables micro foudroiements ; tu ne peux que lui faire une absolue et complète confiance tissant nerveusement la voie de la cécité claire ou prémisses et fin se rejoignent, quand la possibilité du verbe incarné aura a terme abolit sa propre possibilité. Or nous commençons par la quand nous aimons et que la fin jaillit au point de départ. Inutile de chercher en toi, l'amour n'y est pas ; tu n'es qu'un furoncle d'incertitude et de peur, une cloque de pue toute tremblante de manque d'assurance, tu es chair branlé par le doigts de dieu et toute ta science n'est qu'un leurre car aucune ne t'apprendras que tu es la vie des mensonges. Mais aucune langue humaine, aucune intelligence de séraphin ne percera jamais ce mystère de l'impossibilité du commencement stigmatisant la fin de la réalisation et l’œuvre achevée en esprit sans laisser de trace. L'univers est bâtie non pas a partir du son indécelable du verbe, mais autour de son ton qui est savoir et sensibilité entièrement convertible l'un dans l'autre. Ainsi serait il interressant de revoir, un « cœur en hivers » par exemple et de lire le film a partir de la sensibilité limite de Stephane ; sensibilité au seuil de la grandeur, captivé par l'ut absolu, qui loin d'être insensible, ne partage plus grand chose avec les écœurantes et insensées agitations des hommes qui n'ont de soucis que de l'apparaitre dans un monde devenu illisible ou les plus grossiers surnagent dans les eaux troubles de la vie sociales comme les plus forts dans les chambres a gaz écrasaient femme ( en l’occurrence Maxime, le parfait goujat, parisien vernis de pseudo savoir vivre que la perte de l'amour pour sa femme n’entonne même pas) et enfants pour atteindre l'ultime poche d'air sans nul égard pour la vie de l’intériorité. Rien d’étonnant a ce que des lors on multiplie a vitesse grand v et a l'infini l'abrutissant flux du divertissement qui emporte tout, quand l'attention de l’âme est décollé de la rétine de l’intériorité et qu'on apprend que ce qu'il y a de mieux en amour, le piquant est de tromper femme mari amant, puisque sans coup d’œil sur l'errosion intérieure ou se dessine la silhouette de ce que l'on est, on a plus qu'a perdre davantage encore son temps en façonnant un monde sans tonalité ou les arracheurs de dent sont roi. De fait, il est absolument évident, que si les hommes avaient davantage le goût pour la sculpture de l’intériorité et la connaissance de soi, si l'amour n’était pas seulement pour eux un piquant moyen de rependre la souffrance partout ou il peuvent mettre a leur service financiers, le monde serait certainement moins marchand et les hommes plus pauvres davantage comblés.

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