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22/05/2014

note (en cours)

Tout le monde se souvient depuis au moins sa terminale comment kant établie la liste des catégories de l'entendement qui forme la syntaxe de la pensée éclaircie par la critique, en partant des diverses formes du jugement qu'il trouve dans la langue courante et en s’étonnant de la possibilité des jugements synthétique a priori qui le conduiront a l’élaboration du schématisme transcendantal ; mais il y a une autre catégorie inaperçue par kant, celle du Paradoxe répondant a une syntaxe qui fait pli sur pli de la langue pour mettre le sujet pensant dans la vision de ce qu'il n'a pas lui-même posé et qui nécessite non seulement ce que Pringent caractérise fort justement « d’écart dans son propre ajointement » mais encore, un petit quelque chose en plus, qui rien n'est rien de moins que la totalité du réel aperçue au travers de la transparence dialectique du schématisme de l'angoisse maitrisée et vaincue, évidée, que le même auteur semble prendre a tort pour « la source de la poésie », alors qu'elle n'est au mieux que la forme de la conscience dépassant pathétiquement le solipsisme de son angoisse en se rapportant a ce qu'elle a sous les yeux et a porté de main , la réalité poétique de l'exister, qu'on peut alors seulement comprendre comme ce qu'on ne peut pas comprendre et qui est le "là" véritable de notre existence au cœur du miracle.

De sorte que ceux qui disent que,"Désormais la technique poétique renvoie à une physique plus qu’à une métaphysique.", ont bien raison, car la présence réelle au monde dans l’extrême confusion de notre temps nécessite plus que jamais la conscience de ses sentiments, l’évidement angoissé de la prise de conscience de son unique raison d'exister. Il faut laver dialectiquement les vitres de l'entendement pour se voir justifié performativement dans une existence de la passion qui tient du miracle et est indéfectiblement lié au sacré.

 Mais ce qui rend la chose très difficilement communicable c'est justement que la Paradoxe est liée a une sainte-axe qui scandalise par ses nombreux replis sur elle-même, la chair et le sang bouillonnant d'impatience de nos contemporains. Puisqu'il faut voir ni plus ni moins le réel et le monde a travers la suppression du sujet qui le rencontre et donc absolument cesser de jouir de l’immédiat auquel tous son très rigoureusement enchainé et attaché par la peur.

 

 

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