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01/07/2014

sans titre (en cours)

Au cap nous ne pûmes jeter l'encre tant les remous de la lagune ou les deux mers du temps et de l’éternité confluaient, formaient d'insaisissable remous menaçant de nous couler en brassant nos gestes par d’irrésistibles lame de fond qui enroulaient les drisses autour de nos cous, brouillant d’écumes les écrans de télévisons du cadre vaginal de maritime enfantements dans le vacarmes, des générations de souffrance en chaîne, ou l'histoire d’Adam se répétait autistique jusqu'à la confusion des mortes présences de substitutions avec les vivantes douleurs de la joie allégorique; de la préexistence de l’âme dans le ressouvenir de la forme parfaite du cercle de Menon, nous fîmes quelques bouées que nous leur jetâmes, mais en surnombres et étant nous même extrêmement ballotes nous ne pûmes tous les sauver par ces antiques oracles ; immergé dans l'eau limpide des pierres précieuses ils disparaissaient en s’enfonçant agglutinés comme une couronne mortuaire, liées les uns aux autres en d'horribles contorsions, et cette vision nous dessaoula d'un reste de naïveté païenne qui nous donnait le tournis; le mal était bel et bien plus profond qu'une simple opacité sur la cornet des chutes de l’âme car ils coulaient comme du plomb, comme des machines auxquelles auraient manqué un organe de distribution des tensions du ballaste ou un détendeur de psychopompe semblable a quelque ouïes cachée capable d'absorber l’oxygène de l'univers stérile de leur ipséité qui croyait recéler l'or du dieu vivant; si l'ironique permutation des extases du temps avait suffit a restituer la conscience de l’éternel malgré les changements moirés de l'inderterminé, ils auraient pu d’eux-mêmes marcher sur les flots de l'histoire ; le fait est qu'ils coulèrent droit dans l’abîme, certainement parce que leur liberté était trop lourde a porter, certainement aussi qu'un mal plus profond et plus radical les rongeait leur rendait impossible de s'aimer dans la distance ironique. Du fond des remous sous l’écume rageuse leurs corps sans vie s'amoncelaient comme les pigments d'un tableau de brume dans la nuit, qui prit vie au moment ou Bardot dit a Picolli qu'elle le méprise; l'appartement est une cellule amoureuse, le premier atome rayonnant de la lumière sans vitre, c'est un absolu de transparente union ou la barrière de corail du blond vénitien au tiers obscur qu'elle découvre en brisant l'idole, se heurte au chapeau cigare qui se veut Dean Martin, un âne dont elle ne sait rien, et se dissocie comme les planches de salut de notre esquif sous les coup de butoir de la colère sans borne du tiers salutaire et caché dans la forme de l'innocence crucifié injustement. Il y a méprise effectivement quand on se noie sous la masse océanique du triangle d'or ; rapport dialectique et perspective manquent quand l'aune n'est pas transcendante ; quand la paganisme pense a quelque chose qui n'est pas encore le concept réel de la pensée qui le dévoile, on ne peut que se noyer par manque de téléologie dans les organes du mort-vivant ; l'ironie ne peut suffire au commencement de la vie personnel dans l'absolu, ouvrir la porte que l'on franchit en passant au travers comme si on sortait de la pièce ou l'on entre est un humour qui s’arrête au seuil de la foi, parce qu'il ne peut suffire pour un établir l’événement ontologique de l’ipséité radicale qu'il désigne de loin seulement; rétablir le choix des armes c'est prendre le risque absolu du mal radical, la perte sans rémission de la joie absolue; par delà la confusion des savoirs, l'espace complètement évidé de soi de la subjectivité existante fonde son projet en courant le risque d’être tromper des le fondement, aimer c'est croire que l'amour ne trompe pas. Ce n'est pas le temps qui est cyclique c'est le saut sur place du devenir soi qui est centrifuge comme une toupie.

 

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