Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/07/2014

sans titre (en cours)

« L'inconnu m'interroge, d’où viens tu étranger ? » ; encore hagard hébété je fouille dans la boue de mes souvenirs les lueurs de noms accolé a des portions de lieux...mais un doute m'envahit ….je ne viens ni d'un temps ni d'un lieux, mais d'une maladie universelle de la liberté, aussi vielle que le premier instant de la volonté, une maladie qui est justement l'impuissance naturelle de qualifier le pouvoir qui précède le temps et qui ne peut se soigner que par la crainte et le tremblement ; a cause d'elle j'ai traversé des lieux et des temps particuliers, mais la ou j’avais planté ma tente le lieu et le temps avaient quelque chose de plus qu'historique ils étaient déjà dans leur présent un moment du souvenir éternel qui n'avait jamais eut lieu, un souvenir éternel inachevé qui ne procédé par de la mémoire, mais de l'avenir sans être un cycle quoiqu'il fut unique et en train de se former délicatement ou dans la violence déchaînée des malentendus et des incompréhensions due au sursaut de fièvre de la maladie de nommer ce pouvoir justement......je te parle , inconnu, d’où je viens et t'en parle en transparence a partir de l’absence de regret....étais-ce une monarchie ? Peut-être, peut-être pas ? Inqualifiable était le pouvoir de s'unir et de se désunir, se s’édifier et de se décomposer mais a mes yeux ce pouvoir était décapité, comme une république puis qu’aucun homme ne fut mon guide durant la traversée...était-ce une tyrannie ? C'est fort possible puisque le malentendus régnait partout …. étais-ce une théocratie ? Ma foi...il se pourrait bien que par certaines admirations ou la glaise informe de la volonté se forme, se fut aussi le cas ; mais les mots me manque encore une fois pour qualifier l'enjeu de la vie commune que nous avons traversé, et tu peux aussi bien la nommer fête qu'holocauste car ce pouvoir maladif est aussi bien tout cela a la fois, une force plastique indéfinissable autrement que par l'accomplissement de ta vie dans la forme du parfait renoncement...étais-ce une démocratie ? Je l'ai cru quelque fois, puisque souvent chacun contribuait a l'avancement d'un autre dans les voies de la perfection du renoncement qui transcende le monde, mais maintenant cela n'a plus aucune importance, puisque je te vois, puisque sain et sauf notre réunion nous ne la devons pas a un régime de banane politique inqualifiable mais a tout autre chose, auquel seul le nom de pouvoir convient quand il a glisser en nous, a travers notre confusion, comme un bouchon de liège remonte le poisson a l'hameçon, ferrant notre inconscience révélée depuis le fond des limbes par l’Être qui seul peut tout et aussi recevoir le nom du pouvoir..et tu le sais tout comme moi...

Les commentaires sont fermés.