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14/07/2014

Un dernier pour la route....

La liberté de l'entier relatif s’achève en un rite de passage a travers le désert mental qui fait du bien au nouveau né et allège la soupe maigre inaugurale des remous de grains de sable criblés pleine peau de gloire éternelle par les tempêtes plein cuir sur la vigie en tranche d'astre feuillus en pleine vapeur de pagination d'images et d'ombres tournant et retournant incessamment l'ondulatoire situation entre les états transitoires de mon indécision renouvelant l'incoagulation des idées fluides entre elles qui n'en finissent jamais de définir le sens, d'étirer la pâte et d'obstruer la réalité de la preuve de notre ignorance devenue consciente que la réalité qu'elle désigne ne se situe pas au-delà de la connaissance qu'elle a de son vertige a l’appréhender; chaque lecture est une éclipse kinesthésiquement reconstituée du tourment encagé, un point d’arrêt de Möbius arrachant par le regard solvant la tache aveugle de tout ressentiment de la réalité; la radiation vient en volume s'effeuillant sur la crête immobile du juge de paix de l'éternelle liberté mise a la page a tourner, par le pardon du concert sans précédent dans l'avenir, venu sans souvenir d'aucun passé, plus tendre qu'une pluie d'atomes éternels recevoir l'argentique éclatement du mélange déniaisé des souffrances avec une douceur surnaturelle qui laisse derrière elle, luire a jamais toute son orbe gigantesque de larme sèche creusée au trou du tourment ; astre d’étrange facture, sa colossale colonne de nerf a vif irradiant de sa frange barbare, toute lecture impensée du veuf océan des signes pris de stupeurs et alignés comme des poteaux électrique étirant le frisson sur toute la langueur des collines courant des Causses aux Pyrénées ; l'or en fine tranche de papier bible bombardé éternellement d'osselets retrouvant l'encre a tâtons et le bâton du corps oublié ou la main articulée du cœur lit a la baguette la pleine satisfaction du désir devenu conscient d'avoir obéit a l'ordre final de la chaire retrouvée; les milles feuilles du volume de la langue reliées in quarto gonfle le reflet de la flamme musculaire du drapeau vibrant entre le larynx et le palais ; passage obligé du livre crible de décantation vinification du verre soufflé délivré de sa livre de chair éparpillée; feuilletée peut-être pendue a l'œil du canal en expansion d'informations du présent manuel des filatures sans négoce, soucis bien ficelé s'efface, tissé de harpes délirantes parcourue de branches tortueuses et libres dans les ramures de l’étirement, comme un manuel suspendue par une ficelle a un bâton esclave du vent ; langue bien pendue a la baratte des souffrances radiées pour un instant suspensif du paysage informe de l’électrique amour, souffler le miroir des braises comme un outre souvenir restituée par la vacuité du pur renoncement reliant les nerfs du reliefs du désencombrement de la dilatation claire du souffle intériorisé de l'insouciance effroyable ; lire, dans les nœuds des serpents entre les pierres de la décharge noétique et les serres des aigles, le sabot caoutchouteux des éléphants laissant sur la congas ventrue de la genèse l'emprunte crissante des plis du lino de l'insouciance inconditionnelle posant un pieds ferme d'accouchée sur le sol de Dieu vibrant de félicité; lire c'est rejoindre écartelé et unis, le paradoxe du miracle réel, évidée de toute science, c'est naître en légèreté du fond le plus profond du puits de science renversé, c'est tomber du ciel en légèreté de nature insouciante dans les rets d'une éternelle qualité qu'aucun blaireau de touriste ne connaîtra jamais, c'est chuter dans le vide de la compréhension qui sait qu'elle ne peut pas comprendre jusqu’à toucher la terre, absolument réelle, et absolument ferme de la providence aux muscles encore froissés du monde ou le faciès divin semble une larve ridée de gastéropode glissant sur sa bave dans l'encre des ombres du midi étincelant.

 

 

Rien ne nous imprègne autant que le stress du fractal chemin par lequel on pénètre dans la lumière fracturée qui nous passe au travers ; et nous porte entre le labyrinthe des façades et les sentes des sous bois jusqu'à l'orée du trésor sur ton visage, des lacs de tendresse et de douceur s'y condensent dans le velours des biches et se mirent en forme réfléchies la réponse surnaturelle du réel langage neuf de l'amour torturé lapant en ces étirements cardio-dialectiques la coupe fraiche d’émerveillement de la première impression a peine née de l’éternité, soulevant la paupière du très profond sommeil des signes hantés de tourments détournés.

Apparaît un mur dans le vide de mon ombre ; circonscrite je peux m'y plonger, m'y perdre en chaque briques comme dans un véritable océan de pensées remuant la chaire incertaine de mes sentiments qui ne trouve réponse qu'en toi. L'appartenance se souvient de dieu entre les hommes quand ce sentiment a un commencement historique durable autant qu'une idée, puisant son intensité dans la douleur des métamorphoses du bouton de cœur flottant dans la cage thoracique des ondes chaudes de la matière des purges de toutes les faces de ton visage éclairé.

L'infinie précision des instants d'amour passés entre clochards et mendiants.

https://www.youtube.com/watch?v=E4Ab3vMIidc

L'infirmier de minuit distribue le cyanure
Et demande a Noé si le charter est prêt.
"Oh mec il manque encore les ours et les clônures
Mais les poux sont en rut, faut décoller pas vrai ?"
Et les voila partis vers d'autres aventures,
Vers les flèches ou les fleurs flashent avec la folie
Et moi je reste assis les poumons dans la sciure
A filer mes temps morts à la mélancolie.
Soleil, soleil,
N'est ce pas merveilleux de se sentir piégé ?

Paraît que mon sorcier m'attend à Chihuaha
Ou bien dans un clandé brumeux de Singapour
Mais je traîne les PMU avec ma gueule de bois
En rêvant que la barmaid viendra me causer d'amour
Et je tombe sur l'autre chinetoque dans cette soute à proxos
Qui me dit "Viens prendre un verre. Tu m'as l'air fatigué."
Laisse tomber ta cuti, devient ton mécano.
C'est depuis le début du monde que l'homme s'est déchiré.
Soleil, soleil,
N'est ce pas merveilleux de se sentir piégé ?

Adieu Gary Cooper, adieu Che Guevara.
On se fait des idoles pour planquer nos moignons.
Maintenant le vent s'engouffre dans les nirvanas
Et nous sommes prisonniers de nos regards bidon.
Les monstres galactiques projettent nos bégaiements
Sur les murs de la sphère où nous rêvons d'amour
Mais dans les souterrains, les rêveurs sont perdants.
Serions-nous condamnés à nous sentir trop lourds ?
Soleil, soleil,
N'est ce pas merveilleux de se sentir piégé ?

 

Rien ne nous imprègne autant que le stress du fractal chemin par lequel on pénètre dans la lumière fracturée qui nous passe au travers ; et nous porte entre le labyrinthe des façades et les sentes des sous bois jusqu'à l'orée du trésor sur ton visage, des lacs de tendresse et de douceur ou se condensent et se mirent en forme réfléchies la réponse surnaturelle du langage neuf de mes étirements cardio-dialectiques de l’émerveillement ; premières impressions a peine nées de l’éternité, soulevant la paupière du très profond sommeil des signes hanté de tourments.

 

 

 

J'avais encore le goût matinal du café en bouche et l'empreinte du volant collée au fond de la main quand je la portais a mes lèvres pour tirer une dernière staff sur ma cigarette que d'une pichenette je renvoyais au vide après avoir pressé sur le bouton, on/off de mon auto-radio. Les voitures noctambules de la veille éclairaient encore plein phare la salle de concert déserte, les tubes de verre lorgnant maintenant dans l'oubli résigné de leur vide immense et consigné ; revenir en arrière quand on entre dans la pièce solitaire de la poésie n'est pas chose si aisée qu'il y paraît ; redescendre sur terre s’avère même impossible quand la terre a disparu, quand on se retourne et qu'il n'y a plus rien derrière, quand la production de sens est suspendue entièrement a l'avenir et que le concert dure encore dans chaque fibre de nos membres devenu d'inutile mandibule a la pieuvre fatiguée et hagarde qui s’écroule dans un siège plein de bouteille vide, vrai cimetière de verroterie exacerbée sur leur propre aberration au milieu du vide immense des cloisons de la salle qu'on a confondue l'espace d'un instant, un instant seulement, avec les parois des cellules de sa monade. Ceux qui sont apparue durant cette transe de bénéfique confusion braisant jonction étaient tous des visages de l'amour indicible ; mendiants rudes, compliquant de douleurs l'amour de la transparence surtout pas fourguer a bas prix, mais, a preuve convaincante d'ondes folles illuminant les saillies des yeux fous et bornés a la dure injonction de perfection ; tous nous étions des atome en pleine ionisation de leur appartenance corps et âme a l'être. Chaque ride de leurs tressaillant attachement, se reflétait dans leur face qui semblait cuire sur un éternel feu d'émerveillement devant les paillettes de la création du melon. Des champs entiers démultiplié sériellement jusqu'à l'horizon reunissant les séquences du vergers de têtes humaines attachées par le cou a des fils de feuilles géantes roulées en bouton de fleur amazonienne évasant ses petales d'une pensée offerte a la pompes des abeilles tournant en spirale. En leur présence. Par définition le paysan voit l'infiniment petit a l’œuvre comme infiniment grand. Là est son vrai travail, sa véritable fonction, qui est bien alimentaire, mais en un sens symbolique tellement vivant qu'il semble, quand il contemple le soir son blond champ de blé ondoyant sous les velours du ciel, la certitude vivante de sa valeur future s'incarnant déjà dans le roulement harmonieux des moissonneuses rêveuses, qui demain viendront ceuillir l'avenir de la paix perputelle, sous la forme de cette certitude entièrement subjective, que le moindre détail pourrait écorcher vif, dépecer, contredire et infirmer a tout instant, mais qui etait aussi a cause de cette vulnérabilité imprimé en lui comme une force, selon que tout exprimer en lui et hors de lui, excatement la même chose, un univers unis dans ses versions, unis par un tel dérangement qu'il rend constatable, une distorsions des axe de la perception physique qui incline l'esprit a se rapporter a la terre comme a son origine, oublieuse d'une certaines façon, de cette autre nature de l'esprit, fort différente, et même contraire a l'ordre de la perception, qui ne peut percevoir ce qui se concoit de soi et par soi, et en desespere, tant que l'esprit n'est pas concue comme la reponse divine de l'esprit en l'homme qui trouve une terre sous ses pieds la ou manque la perception de l'inconcevable ; l'esprit se concoit dans ses perceptions, mais son desir reste entier de se concveoir a partir de son socle divin et non plus depuis le piédestal terrestre, la sensation de la machine alors survient, progressant de manière mathématique dans l'avenir des moissons de la sensation ramené au présent de la satisfaction perceptible. Désormais la satisfaction, son sens, composé et décomposé selon l'ordre des raisons et l'ordre des passions, qui la rende compréhensible, est perdu pour notre civilisation incapable de définir ce qui lui ferait du bien, incapable de penser le bien autrement que comme une chose dont se nourrit son pauvre cœur d'insecte affamé, et non comme dialogue de psychiatrique consolation dans la mise en ordre des émotions de la raison qui rendent la transparence de l'univers tellement détonnant que pour notre civilisation, il semble bien qu'en sombrant, elle ait emporté au centre de la boule terrestre le seuil de satisfaction désormais en dessous du seuil de flottaison oculaire.

 

 

 

 

 

Le va et viens des impressions me donne la nausée. On ne peut plus se voir dans l’œuvre des œuvres éclate quand l’œuvre désœuvre et engendre l'apparition de la transparente disparition a soi.

 

 

 J’ai essayé de lire honnêtement Heidegger, en tout cas au moins une partie de ce qu’il a écrit, mais je suis tout à fait prêt à reconnaître que quelque chose d’essentiel pourrait m’avoir échappé dans ce qui a fait de lui, aux yeux de beaucoup, un penseur réellement hors normes, non pas seulement du point de vue théorique et métaphysique, mais également du point de vue éthique et politique. Quand je parle d’un penseur hors normes, je veux dire un penseur auquel on ne peut appliquer aucune des normes que l’on utiliserait sans hésiter pour juger n’importe quel autre philosophe. C’est ce que le comportement des heideggeriens, au moment où a éclaté ce qu’on appelle l’« affaire Farias », me semble avoir démontré avant toute autre chose. Comme je l’ai indiqué dans le chapitre précédent, je reconnais également volontiers que, malgré tous les efforts que j’ai pu faire, je ne comprends toujours pas non plus ce qui a pu valoir à Heidegger la réputation de penseur de la technique par excellence, qu’il conserve encore aujourd’hui largement auprès des philosophes français. Et pour ce qui est de la critique qu’il formule contre la civilisation scientifique et technique contemporaine et, de façon plus générale, contre des choses comme le libéralisme, la démocratie, la rationalité, la modernité et le progrès, elle appartient, comme l’a rappelé notamment Habermas, à un répertoire qui est bien plus classique qu’on ne le suppose généralement dans la philosophie et la littérature allemandes de l’époque. Là encore, je ne suis pas convaincu qu’elle se distingue de tout ce qui a pu être écrit avant et après lui sur des thèmes de cette sorte par le genre de différence qualitative radicale qu’on a l’habitude d’invoquer. Enfin, puisque cela pourrait bien être le dernier bastion dans lequel cherchent à se réfugier les défenseurs de l’originalité et de la supériorité absolues de Heidegger, je ne vois aucune raison de le considérer comme étant à peu près le seul philosophe contemporain qui a été capable de comprendre quelque chose à la poésie et à la littérature en général, et qui nous fournit les instruments nécessaires pour les penser. Ceux qui profèrent des affirmations de cette sorte me semblent montrer essentiellement et souvent uniquement qu’ils sont bien décidés à ne connaître et à n’essayer en aucun cas autre chose. 

Jacques Bouveresse

 

Il avance chargé de doute vers le purgatoire de l'espoir ; sa pensée a franchit le cap du souvenir endoloris ; il se suppose pure joie sans tache qui se lave de sa langue comme un chat sauvage dont les voisins se demande : mais putain de merde a « qui » est ce débris ? Il est des miaulements de dieu sur la terre, qui valent mieux que rumeur sans esprit, dont il est dit, de mémoire de rue aussi, ainsi soit-il, qu'elles ressuscitent les formes du passé sous la forme d'une joie idéale pleine de fruits défendus comme le premier élément du panier de la nostalgie et du regret qu'eut la pensée de mettre bas ce qu'elle réunit en la difficile tache d'avancer dans l'existence autrement que socialement transplanté, d’équilibrer sa passion avec ses sentiments, d'identifier les deux natures distinctes que ne différencie que l’indifférence spirituelle ; sentiment de partage que forme aussi, la chair productrice de pensée sous la forme de peur; première qualité jaillissant de la chair a la fin des temps, quand la tonalité finale résonne des le commencement a travers la peau, dans la matière parfaite, plus parfaite que tous les soleils réunis sous une même tête, quand commence l’éternité, peur que n'efface que la liberté acquise avec passion comme une qualité éternelle pour un homme existant dans le temps, et que l'histoire développe et abrège, définit comme un commencement absolument de l'image de lui-même que se forme un autre a travers soi, le commencement de la recherche de la justification qui apaiserait le tourment de son amour, ne peut être qu'une présupposition semblable a un foi, la justification conceptuelle répondant parfaitement aux tortures physique de la culpabilité, qui arrache pourtant au tourment le secret de l'amour parfait, les délices de l'insouciance de l’inconditionnelle fidélité, dont les effets perdurent au-delà du temps jusque dans le présent de la présupposition develloppée, qui ne cherche plus sa propre justification dans le tourment désincarné ou ne se trouve que le brouillon de la formulation possible de son projet de certitude consciente de l’éternité, retourné en plénitude de pensée envisageant l'avenir comme s'il s'agissait de l’éternité, comme si on était présentement vainqueur du temps, ou en tant que passion déchirée contre elle-même, prisonnière de l'amour propre de son tourment quelque part infoindé la créature mal synthétisée se voit partout le cœur resté a quai dans les brumes sordide de l’envoûtement gagnant grimpant dans les nuées avec des bêtes de cauchemars; nul part de regret dans l'intercalaire de la marche qui s’évente et soupir une médiocre prière, pas même capable de borner l'espace infini du temps, d'un commencement, d'un gué repentir immense réunissant malgré leur incommensurabilité, l’idéal et le réel, en pointant directement sur la pierre qui empêche le pont de se former, par ou l'on passe par dessus soi-même et son orgueil blessé, relevant la tête enfouie au fond des océans jeter un regard pur et confiant dans l’éclatement de toutes les directions; une liberté, un désir ardent de vivre pour la justification qui dépose le moi sur terre comme son sceau, et repose en lui, par avance compressé par l'absence sociale de temps en la présence asphyxiée d'un dieu, dans la présupposition de l'espoir résonnant de toutes les tentations propre a l'amour des tourments ; huile rance de la machine, portant partout sa fureur nocturne comme un auto-référencement, insuffisant a assuré l'auto-similarité du corps spirituel autopsié mathématiquement, réduit au rien insignifiant des déchets tout juste bon pour la littérature, et au pire évacué dans les épreuves du temps ; l'ennui, l’indistinction des temporalités est semblable a une lettre sans chair, qui elle-même, n'est pas différente du temps, mais peut en faire abstraction qu'en se livrant a des taches dont la finalité transcende réellement tous les temps ; l'ironie étant qu'on ne peut pas savoir si la présence immédiate n'est pas aussi alors devenue le contenu réel de l’éternité qu'on cherche a rendre présente en la choisissant pour tache dans le temps ; car l’indifférence au temps, advient avec la passion qui équilibre chair et pensée dans une unique passion ou corps et réflexion luttent et parfois s'unissent dans le concert d'une troisième chose qu'il ne sont ni l'un ni l'autre séparément, qui qui est le deux quand on lui laisse du temps pour oublier le temps qui la marqué très profondément, et qui peut très bien avoir eut son temps, et passer comme si de rien n’était, s'évanouir comme partie du temps alors qu'une totalité neuve du temps apparaît ou elle aura disparu comme part inquiète, sente secouées d'ombre, chemin chargé de désespérant lacets masquant le purgatoire de l'espoir, ou rené conceptuellement pour la pensée aussi bien que pour la chair leur mise a égalité, quand de la passion aura disparue les tourments de la partialité, qui forment le détail apaisant de la totalité a moindre échelle sacrifiée, et que l'errance sera banni du cœur de l'affamé, quand émergera l'oasis d'une qualité éternelle de l'esprit mettant chair et pensé au diapason de la vérité qui les unis; sortie du contrôle des temps ou sans passion, sans étirement, chacun courre chaque jour le cent mètre, qui a son champion chronométré, son idole incontestable, on peut a nouveau dilater le magma galactique de l'extase, ouvrir aux forceps du concert recherché, le vagin par ou né la raison et son chant de lumière immodérées mettant en jeu la faculté étrange de se tourmenter qui grandit en nous héréditairement comme un organe monstrueusement mal formé.

 

Vous dites redonner la confiance...mais la confiance n'est pas une forme vague de l'esprit qui peut se décliner a foison, la certitude qui apaise, la vision qui habite toute sérénité envisageant l'avenir sur terre depuis tous les effondrements surmontés et qui s'efforce coûte que coûte de rejoindre ce point, de s'y enté, n'est que l'expression de la certitude de l'immortalité et ne peut se conjuguer a un monde marchand qui profite d’incrédulité que sur le mode de la condamnation inflexible sans ressentiment de connivence peu avouable; la confiance n'est et ne peut être que le soulagement progressif des douleurs de la parousie, l'assomption en nous de la certitude de l’éternité qui en précède logiquement la réalité en esprit.

 

Ce qui scandalise la raison, hormis l'identité du corps et de la pensée pour l'esprit éveillé a sa réalité propre c'est justement l’éveil a son propre fait d'être dont la réalité est en un sens plus que certaine, tout en étant absolument insaisissable, effrayante parce qu'absolument indéterminé, propice a tous les malentendus, et aussi, en substance capable de renverser toute chose, tout fondement en nous ; la raison se scandalise d'éprouver une telle passion qu'elle ne peut pas conceptualiser parfaitement même dans un système des plus aboutie et des plus échevelé du génie logique allemand, sans dissoudre son propre sentiment d’être réel, c'est ce qu'en terme gourmet de gastronomie érotique on nommerais fondre d'amour, comme les mystiques parlent de liquéfaction de nos eaux dans les eaux de l'esprit de dieu, le scandale n'est pas que colère, il est aussi, en soi, très subtilement, ce sentiment, qu'on pourrait dire océanique quand il efface le présent de la certitude pour ne laisser qu'un vide abstrait formant une lucidité inconsciente et sans repaire ; et dans ce cas il se purge pas lui-même entièrement aussi la colère n'accomplit elle pas la volonté de dieu, parce qu’en dernier ressort elle ne mène qu'a la vengeance qui laisse la justification du deuil par le meurtre former son cancer d'insensibilité au cœur de la chose sensible par excellence ; aussi le scandale emprunte t-il d'autre voie pour vider son abcès de ressentiment envers l’incompréhensible ; il peut nier toute beauté, voir le mal partout, mais n'en retenir que ce qu'en retient l'humour, une note spirituelle en bas de page du texte essentiel laissait dans l'ombre de la haine ; et ce n'est pas l'intransigeance en soi, même envers soi qui est la règle pour la forme de la conscience éternelle, c'est la reconnaissance sensible de la raison en elle-même, la reconnaissance de la cohérence des passions dans l'emmêlement des sentiments qui pousse a vouloir faire du sentiment de la plus grande transparence l’âme sensible de la raison ; mais la est le plus grand problème, le problème que toute conscience affronte sans carte et avec souvent de mauvais manuel ; la difficile tache de se reconnaître dans ses sentiments, quand en se formulant la certitude vire en incertitude, quand la formulation de la question du chemin posé par le touriste hagard et paumé planté devant le policemen de faction, se transforme sitôt énoncé, ou au fur et a mesure qu'il l'énonce en une certitude qui soudainement achève le sens de son voyage par les ports et aéroports sur les ondes de l’incertitude, en une absurde présence de cette certitude qui n'est qu'un tout premier sentiment de l’éternité, encore sous-développé, éprouvé en un lieu étranger ou il pose avec certitude la question du motif de son voyage de justification au garde champêtre ou au berger qu'il croise sur sa route ; justification dont la formule impensée et apriorique en soi est le soucis, l’inquiétude, que la réflexion, sainte faculté, touche a tout de l’être là retourné comme une crêpe au plafond suspendu de la transcendance, qu'il enverra aussi peut-être sous forme de cartes postales écrite a ses proches dans une langue inconnues ignorant la Bretagne dont il parle de la beauté avec tant d'emphase qu'on croirait la connaître et la toucher alors qu'on n'y a jamais mis les pieds; d’où qu'il vienne il s’arrête, il a perdu le sens ; les choses sont la mais elles ne signifient plus rien parce que le temps s'est arrêté ; il touche alors au sentiment de l’éternité qui est aussi le sentiement de corps en soi, l'oubli (selon la profonde intuition greque), idem pour le temps, fracturé dans la fractionnement social il s'interdit de disparaître quand toutes choses sont liées, mais l'absurdité de cet effacement soudain ne paraît qu'en alterant aussi les significations courante leur train quotidien et prosaique ; qui son tour relance l'angoisse sur la piste de la transparence dont le premier élément est acquis dans le cœur synthétique de chaque sujet parlant et éprouvant l'esprit dans le déséquilibre de la chair et de la pensée ; mais cette fois, l'insignifiance ne dissous pas ses effets dans la reformulation d'un ordre, mais dans la projection d'un avenir ou rien n'est encore, et qui comme un quai attend que le voyageur embrasse les deux rives de la différences radicale qui le change en lui-même touchant au port ou la justification qui lui échappe durant toute la traversée cesse de n'être pas aussi sûre

il est certain que de cette règle de lucidité de la passion aveugle on ne peut déduire absolument aucun ordre politique, sinon celui de la simple responsabilité d'une injonction de transcendante réalité pour une certitude de l’éternité réfléchie d'incertitude traversées. Elle ne peut que s'accuser pour se retrouver intègre ; s'accuser intégralement pour briller intégralement gracié; c'est la joie du troisième genre de connaissance, celle ou le conatus se connaît lui-même intuitivement; la certitude réelle au lieu de simplement se dissoudre dans le sentiment d'incertitude quand la langue humaine tente de formuler du vrai et du certain, se retourne, selon l’ordre d'apparition la présupposition des êtres vrai, advenant a leur connaissance éternelle, et forme l'extase de l'avenir en se séparant conceptuellement d’elle-même, en envisageant et intériorisant la possibilité d'une différence essentielle dans l'ordre du devenir, un saut qui adviendrait comme une rupture avec soi-même, qui déterminerait une qualité inconnue, nouvelle et inouïes ; l'avenir n'est pas une extase naturelle du temps, il est une fonction de la langue qui pour parvenir a son objet doit poser la réalité d'une différence qualitative dans un même être, l'avenir exprime la possibilité d'un rapport a soi d'un être capable de devenir entièrement différent de lui-même, capable de se transformer ; pour le meilleurs et pour le pire ; cela signifie que la langue possède la capacité du scandale, la connaissance d'une difference absolu qui excede les capacité cognitive et sensible de l'homme quoiqu'elle trouve dans les floraisons et la cendres des fleurs des matiere ou elle peut commencer seulement a entre-voir cette différence qui a terme se joue dans le partage entre l'ivraie et les gracié de la connaissance ; la langue porte en elle plus que ce que la raison peut comprendre et former comme connaissance, concaténations d'idée et de motif sensible, la capacité de rompre le déterminisme du temps, de dire le miracle du changement de qualité ; chercher a changer l'ordre politique des choses est louable certainement, mais cette volonté du mieux, du bien pour soi et les autres, il faut d'abord la montrer a l’œuvre en un être, or elle est ce scandale du saut qualitatif que la langue est seule capable d'embrasser comme un ensemble de sens uniques formés des strates de significations opposées et multiple; le point de vue du changement lui ne change jamais ; il ne se dit pas en mot, il ne peut se dire parce qu'il lui arriverait alors, ce qui arrive a la raison quand d'une position certaine elle veut introduire la clarté et la transparence de la réflexion, et qu'elle dévisse du verbe comme un alpiniste dans ses mots, et se retrouve dans la glue de l'incertitude pour avoir voulu exprimer le contraire ; mais cette certitude s'exprime dans l'extase de l'avenir elle-même, projetée depuis l'un se signifiant dans la langue, perdue et retrouvée depuis le fond du désespoir de la fracture ontologique ou la similarité de l’ipséité se noue par la rupture temporelle introduisant la possibilité d'une difference qualitative; notre temps a essentiellement perdu cette capacité d'effroi devant la discontinuité sans laquelle il n'y a pas de mouvement, de devenir ontologique de l’ipséité, mais seulement un permanente et désespérante tautologie fermée sur elle-même, incapable d’éprouver ce qui lui tient pourtant le plus a cœur, éprouver dans le temps autre chose que la redite d'une plate sensibilité d’électrocardiogramme mort, mais une réelle impression de l’éternité en se risquant dans le vertige et la perte de soi; et les morts brulés vif, les innocents tués par balle, les pendus, les écorches terroristes, les guillotinés, décapités, dépèces vivant, les exécutés dans l'aube froide, les lapidés sur les terrains de football, les écartelés de toutes sortes, les agonies rediffusées en mondiovision n'y changent rien; si devant un tel spectacle personne ne bouge, rien ne change, que peut on faire de plus? Rien la coupe est déjà pleine et le monde devenu très lourd s'enfonce en spirale dans la nuit de sa chute vertigineuse dans la dure absence de compassion universelle et impartiale; le monde comme synthèse d’âme et de corps par le politique, par la poursuite des finalités terrestres restées in-critique ne peut qu’éventer le sommeil trouble de la conscience; l’éveil a la finalité surnaturelle de celle-ci advient dans la dissolution du corps politique ou ne se joue qu'une axiologie partielle de la parousie de l'ipseité dans lexigence ethique de la manifestation de soi dans les formes du général; formes qui en se brisant introduisent l'angoisse réfléchie de la rupture qualitative dans la déréliction individuelle ou il devient possible de trouver dieu en se transformant radicalement; alors l'existant a son commencement dans l'avenir ou il se projette sans que rien dans le temps n'apporte de changement a son amour , et il se rapproche de la béatitude dont il prend peu a peu conscience a partir de la racine, goûte le fleur de sel du premier instant; ce qui change alors c'est que le politique n'est plus la catégorie supérieure subsumant l'ensemble du genre humain sous les finalités terrestres, parce qu'en se transformant, l'individu a intégré le politique, l'exigence de manifestation de soi dans une finalité qui le dépasse et en fait un moment ironique, partiel, ou mieux humoristique de l’épiphanie intégrale de soi devant dieu; ce n'est plus l'unité des contraires, ni l’étrange déséquilibre entre la chair et la pensée en devenir dans la passion qui le trouble, mais c'est l'esprit qui veut établir la synthèse, aiguise l'amour de son tourment qui doit disparaître absolument pour que règne en lui toutes les extases du temps dont la position, la phase est de rendre le présent infiniment transparent, comme si déjà, existant, nous ne nous apercevions plus sur terre cultivant nos gratte ciels entre les rivières d’orpailleurs comblé au goudron et a l’asphalte, mais comme si c’était la jungle primaire et les fleurs éternelles du jardin en dieu qui nous observaient, par les yeux des façades plein d'un malentendu sur leurs intentions qui réitérait absolument en nous leur don dans la décision a chaque instant reprise a l'inattention.

 

 

 Ce n'est pas un ordre politique qu'il faut recréer, mais d'abord et avant tout un ordre de l'intériorité qui ne se limite plus, pour son salut et son éternelle compréhension, a la seule exigence de la manifestation de soi devant les hommes ; le pouvoir politique n'est pas l’être en dieu, qui est un ordre des concepts et des catégories, une pensée et une sensibilité qui est l'expression du vrai soucis du salut de chacun nourri de providentielle manne; et a l'inverse l'expression de l'amour a une apparence politique trompeuse ou il semble que la finalité en soi de l'amour possède une expression définie autre que l'absolue imprévisibilité de la liberté;   un régime du soucis des realites terrestres ne peut devellopper un systeme entier de l'etre de fait d'une telle liberté imprévisible qu'en la rendant irréelle (et en cela la tyrannie ne fait que reproduire le scandale interne de la raison face a la réalité de l'esprit qui disparait des qu'elle se nomme et croit se saisir) ; est-ce a dire qu'il n'y a pas de politique possible? non, mais que son rôle est bien plutôt de faire paraitre l’être paradoxale de la liberté révélée que de vouloir organiser cette liberté qui repose sur de tout autres fondement que celui du pouvoir induit de la vie grégaire; faire paraitre l’être de la vérité ou se lit et se relie le sens d'un désir dans sa réflexion inquiète et angoissée s'ouvrant a la liaison d'une unité supérieure a la réflexion, cela ne se fait pas le dimanche a l’église, ni sur écran géant au cinéma, quoique quelque chose de sporadique puisse y paraitre; cela se fait transversalement partout et nulle part ou chaque fois quelque chose se prend en compte dans l’inquiétude de la matière subjective se transformant en elle-même sans devoir se confronté a la simiesque similarité des idoles, qui rendrait le paradoxe du politique, gérant des réalités qui essentiellement le dépasse, consciente ; il n'y a que chez les rats les chiens et les chats que l'individu est subsumé sous le général; et ce qui différencie le genre humain c'est bien que l'individu y soit supérieur au genre; rendre possible et conscient se renversement en chacun est le rôle spirituel essentiel du politique; car au fond le politique a l'heure qu'il est de grand désarroi et de grande confusion, semble sans cesse débordé par lui-même, semble une chose inconsciente malmenée par ses symptômes obscures qui la travaillent sans qu'elle puisse se donner une forme définit et consciente ; c'est que le politique n'est pas une fin en soi, il n'est qu'un instrument au service d'une forme de communion dont l'expression lui échappe puisqu'elle est , en son entéléchie, l'individu aimant (aimer signifiant ici seulement, vouloir le bien d'un autre); s'il est une expression de la forme éternelle il ne peut qu’être une inquiétude qui attire, parce qu'en elle se masque quelque chose d'essentiel, et repousse parce qu'en tant que forme elle n'est qu'un avatar, un moment dialectique intermédiaire ; la est toute la complexité du politique, réalité a la fois sérieuse et dérisoire, expression d'un être ensemble qui n'est pas en dieu quoiqu'il soit déjà un lien réel entre les hommes encore inconscient. Et certainement en va t-il du politique comme de l'angoisse, du corps et de la pensée et du temps, c'est qu'en devenant ce qu'il doit être, il disparaît dans l’égalité reconnu entre tous les liens inscrit au cœur des vivants.

 

Aujourd'hui j'ai fini d'installer les ruches sur les melonnières, et au détours d'une contourniére je croise la gérante de cette énorme exploitation qui cultive dans les deux cents hectares de melon ; je m’arrête tailler une traditionnelle bavette de cinq minutes, je suis exténué en nage, elle elle jubile littéralement.. « Ah !! monsieur R. quelle année ! bon sang on nage dans le melon !! surtout servez vous n’hésitait pas... ! »Je la remercie poliment, j'ajoute que je n'aime pas chaparder dans les champs, mais que je me suis deja servi dans les bords de champs et les invendables qui a mon sens manque encore un peu de soleil ... elle me répond que les taux de sucre, d'eau, d'acidité sont dans les normes sans aller jusqu'à dire que je ne sais pas les choisir et tout en masquant, ce qu'elle a de plus en plus de mal a cacher au cours de ce bref échange, que peut-être elle ne cultive que de la merde... elle me quitte dans son gros quatre quatre pour rejoindre les semi qui font la queue pour charger au manitou les palox rempli a ras bord, en me disant de surtout bien dire a monsieur J. de venir prendre lui aussi ce qu'il veut sur les parcelles...entre temps je finis mes visites, et sur le chemin du retour je croise justement monsieur J...on s’arrête pour la traditionnelle bavette de paysans...je lui rapporte ce que m'a dit la gérante...il me rétorque qu'il y a deux mois qu'il en ramasse tous les jours qu'ils ont tous fini aux poules, et qu'au fond ces gens ne sont pas de agriculteurs mais des laborantins chimistes...

La commence le règne de l'argent qui déploie ses tentacules d'indifference depuis les sommets de la finance jusque dans l'absence de goût des fruits de la terre ; tout ce qui pousse le long de cette racine n'est que pure apparence ; les melons sont splendides a voir et a les sentir, on s'y tromperait ; pourtant ce ne sont pas des melons, ce sont des synthèses chimique de molécules reconstituées ayant l'apparence du melon parce que leur précipité réactif est un processus qui se plante en pleine terre plutôt que dans des éprouvettes ou ils furent imaginés mais qui ferait mauvais effet publicitaire; c'est tout...avant...avant que cette firme n’écrase la production a taille humaine, a l’échelle du goût et de la raison sensible, chaque ferme de ma région avait ses quelques ares de melons ; plutôt dentelés du coté de Bélbeze, a croûte lisse sur les coteaux de Beaumont ; comme aussi chaque ferme avait ses quatre ou cinq ruches, son arpent de vigne et les fûts dans la cave sentant le souffre, son abricotier son bois et son puits ; chaque ferme était une mythologie a elle seule, une corrélation par le travail et la vie entre les extrêmes écarts de dimension de la réalité extatique; désormais les pierres vides d'habitant s'en retournent a la poussière ou finissent en rêve bon marché, en auberge a touristes qui ne sont pas plus habitant de la terre que le melon de synthèse n'est le produits d'une culture plein champs. Tout cela pour dire que ce monde est devenu désespérant non parce que l'ordre y serait chaotique ou illisible, ou absurde et incohérent, mais parce que tout simplement il est exsangue, dénué de vie, hormis cette globale et planétaire passion pour l'argent qui déroute l'humanité de sa vocation divine a la vie.

Le tracteur se positionne en bout de parcelle puis s'apprête à en longer la bordure. Quelques instants plus tard, le conducteur lâche le volant et se concentre sur l'épandage tandis que le tracteur continue sa course, automatiquement et avec précision ; une précision gérée par les satellites du GPS (global positioning system). Ce qui pourrait passer pour de la fiction est désormais une réalité bien tangible. La trentaine d'agriculteur conviés lundi près de l'aérodrome Millau-Larzac par la Cadauma et John Deere pour la présentation - la première dans le Grand Sud - du nouveau système Auto-Trac conçu par le constructeur américain, peuvent en témoigner.

« Jusqu'à présent, les tracteurs étaient dotés de systèmes GPS manuels, c'est-à-dire que l'agriculteur suivait des indications sur un écran. Là, avec ce système automatique, déjà en vigueur depuis un an aux États-Unis, toute son attention se concentre sur la qualité du travail à faire, sur l'observation des cultures, etc. et plus sur la conduite », explique Stéphane Rabier, chef de produit AMS (Agricultural management solution) chez John Deere.

Le paramétrage est simple. L'agriculteur repère deux points A et B sur la parcelle à traiter puis entre les données dans une petite console. L'ordinateur et le satellite font le reste. La précision dans les passages (10 cm !), la suppression du jalonnement permettent un gain de productivité évident tant en carburant qu'en produit d'épandages ; et aussi un gain de temps appréciable et un confort de travail (on peut travailler la nuit tombée).

« Le système était jusqu'à présent réservé aux tracteurs à chenilles ou aux très grandes exploitations. Maintenant, il est disponible pour les tracteurs de série. John Deere est le seul à le faire mais nos concurrents vont sans doute nous suivre pour proposer des systèmes automatiques eux aussi », explique M. Rabier.

La depeche du midi

 

J'adore la depeche parce qu'il n'ont pas peur du ridicule vue qu'il n'ont aucun humour ni aucun sens de la contradiction ; surveiller les machines qui nous surveillent pour garantir un maximum d'efficacité publicitaire au constructeur de machine leur passe sous le nez comme un tour de magie...c'est pourtant le monde a l'envers, l’utilisation de l'agriculture a des fins d'auto-promotion sans fin de la technicité vampiriste...mais ce que bouffe le salarié polonais on s'en fout, savoir si ça ouvre son esprit ou si cela le referme et cloître sa sensibilité d'anorexique dans les troubles de l'imagination mise au chomage, qu'il refoule a coup de vodka au quart de pause entre les trois huit ça n’intéresse personne ; en tout cas pas la société john deer qui bien évidemment écrase, statistique a l'appui toute performance manuelle, désœuvre le paysan, le jette dans une logique de l'orgueil qui de temps en temps encore transpire d'un antique soucis du fruits de son amour, quand fermant les yeux sur la fascination du moteur immobile et invisible satellitaire, il en revient a goûter ses œuvres et a se poser la question du sel.

 

La dépéche est bien le plus mauvais journal que je connaisse ; on se demande même comment ils font ceux qui le produisent quotidiennement pour rendre possible le fait qu'un tel alignement de mots ne donne lieu a aucune pensée , on a ici affaire a l’anti-thèse du travail poétique ; les mots ne sont pas là pour remuer les consciences, mais pour lénifier, redorer en permanence le blason de ces vieillards putride qui tiennent la région sous leur coupe depuis pas mal de génération; tout l'impensé que soulève ce labour de signes au socle rouillé n'entame jamais au-delà de la preuve d'allégeance indirecte aux pouvoirs en place ; c'est la feuille de choux des petites autorités et le grand vecteur de la centralisation des esprit a la domination marchande a laquelle tous sont adoubé ; et pourtant il s'en vend des tonnes chaque jour, de ces lettres creuses pour esprit creux ; et il y aurait tout une véritable analyse du statu ontologique d'une région de France a faire en décortiquant la région des essences noétiques ou elle place la réflexion en l'enfermant dans cette auto promotion permanente des éternels gagnant au jeu de la loterie démocratique truquée ; leurs mérites, leurs actions les plus concrètes pour la nation consistant a couper le ruban d'inauguration d'une nouvelle salle des fêtes avant de dévoiler la ridicule œuvre d'art d'un artiste au tarif exorbitant, y sont consignés et détaillés comme les actes des apôtres, dans leur moindres détails, avec un brin d’émotion mettant toujours en valeurs non des consciences en plein examen de vie, mais ces sempiternels substitues, les représentants de la république, forgés sur pièce a partir de l'aune des apparatchiks du pouvoir du coin dont ici chacun connaît tous les abus dont le journal n'est que le paravent. C'est seulement pour des existence médiocres, des vies a l'intensité essoufflées que le langage journalistique de région a une valeur de miroir ; pour tout esprit un tant soit peu critique le moindre article dans la dépéche est un scandale, un martyr ou la raison risque de mourir étouffée. Tout ce passe comme si, pour que la paix règne dans une région du monde, il fallait fermer sa gueule accepter que la complète médiocrité règne entre les hommes comme si toute région de l’être habitée par les hommes devait nécessairement exclure la remise en cause des privilèges indues, la critique de la bêtise et de l'aveugle soumission au naufrage de la conscience ; comme si la langue du coin, n’était plus celle de la conscience, celle du dialogue, mais celle de la comédie a laquelle chacun se prête, et qui ne correspond plus a aucun organe réelle d’appréhension dans l'humain, ni sensible ni intelligible, comme si, loin de son centre mystérieux la langue et la conscience s’écartaient l'une de l'autre et qu'a la place de la vigilance essentielle, on avait troqué un assouplissement de la réflexion de bon aloi, identique au sommeil . Si on devait déduire l'ontologie et la théologie qu'implique un tel usage de la langue, si on voulait encore a l'inverse former une image du monde a partir des faits de langue, a la manière des philosophies du langage, certainement qu'on s'arracherait les cheveux en se demandant comment il est possible qu'avec aussi peut d’épaisseur il soit possible qu'on parle d'une réalité a quatre dimension, et comment il est possible qu'avec autant de mots on puisse donner une impression du réel aussi pauvre sémantiquement. L’herméneutique est la pourtant, mais fonctionne a plein régime dans la digestion de son propre vomis insipide seul plat réchauffé resservis en permanence.

 

Le paquebot était fin prêt dans son emballage de brume pour son voyage vers les états-unis de la conscience révélée ; ce n’était pas le Titanic rutilant comme une guirlande de noël sur l’océan qui emmènent dans sa barque des mort la vieille humanité lasse au cimetière de charron ; il n'avait rien d'un palace flottant sur lequel on s'embarque sans éprouver ni la peur du naufrage ni les nausées de la houle ; il n’était a quai qu'un débris de bille de bois flottant comme une nappe d'huile au reflet de fer et d'acier, brassé par l'onde aux alentour des ports, et il fallait plus que du courage pour mettre un pieds sur ce radeau de fortune quasi inexistant ; au mieux était-ce un atome d'une chose a venir, mais le capitaine le savait, et l'expliquait aux passager du vent, qui pouvaient voir dans son regard inquiétant de calme et de sérénité, sous son haut front dégagé, cet iris décomposé en une myriade de scintillement qui témoigne de la brûlure des visions de ceux qui ont vue l'Un au commencement absolument indéterminé ; ce regard plein de neige recouvrant les saillantes pierre de inquiétude qui dans le squelette flottant de la baleine voit venir la coque de chair et tous les organes du vaisseau s'assembler avec la marche en avant de la certitude sur les flots, quand au fur et a mesure que l'arche se remplit de ses passagers, des cédilles de lettres lumineuses semblant de la mousse verdâtre et du lichen ocre, recouvrent de pulpe vibrante la matière du miracle ou se nichent les câbles d'aciers, les rivets du maillet au poignées frappant, les manilles et les cordages tressées, jusqu'au coup de sifflet qui retentit quand les gaz s’échappent des cheminées foulant l’océan vers la création ; la nue vertèbre d'acier, cette coque de noix ciselée qui remontait du fond des ages comme une épave oubliée prendrait chair au cours du voyage de notre foi par le fils de la coque qu'elle tisserait au fur et a mesure des avancées de sa flottabilité sur le chemin de la perdition, fils qui pendait au soleil de demain perdu sous l’écheveau d’écume hostile; sur le pont le premier dégradé des opérations criait dans le désert : Venez, venez tous, vous les affligés du mur, les handicapés du désir, les mal formés du cœur, les aveugles du progrès, les colimaçon du devenir, le rafiot n'a l'air de rien, parce qu'il n'est rien que le fruit de votre espoir, l'essence de vos souffrances le bâtie dans l'alambic des joints entre les briques par ou nous passeront comme des caps en vue d'une nouvelle image de votre psyché scintillante ; les états unis de la conscience rayonneront d'un soleil nouveau qui chassera toute l’imperméabilité des ombres de votre mémoire...embarquez ! ...on vous a dit que vous deviendriez comme maître et possesseur de la nature...nous nous vous disons que vous vous laisserait créer....nous remonteront les fils du chaos quand son astre premier soulèvera nos paupières en méditation, et nous brûlerons les anciennes sagesses dans le cilice de notre imagination en ébullition, et de nos âmes surchauffées naîtrons les chairs de la gloire éternelle, la sensibilité sibylline de la proximité des astres a la lumière, loin des preuves incertaines qui fusillaient nos fables et nos ailes et qui nous rivaient dans l'antarctique gelures des fers au pieds éloignés de la vision du feu qui perce le chaos....Vous deviendrez poreux tout entier comme un paradoxe vivant, comme une intelligence faite chaire du corps d'un autre, comme une lettre de réalité, et nos rames et nos avirons se transformeront en charbon dans le foyer de nos révélations et nous remonteront le cours du chaos jusqu'à la création de l'unique diamant dont vous ne percevez encore que les effets les plus déstabilisant ; aussi venez, je vous en conjure criait le premier timonier du cristal sur le pont supérieur du dernier carat qui semblait désormais luire comme une série de hublots le long d'une huître perlière baillant des soutes comme une arche faite de tous les corps liées comme des atomes crochus d'humanité survoltée ; nous traverserons le murs des représentations, toucherons aux termes des équinoxes ou les aubes polaire se couchent en chien de fusil au basques des crépuscules en émettant des flux magnétiques que nos synapses boiront en sifflant comme du petit lait caillé; nous marcherons sur les trous de verre comme sur des pas japonnais, qui l'un après l'autre égraineront toute l'onde de l’épi d'éternel commisération par des pincements au cœur qui font mal d'aimer bien; venez, embarquez, sur les brancards et les civières chargeons les moribonds de la transe du passé dont le corps est comme écrasé et laminé sous leur maîtrise et possession, chaque cas sera examiné, aucune souffrance ne sera laissée dans l'ombre, toute trouveront matière a aimer, et les plus désespérées seront les mieux soignées ; a chaque étape votre conscience renforcera l’étendue de l'intelligence de son amour de la vérité et a la fin vous posséderez sans posséder, vous deviendrez l'accomplissement permanent du secret d'une miséricorde mystérieuse et éternelle; venez et nous liront ensemble sur le miroir de la mer, le texte ridé de la lumière intangible qui déjà s'effeuillent comme un automne d'ibère mystiques relu par de présocratiques revenants qui nous précédent dans la mise a l'eau de l'inconcevable au plus loin du disque des fixes étoilée ou nous nous coucherons, le soir quand nos peines devenues immenses et noires se concentrerons et perceront de leur lance nos âmes pour mieux percevoir par les milles voies d'eau dans la coque que les sifflements repris en cœur chantent les louanges d'une indéfectible certitude; venez et nous livreront bataille aux lettres jetées en vos esprits comme du plombs d'imprimerie vouées au naufrage des bouteilles a la mer, et nous défroisseront ces signes angoissée de ne correspondre a aucun lien, jusqu'à rendre perceptible qu'ils tissent de réels battements d’éternité pour le Bien, ou le malin génie tient au secret le plan de vos pouls enchaînés. Le billet est la fièvre de la langue marchand vers la création comme on ressuscite la vibration des vivants par l'expression des sentiments qui les traversent de toute la mort dénoyautée. Et croyez le! nous ne reviendront jamais! jamais plus sur cette terre dynamitée qui n'est qu'un atome, l'atome premier du chaos de la conscience de la création, et c'est pour ça que notre consolation est assurée.

 A Jean-louis, flow, Juan, Nebo, Claro et tous les autres...trois fois merci, et adessias..



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