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10/09/2014

Looz

Looz habite Lux-town, il n'a pas de boulot anti-matière alimentaire, et tortille un peu du cul quand il marche ; sa tête fourmille d’hypothèses a peine esquissées, de bribes d'idées a peine pressenties et de sentiments a peine formulés dans une langue arrachée a la pub, a la fois laconique et performativement achevée dans le cercle des médiocres besoins dont il ne peut résolument pas se ceindre ; y'a rien a faire; il ne se plaint de rien, parle peu, conduit sans permis et sans assurance, n'a aucun avenir en terme de retraite et ses souvenirs, a peine formés, sont déjà en décomposition dans un passé si lointain qu'ils semblent provenir des ondes magnétiques d'une autre planète ; il paie cash tous ses achats ; il ne crache même plus aux vitrines des banques quand il passe devant, et comme il fit longtemps avant de comprendre le sens du renoncement ; pour lui ce monde est une impasse, tout juste un dépotoirs formé par l'ensemble des placentas en putréfactions ou nombre de charognards aux dents étonnamment blanche compte tenue de leur alimentation peu amène qui fait leur pain quotidien; et s'il n'a pas d'existence, pas d'extase dans le monde, s'il vit cloîtré et renfermé sur lui-même, il n'en a pas moins une vie ; une vie de septicémique, il la passe entre les lignes dans le blancs infectieux des projection sans fin d'une aversion dont il ignore l'objet tant il se croit par delà toute différence éthique; il y a belle lurette qu'il a coupé tous les ponts avec ce monde qui n'aura su que lui renvoyer en permanence le reflet de sa méprisable existence, a moins de jouer le rôle du figurant contraint au fond de la salle de classe d'alimenter le quotas d’élevé pour qu'un prof justifie sa présence au bas de sa fiche de paie dont la matière virtuelle est aussi dénuer de poids que les photons; sa vie n'est pas pour autant vide d’événement ; mais ils sont tous négatifs comme si du fond le plus sombre de l'univers le silence pascalien s’était mué en paranoïa ; il évite ses semblables autant qu'il peu, traîne dans les quartiers les moins fréquenté, fait ses courses aux heures de bureau, et travail toujours de nuit, au noir et anonymement ; en un mot c'est un homme, un de ces êtres dont les multiples bureaux de recensement de l’état atteste qu'il n'existe pas ; il n'a droit a rien, ni chômage ni retraite, il ne doit rien a personne et traverse incognito les strates de sédiments pseudo-humain ou la version imprimable du golden friends papiers glacés pullulent au heures de pointe ; le marché noir pendant la guerre c'est de la rigolade comparé au sous-système sub-urbain dans lequel il vit; il habite la capitale mais pas un pacte avec le diable, mais avec l'identique solitude de tous ses frères qui de l'autre coté de l'humain calibré, vivent comme lui délaissé par le fumeux système qui chaque jours pond ses lois dans les brumes des haut fourneaux d’où ne sortent jamais rien d'autre que des indicateurs négatif d'analyse fondé sur les idéaux invariant de son inexistence qu'il falsifie a la barbe des cobayes assermentées; mais il ne se plaint pas, parce que chaque matin il se lève frais comme la toute dernière ignorance, comme s'il savait exactement ou il va..toujours un peu plus dans le décalé, explorant l'infini du hors champs, et dans l'ailleurs ; il méprise la loi, les soumis, les assis, les prés de leur frics gloussant comme des politiciens transit par la cupidité seule passion qu'ils soient capable de couver un certain temps (pas toute une vie, faut pas exagérer non plus, la passion ça va un temps) sur leur œufs espérant toujours voire éclore les poussins ; les fameux fruit de la croissance plus invisible que les armes massives ; a moins que le système n'entende autre chose sous ces termes que ce qu'il en comprend dans sa langue maternelle ? Il pourrait le jurer : il n'y a jamais touché ou alors c'est tellement loin qu'il en a perdu et le souvenir et le besoin ; il y a trente ans qu'il n’achète quasiment plus rien, sinon le strict nécessaire pour manger et se vêtir recyclé; c'est un barbare des temps moderne, un homme pour lequel les resto devant lequel il passent n’émane aucune odeur comparable a l’usine de croissant ou il avait bosser fut un temps, juste le temps de plus supporter l'odeur des croissant. Pour lui le monde contemporain c'est la grande porte du chaos par ou l'on passe et d’où l'on sort comme arraché par un miracle. Et chaque jours est un miracle, chaque instant ; dans un monde ou même le ministre des finance est le premier a ne pas payer ses impôts, vous imaginer lui, le chômeur, l’exonéré, le nombre de taxe et de contrevenances a la loi qu'il aurait accumulé ; entre lui est le monde l’épaisseur du code civile défendue par des armée de larbins laborieux est plus épais que les mur de Carcassonne ; il préfère les évangiles qui laissent passer le lecteur a travers le verbe et lieu de le refoulé dans les limbes avant même de lui avoir accorder le droit a l'existence ; au vue de la loi il est plus charger de néant qu'un staphylocoque dorée, il est l'inexistence même de l'anti-matiere, l'inhumain qui menace la société ; partout ou il passe on se dit...et merde, s'il venait a exprimer une vérité, un seule vérité et c'est toute la société qui tremble tant elle n'a d’égards qu'envers le mensonge. Le monde il a cesser de le voir depuis le jour il y compris que dans cette vaste et pitoyable comédie, même un Larousse des premiers mots, donnerait une meilleure définition de l'amour que le vide ardent de la vie de ses êtres qui prétendent l'illustrer. Il est né sur la route entre les décharge d'ordures, les zones de tri, les couloirs, les caves, les garages, les coursives, la nuit la nuit la nuit et encore et toujours la nuit entre les terrains vagues les surplombs bétonnés, les asiles de fous sur le toit du vingtième, d'un nid écrasé entres mégots sur la pile d'assiette de la semaine dans leviers inaccessible et bondé, peut-être tout droit sortie de la fumée des gitanes, blanc et sec tas d'os en formation qu'aurait sédimenté sa peau, a l'usure d’elle-même, créant non pas la sensation d'un monde, mais un poids, une gravité supplémentairement a celle de la boue qui le supportait, nu comme un ver qu'aurait enfanté les tickets de métro dans les toilettes publiques des rêves douloureux ou les spasmes éthyliques entre deux fixes, se seraient noyés sous les coups portés a l'huis ; inexistant avant d'exister, ayant a traverser un désert ontologique sans l'aide des faux-semblants dont s’accommode a si bon compte la plupart des hommes ; indéfini comme un alphabet qui n'aurait rien eut d'autre a exprimer et a se mettre sous la dent que son absence première de justification a exister ; né d'une amnésie verbale de l'amour une nuit d'été, muet comme une carpe , peut-être la voie pousserait t-elle après ; après quoi ? Après quand, sa vie était sans jalons, et n'avait eut que des bornes administratives, des repères de gestions qui en faisait des le commencement une marchandise qui naissait avec une dette sur la tête, comme un coupable qui même a grand renfort de zèle persévérant ne pouvait éponger le dispositif qui l'instrumentalisait et modifié les premières topographies œdipienne de la conscience de l'argent roi; l'avenir pouvait bien se construire radieux dans la bouches des poules politiques, leur mots , qui se faisait passer pour de la culture, et ajouter a son dégoût, ne le toucher jamais, ; son sentiment d'exister rester obscure malgré toutes les fariboles cathodique ; il conclu qu'il devait se parler a lui-même mais dire je m'aime lui était si compliquer qu'un univers nouveau aurait du poindre autour de lui comme un miracle inespéré au moment ou il aurait pu le formuler; la maternité, les foyers et les familles d’accueil s'allonge sur son curriculum détaillant les multiples coups et bagarres dans lesquels il s’était fourré et débattu avec le verbe aimer ; les points de jonctions lui manqué, la transmission aussi été naze et a l'age de quinze ans il ressemblait a une orchidée renversé qui aurait germer sous la terre attiré par le centre de gravité mais foulant des racines le ciel ; a vingt ce n’était plus qu'un déchet ; et il est vrai qu'il le sentait bien le vide ordure lui racler la gorge quand il s’engueulait avec sa fraternité, sa moitié d'appartenance au réel dans la sainte trinité familiale que l'alcool et les coup avait dessoudé ; mauvaise conjugaison pensait il sans pouvoir en parler ; mais ce n’était pas de la rancœur, il ne chialait pas sur la vie de famille regrettée, ou l'enfance qu'il n'avait pas eut ; en lui la douleur des formes que sa vie avait traversé s’était toujours résolu par l'absurde, dans l'attente d'un miroir vivant dont les grains de lumière serait relié par un être qui le comprendrait ; sa vie était vite devenu une sorte de course contre la mort, de dangereux rodéo avec la vitesse et le vide ; désormais il s’était habitué au monde vibratoire, a l'angoisse qui ne lâche jamais prise, a l'absence de monde, a la présence indépassable de l'infranchissable désert blanc et neutre , sans détermination, ou il errait la capuche enfoncée dans les roots du sub ; pas facile de parler de « monde » de totalité cohérente dans cette matière d'année en années plus élastique et poreuse comme un infiniment sentiment de vide en gestation, incompressible, envahissant, et grandissant jusqu'à l'ultime dépossession de tout ; mais sa dernière accroche avant le délestage, avant de tomber, il se la coupait lui-même, pour s'embarquer sur son tapis volant, son enveloppe retournée comme un gant de caoutchouc traverserait le souvenir du désert aux fils coupés des voies, mieux que ses visages sans parole qu'ils était seul a entendre et qui le martyrisaient d’écho répétant a l'infini le sentiment de valoir moins qu'un cents perdus et dont personne ne voudrait... pas même un dieu. Le fleuve d’Héraclite était devenu plus épais, poisseux on ne sait trop ni comment ni pourquoi ; peut être tout simplement parce qu'en voulant le traverser seule sans référence a aucune tradition on ne pouvait que crouler sous le poids de la vacuité d'une pensée sans être ?

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