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10/09/2014

Note

C'est vrai que tant qu'on philosophait a base heideggerienne ça allez de soi, c’était beaucoup mieux...le problème fondamental était escamoté a la base...pas d’édification de l'ego pas de science de l’être dans la relecture historique d'une intention, mais une collection de personnalités bizarrement formées, de timbrés qui auraient très bien pu partir en croisière dans les livres de pynchon...presque pas de sujet et hop passez muscade...on pouvait se jeter des fleurs en veux tu en voilà...les Wittgensteiniens de droite se frapper la tête contre le mur de la langue pendant que les russeliens de gauche rebâtissait l'intention logique... mais imaginons Oedipia lisant Levinas, totalité et infini par exemple et le monde qui était un jeu de lego sans caractère propice aux développements de l'ivraie philosophiques, et la vie restée muette comme une absence de visée était renversée ; enfin l'ontologie faisait plus de vague dans la réalité que l’ingénierie allemande dépersonnalisée...par la je ne sous-entend pas que pynchon serait heidegerien, mais bien qu'il déploie l'etre-vrai des personnalités fondées sur une extase impersonnelle qui les rend tous désespérés et cinglés; mais que le refoulé revienne dans la famille, et c’est le conflit assuré, car le scandale que représente le caractère de l’ipséité incarnée sur une ipséité ontologique remet en cause, voire en ordre le statu quo de la vermine broutant la glabre crane de la métaphysique et fait penser aux personnages de Gass se souciant soudain de la taille de l'herbe et de la tondeuse a passer..

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