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12/09/2014

Looz

Comme tous les enfants de son age, Looz commença la rude carrière des lettres, la difficile ascension de la verbeuse pente des ablutions de l’être en s'adressant a la télé qu'il appela « maman » toutes images confondues; ce qui bien évidemment a la fois facilita l'ancrage dans la transcendance et la renia pepsi'colaquement ; un gros rot soulagea l'enfant d'avoir a supporter ses parents pour lesquels il n’étaient qu'un devoir … et remplit de joie la voisine de palier qui reçue la nouvelle de ces premiers balbutiements avec l'enthousiasme biologique du zoon dégraissant sans remord la laborieuse mise a sac du fantasme par sa propre réalité ; ternes termes du couple premiers, consonnes et voyelles a jamais distinguées, parlant l'une de l'autre, comme si il était impossible de se dire que l’éphémère ou se noient les chiffres devait devenir réel, s'unir en substituant a l'effroyable révélation de l'absence de savoir éthique la conscience d'un commencement absolu de l’éternité dans le temps ;étrangement, ce fut le jour de la publication d'un article dans tele-ramons sur une soit disant impasse de la langue que des coupures d’électricité hachurèrent l’image de la mère dans le cerveau du jeune enfant, soudainement devenu suspicieux aux logorrhées des barres de chocolats et autres majorettes que le système proposé comme jalons d'une vie cadeau dont la totalité, ne pouvait être donnée par la surface réfléchissante des additions des kilomètres de bouchon comprimant le pli ontologique de la réalisation d'un désir référencé et code barré « mouvement » par la réalité humaine aimant le changement et la variété des lourdeurs terrestres; l'immémorielle question formula donc son suspend dans la juxtaposition des univers sériels ou la flèche et Zénon se décompose en juxtapositions objective : pourquoi quelque chose plutôt que le pur et simple néant, éternellement présent ? Quelle présence, quel sens donner a cette venue de l’être refoulant son éternel écartement ? les plages de pub entre deux sermons abstraits a la télé se dévoraient entre eux comme des langues caïmans, et ramenaient looz a l'effroyable lucidité de toute absence de vérité dans l'univers le concernant ; l'alternance intérieure de l’être refoulant la pensée suivit de près de la pensée prenant ses distances, mesurant l’écart qui la séparait de l’être, se gamelait souvent dans les abîmes sans fond de la pure porosité du cœur pensant sensiblement a son extraction dans la révélation du mystère ; Looz fondit en larmes comme s'il venait de comprendre qu’au-delà de la parole des hommes vaines et impuissante, l'image de sa mère devait trouver une justification autre que celle du biologique pourrissement de la pensée qui toucher a un innommable au-delà du discours publique, lui pinça le ventre si douloureusement qu'il lui sembla que la parole officielle se muait en lui en un sentiment de confession et de prière seule capable d'exprimer en lui ce que être signifié ; la voisine le disait promis au plus bel avenir ; a l'age de trois ans il connaissait des plages de pub entière aussi bien que Mozart ses arpèges et ses gammes disait son père; et il est vrai que Looz n'avait pas seulement la langue bien pendue, ni dans sa poche, mais bien ancré dans la seul source de réalité signifiante qui informait le monde post-moderne ou les vapeur de charbons et les guerres avaient disparues du moins en représentation, jusqu'à ce stade ou le miroir s'oblige a coller a lui-même, et que looz eut le désir violent de fracasser l’écran pour voir ce qu'il y avait dedans ; heureusement sa mère l’arrêta a temps ; son père qui prenait l’éducation de son enfant au sérieux, pris le temps de démonter le dos du téléviseur...et oh stupéfaction suprême tout un cerveau électronique de câbles rouge et vert sauta au yeux ébahis de l'enfant ; et aussitôt l’apesanteur qui souleva l'eau de son crane et mua la vague en gardien brandissant le flingue a crosse nacré des parenthèses de la houlette de berger du langage qui forme les bulles de paravent ou le sens peut s’élever, bref looz pris ici conscience qu'il pensait, c'est a dire embrasser le sens; sur l’écran les vagues mordaient a pleine dents les cornichons stratosphériques échappés du sandwichs de nuées entre deux tranches de sable, l'image courait après elle-même , s’étirait a n'en plus finir, comme un chien qui aurait voulu se mordre la queue faite de fils électrique et de composant électronique sans rapport direct avec l'image de l’océan sur l’écran mais offrant ainsi le sentiment toujours renouvelé de la liberté; puis tout a coup l'image s'effaça et la mer qui se retira métamorphosée en un cône qui reproduisait l'image du tube cathodique a l’intérieure même du tube ; et le poste se mis a larsener dangereusement, accumulant sans les restituer plus d'ondes qu'il n'en émettait....looz savait que l’électricité n'aime pas l'humidité, mais ou était la faille ? Dans son cerveau certainement...fallait pas s’étonner qu'il finisse par éprouver quelque eschato-schizophrenique sentiment d'existence duelle, d’hostilité durable envers lui-même, qu'alimentaient directement les surplus cognitif de l'armée en désœuvrement; c'est ainsi que looz devint assez raisonnable pour présupposer qu'une folie lucide pouvait renverser la peinture dans les tubes et les pies, défroisser par le vide l’enveloppe de leur fine pellicules d'aversion s’élevant de la couchette comme une fleur de moisissure dormant a poings fermés. Une alcôve de tant de mètres carré, un deux pièces, cuisine chambre a couché suffisait pour exprimer et nier toute expression possible de la vérité, prendre conscience de l'absurde procès de la réalité vraie révélant le désir éternel de l’être, mangeant chaque jour le pain de la lucide sagesse bordée de qualités aussi insaisissables que l'huile bouillante des poêles a frire remisant l'ontologique échos de la brume marine dans les injonctions un peu courte d'une hystérie glissant sur la dérive des continents de lettres éparpillées sur la table de dissection. Être réveiller par des crissements de pneus passant par la fenêtre devenait un signe en soi ; l'a priori du cri, l’a priori de l'angoisse, l’a priori de la crainte et de l'effroi de l’âme touchant la texture de la mort, la texture même de l’éternel édifice de la transparence refroidissant les laves premières de conscience tapissé de langue entropique qui sans ce fantasme récusé ne conduisent pas au réel ; entrer dans le réel comme dans une création nouvelle ou absolument tout est possible, même le miracle le plus difficilement concevable a nos cœurs pourrissant. Une toile d'araignée de jours, modèles d'incertains plans ; coule du plafond sur la mise. Une roulette balise la cloison. Et puis plus rien, le retour de l'enfant prodigue était pas annoncé, qui pourrait refoulé dans les brancards poussant chacun a la décision de l’éternité: que dis tu qu'elle est ? peut on vivre dans un monde ou le réel est sans personnalité ? ce qui somme toute n'est qu'une reformulation moderne , post moderne de la question pourquoi y a t-il quelque chose plutôt que rien ; pourquoi y-a t-il un éclatement de tout ? Parce qu'il manque Un être; puis je avoir le droit d'exister sans qu'on m'impose l’allégeance forcée au patriotisme tarant de mac do et aux goûts de chiot de mon supermarché ou evian doit me conduire a la félicité; et dire qu'il y en encore qui croient vivre dans un monde d'objet !?! Pas du tout l’ipséité fondamentale de dieu a était remplacé par l'ontologie des marques de reconnaissances qui ciblent tous vos besoins comme si elles étaient dieu en personne façonnant le monde selon le caractère de leur bonté biaisée, recelant dans leur arrières boutiques chinoises tous les dons excellents et parfaits du trafique et des fraudes.

https://www.youtube.com/watch?v=jWYLL7wFyns&oref=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DjWYLL7wFyns&has_verified=1

 

 





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