Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/09/2014

Looz

De l’œil il cherche son casier pour ranger son uniforme nazi, l'uniforme des gestionnaires de la mort ; parce que la mort de l'humanité ça s'organise, ça se planifie par une logistique sans faille, aussi il ne comprend pas, reste perplexe de ne pas retrouver son casier entre les bouteilles de sodas et les laitues plastifiées au rayons frais du supermarché, symétrie que sa grand-mère reproduisait dans ses placards a n'en plus finir, ouvert comme des couloir d'une infinie bureaucratie ou les lettres signifiant la vie étaient toutes venue se loger dans les computations officielles de l'ontologie durement répertoriées et classé par fiche de fichiers ; elle sentait bien au fond d'elle, qu'elle n'avait plus elle aussi que la guerre et ses souvenirs a opposer au sourire des alignements, allégé en graisse, a opposer a l’étrange feuillage de l'arbre mort zéro pour-cent, conservateur de guerre au caractère de lutte idéologique et totale certifié sans ogm mais anti-oxydant , qui lui rappelait l'antirouille sur la culasse du snipper 98K désormais compartimenté en conserve et rangé avec les cachets alignant les mesures d'une répétition des mêmes horreurs sans rien pouvoir y opposer ; le souvenir de l'arme dessinant comme un trou dans son crane ou elle ne savait si la lumière rentrée en elle ou si elle s'échappait; si elle avait eut encore de la colère en elle, le scandale aurait plonger son bras dans les casiers sans quartier pour l'ennemi et en aurait retiré autre chose qu'une vieille affiche de propagande du Reich, quelque chose comme elle même, dansant avec Elvis et Marylin le foxtrot du caddy entre les trottoirs tous explorés et sans surprise de la middle class ; un masque aurait surgit de ses doigts sur sa bouche, la langue en serait morte et ses yeux déposé au pieds du fallacieux argument qui pince tous les cœurs tentés, de devoir gagner le droit d’être, et non de justifier l'existence d'un autre, auraient pris une expression contraire a la maladie de l'esprit et auraient détruit la réalité même de son mal visible, elle aurait perdu le sentiment d'appartenir a la classe dominante de l'occident, et de l'humiliation qui objectivement réduit la vie en cendre, elle aurait fait les cellules odorante de la lumière, le noms de chaque photon brûlant ses lueurs dans l'organe de la vision et empêche de vivre intégralement sa vie comme une œuvre que les couvre feu, les tir et les bombardement avait ébranler en les croûtes de l’être révélant son vide qu'elle ne savait plus a quoi rattacher; le frigo est une vraie forteresse pleine a craquer de tout ce qu'elle n'a pas pu mettre dans le congelo ; ses doigts ne se serait pas donné l’illusion d'avoir cessé de trembler en démultipliant la flèche de Zénon, l'esprit ne se serait pas perdue en symétrie si le caractère et la personnalité avait été fondée sur le développement du sentiment d'une mission, qu'ils devaient accomplir sans faiblesses ni sentimentalisme décadent en se repérant entre les rayons et les pièces juxtaposées de la mécanique éventrée de la vision de la félicité transformée en exploitation de la mort qu'elle avait combattue au nom de la Réalité de l’Être comme Personne ; père par caractère ; fondateur du geste de sa bonté légitimant éternellement la liberté de ces créatures sans caractère personnel et individuel, mais grégaire et fascistes apeurés par l'homme et la réalité complexe de dieu, aussi complexe que le caractère des hommes difficile a convaincre, difficile a comprendre, qui jetèrent les œuvres aux crematorium ; leur fumées s’élèvent encore comme des brouillard torturé de l'amour irréel au bras du désespoir, les strictes règles de l'orgueil sont forgé du sang de l'innocence de l’être justifié, et radié des cimetières de la consommation qu'ils ont forgé, qui sont sortie des four comme des balises de fierté répétant la même erreur de l’orgueil devenu visible au homme, au lieu de tendre dans le secret le visage de son souvenir de guerre a dieu ; si loin encore de nos routes en nid de poule sous chaque capsule de plastiques ou se dissimule les cachés, loin de la lumière, la vérité pharmaceutique des laboratoires de la course au néant qui nous divertissent de nos fautes, agrandissent le siphon des biens dans le commerce des yeux tirant leur chasse d'eau sur le mystère; elle se souvient des premiers films vu au ciné juste après la guerre ; rue de Bordeaux, le contre-poids de son cœur accaparé par la simple beauté des piles de conserves, la rendait hagarde pour quelque heures, quand elle sortait de la cambre noire, l'harmonie du ventre redéfinissant son accord et la nature du lien entre la réalité et l'idée ; souvent, si elle n'y parvenait par elle-même, si elle avait le sentiment de se perdre complètement, elle se réconciliait au conflit, a la guerre ouverte avec son mari, mais aurait put tout aussi bien résoudre les fuites d’ipséité a la bouteille ou aux fugues de Bach; son corps fanatisé et la discipline absolue ne pouvait rien contre la flasque étendue des ordre géométriques de l'assurance distendue ou sa fierté martelait la certitude de son pas dans l’éternité vide d'un doute ; comme une geôle de torture, elle se gondolait intérieurement, hésitant entre deux visages, une image renversée de l’intensité du scintillement de l'amour augmentant a l'approche de la rencontre avec l'aimé ; encore une question de caractère pensa t-elle ; le rapport entre les personne est le manquant, c'est pour cela qu'on se tombe tous dessus, griffes et mains en avant ; c'est pour cela que les hommes, au sens générique, peuvent tomber amoureux dans les supermarchés ; ça ce passe tous les jours et pourtant c'est purement insensé, que cohabitent ensemble deux règnes qui s'excluent si intégralement ; la flamme dans la lampe n'est pas un objet, et la vénération du feu n'est pas une idolâtrie parmi d'autre ; le feu c'est la lumière vue...et elle est la sous tes yeux, illumine le fond de la caverne ; alors surgit plus vivant que jamais un souvenir, comme une pointe particulièrement aiguë, une épine enfoncée dans l'esprit, de cet homme tabassé et torturé devant les fours du crematorium, puis jeter au feu vivant pour avoir dit la vérité a un être ; il avait les yeux gris de l’uniforme nazi, et a ses yeux les menaces n’existaient plus.



Les commentaires sont fermés.