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19/09/2014

Pardon.

Ainsi l'histoire sera la qualité nouvelle, une nouvelle immanence d'une réalité de l'amour apparue dans le temps dont l'idée (perspective infinie) est donnée en jean dans le concept : l'amour ne se met pas en colère etc...par rapport aux grecs le renversement est complet et donne une position anthropologique beaucoup plus adapté a notre temps et a sa faiblesse qui est une désorientation dans les vertiges du temps. L'amour terrestre n'est plus un plus ou moins pale reflet de l’éternelle vie de l'amour de la vérité, l'existence dans le temps n'est plus l'occasion du ressouvenir de la vérité mais une histoire individuelle qui est la qualité d »un nouveau rapport éternel a l’être, devenu Père, dont l’éternité sera la réalité quand l'histoire aura toucher son terme dans l'unité et la finitude de la mort d'avoir tout souffert; or cette attitude christique qui fait reposer l'amour sur le risque absolu de la liberté osant se fonder sur l’indétermination de l'avenir est beaucoup plus adapté a notre temps comme qualité éthique que le ressouvenir grec ; c'est ainsi qu'on dépasse la dépression contemporaine, quand l'histoire d'une vie n'est plus le pale ressouvenir d'une qualité expressive de la vérité éternelle et immanente, mais la lecture fondé sur l'avenir d'un amour risquant tout pour être, sortant du néant ; le poids de l'histoire est précisément ce qui manque a la mélancolie contemporaine pour dépassé son sentiment de nihiliste généralisé.

De toute évidence notre époque souffre d'une désorientation dans son rapport au temps, autant individuelle que collective, elle ne sait plus affronter son indétermination, et pourtant elle se targue précisément d'une philosophie essentiellement axé sur une réflexion sur le temps, mais qui rend impossible de comprendre que le temps est le système de l’être de fait d’où l'on part comme d'un commencement absolu de l’éternité offert a chaque instant selon une symbolique paradoxale absolument ; philosophie qui rend inconcevable que la qualité ancienne de la conscience puisse être repensée et acquise ainsi comme une qualité nouvelle ayant une valeur éternelle dont de toute évidence désespère précisément notre temps.

C'est la que l'esprit français rejoint l'esprit universel de la vérité de la foi dont il est effectivement un affluent: l'audace qui est un mélange de sérieux et d'humour formant le panache dont nous raffolons et qui contrairement a l'esprit germain dénuée d'humour possède une plus profonde sensibilité a la vérité ontopoiétique précisément parce qu'il vérifie et confronte son sérieux en permanence a l'humour ; c'est Descartes écrivant ses méditations qui fondèrent le projet moderne de toute l’Europe, « dans son poêle » en confrontant la vérité non a une lecture vantarde de l'histoire universelle, mais a un « malin » génie, c'est Cyrano le gascon bouttant hors de scéne l'acteur execrable, ce sont les mousquetaires a la valeur pas exemptes de tares aussi etc... mais la faiblesse d'un tel esprit est de prendre aussi trop facilement au pieds de la lettre le pseudo sérieux germanique qui sans humour n'est plus que l'expression d'une vanité appuyant la sûreté de ses vues sur l’essor de la technique ; cet écart est celui par exemple entre jean Nabert et Hegel, entre la philosophie réflexive, si fine et délicate et les gros sabot du Système allemand, entre l'existentialisme audacieux d'un Gabriel Marcel et la pauvre théologie quasi sensualiste d'un Schleiermacher. Pourquoi l'esprit français est il fasciné par la caricature allemande ? Pourquoi cherche t-il ailleurs que dans sa propre culture ce qu'il ne trouvera pas de toute façon ailleurs qu'en elle si le vouloir dire d'une langue maternelle porté a sa maturité fait encore sens pour sa culture? Parce que le sérieux germanique en impose a la délicatesse française, fragilité de l'audace fondée sur le fondu du sérieux réfléchis dans l'humour, et non sur la technicité du résultat allemand, et sentant trop bien combien un tel appuie manque de dialectique et de vibrations dans la sensibilité du dansant qui ne se sent vivre qu'en prenant risque de tout comme le lui apprend la parole révélée.



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