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23/09/2014

Pardon.

Maintenant, rien n'interdit de penser que génération après génération certaines institutions se pérennisent malgré les ruptures temporelles qui s'instaurent entre les générations ; vouloir comme les conservateurs que les générations héritent du monde déjà formé, c'est les condamner au désœuvrement et a l’incompréhension transgénérationnelle ; on hérite d'une langue avec laquelle chaque génération doit rebâtir la contemporanéité de l'intention transcendante de dieu ; et que dans cette recréation a chaque fois nouvelle comme l'instant dans la création continuée cartésienne, certaines formes, lois, institutions se répètent cela ne signifie pas qu'elles sont transmissent comme telles comme un legs, mais plutot que chaque génération les retrouve comme des jalons essentiels de sa propre édification a chaque fois nouvelles; ainsi le mariage, se retrouve aussi bien dans la société du moyen age qu'a l’ère industrielle, mais les traditionaliste voudraient le comprendre comme un legs transmit autrement que par sa redécouverte dans la langue qui seule est transmisse entre les générations; car si la génération qui le reçoit comme une institution déjà formé ne l'a pas recrée elle-même en en concevant toute la beauté et tous le sens, alors ce n'est plus qu'une institution vide de sens, un signifiant mort-né qui pèse de tous son poids de désespoir sur une explication qui ne peut venir que de la génération concernée et de la passion qu'elle aura mise a comprendre le sens de l’être, ou a lui donner sens. Mais si en outre on prétend transmettre non seulement les institutions insignifiantes et une langue léprosé par un concept central plus qu'obscure, alors on produit un désespoir sans borne qui a toutes les chances de virer a la violence fraternelle. Et la est l'erreur des conservateurs traditionalistes, ils ne comprennent pas que si la langue dont on hérite est bien une langue du passé, celle-ci, lorsqu'elle est chrétienne est en soi la syntaxe de l’hominisation fondé sur l'avenir dont ils ont peur qu'en se détachant du passé elle ne puisse faire réapparaître les qualités qui leur étaient chers du passé … ce qui n'est ni plus ni moins qu'un manque de foi … comme constitue aussi un manque de foi, la volonté d'innover dans la langue sans comprendre qu'on ne peut pas échapper a la conscience de l’héritage auquel elle nous ramène toujours, quitte a transcender a rebours le souvenir de toute histoire possible et a remonter jusqu’à l’intuition de l’Être plus qu'humain qui est créateur de la langue et dont celle-ci veut établir l’éternel contemporanéité en formant le triple socle du fondement de toute ipséité.



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