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15/10/2014

Liberté intégrée.

La première mesure du mystère du cercle de l'amour propre qui pourtant bien ficelé s’échappe a lui-même c'est la lune blafarde dans le rond d'un étang qui brasse la mélancolique sérénité … c'est les deux yeux perdu dans le vague regard du cyclope et déjà l'incarné amour propre qui se mue en ce qu'il faut trouver … c'est la même chose l'amour propre et la vérité mais renversé l'un dans l'autre … le mystère c'est ce qui s'incarne a travers cette mue qui apparait sans disparaitre jamais plus ... c'est l'impression profonde que vont chercher les lettres dans le silence des fonds baptismaux de la sensibilité… et c'est de la cendre du cercle premier de l'incandescence que jaillissent les mots éclot de la souffrance a panser mais pas encore libérés d'elle; c'est eux qui jetterons l'assaut du manque au descellement des silhouettes surgies a la surface de la souffrance dans le dépôt du vertige par lequel la douleur sera renversée en notre présence mutuelle... les mots sont comme les bris du cercle premier des fables tombant en germe de catastrophe, la sensibilité percée par la mort innommable, reviendra a elle nommée en kata-strophe,  kata dunamin sur un nuage de lettre plongeant dans le sol des souffrances sensibles au passage du temps, le concept de la nouveauté, l'inespéré concert capable de fleurir d'aube et de recomposer la terre de la sensibilité riante par les vues de l'astronome en redingote d’intérieure examinant le premier pas des astronautes sur le pistil des fleurs harcelé de lune comme l’épiderme sensible a la mort de leur globe de mercure couvrant leur yeux… c'est là, au désert que l'amour propre, sensible a lui-même, satisfait muet puis déchu mystérieusement, comme frôlé par quelque astre étrange et d'invisible gravité, recompose le cercle neuf de l'esprit renaissant de la sensibilité muette en corps parlant avorté du regard veuf a trouver et a définir par le medium du mystère consolant … cette reculade avancée qui fige le temps l'empoigne car il revient a la souffrance de se chercher, de se définir en l'aimé et de se dépasser en le trouvant … toute vérité de concept possède sa vérité d’atmosphère et dans la foule je ne vois rien qu'ombre et néant du spectacle insignifiant … ils sont chacun au bord de la prodigieuse faille et s’épanchent comme cerfs, renards et sangliers assoiffés l'un de l'autre par ce qui s'est effondré en terme d'eux-même sous leur poils lustrés de faune, le tronc des peupliers les salut et se courbent comme des archers tendues par des mains pleine d’écailles et de feuilles, faisant trembler l'eau de l’étang qui s'enfonce au-delà de ce qu'on peut comprendre et imaginer; le faîte trempant dans l'imagination transparente, la sève perds la boule logique et désespère a fond, jusqu'à maudire et noyer le jour de sa naissance dans l’étang, ce qui est une façon de parler, de dire l’être cher surgissant du secret parlant de la chair a la chair intérieurement … une manière organique de désespérer avant de pouvoir faire confiance sociétalement, une épreuve ou en sombrant l'amour propre prépare le risque, élève le possible a la réalité comme un risque initiatique sans lequel toute communauté n'est que chimère d’êtres volubiles et inconstants, une manière de descendre sous le temps pour en secouer les puces intemporelles qui mitent le motifs et de laisser l'amour renaître dans l'espace symbolique de la terre soudainement dévoilée entre les fougères ou la nymphe éprise de narcisse n’était encore qu'un échos aux yeux sourds de son amant … une autre manière de parler et de dire l’avènement d'un monde qui relie la chair des aimants comme ces lourdes pierres millénaires qui criblent le fond de l’étang d'un épiderme chaotique pourtant plus léger qu'un frisson du lien ardent; les perles logées en ce foyer de chair perdue a elle-même, ou prise de se sentiment comme par un mutique vertige isolant, remonte le chapelet d'herbes et de joncs, d'intuition en sentiment, parlant tous de toi, et de l'huître fermée de ton sourire comme un ultime pli sur le silenne insondable, ridule sur le sable mouvant ou le risque prend pieds dans le mystère de la souffrance révélée … c'est que tu es le secret du cœur échappant a toute expression autre que révélée dogmatiquement.

 

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