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19/10/2014

Huit kilos.

 

Souvenir de l'avenir; huit kilos traîne entre les bras en cymbale de Shiva dans les gates de compression chevauchant la ride avant que les parois ne se soulèvent; laissant venir du fond de ta mort le nœud de l'implication électro-sensitive du geste retraçant la courbe entière du parabolique embarquement ; l'ouvert du foudroiement vient en poudre revêtus d'un unique frisson ; plus fin que la peau mécanique a vue de l'organe parlant de l'angoissante résurrection; plus violent que la bouche d’Orion cassant la harpe dans une pluie d'airain ; la moisson des suées c'est le froid préposé au destination du pubis jeté en trompe l’œil de l'entendement déjoué; mieux valent les miettes sauvages du revenant des fictions slapées comme la langue entre les pics ardents des ongles bleutés du malin; les doigts de ronces en friction au firmament des cymbales métabolisent l'entendement d'un corps qui change d'habitation, déserte la pure vacuité ensemencée de grésillement archaïque du commencement, et s’élève jusqu'aux sphère de la chair dialogique de certitude féconde de lumière éclairant jusqu'aux trompes de Jéricho de la parole du jugement, l’entière apocalypse au solstice d'été, jusqu'au sous sol tuméfié de roses d’arriéré pensées éclatant dans le ciel de la volupté; c'est l'amour qui te secoues les tripes pour dénicher toutes tes envies, t'apprendre a parler en écoutant venir le ton par la crainte et le tremblement de la félicité ; le son reconstituant la non-appartenance de l'ignorant aux tentations sommets de paraître déjoué dans la logique du ton qui ne se dément pas ; te fourrer le document des triches, la gruge sous le nez du désensablement ; la musique est la plus exigeante de toutes les femmes ; tu ne peux rien lui demander, elle est plus sourde qu'un pot de chambre, elle est la vierge pythique que personne n'a jamais trompée même en se jettant a ses pieds même en suppliant une goutte de son sang, une note bleue en apparence qui ne tarie jamais de dire que le ciel est pour les parfaits amants seulement, ceux qui ont renoncé a leur force pour ne plus croire qu'a la puissance de son accouplement a ta tombe ou elle pourra te relever; la musique est un spectre qui parle de cette réalité qui échappe a tout savoir humain ; mais c’est une fiction incompréhensible pour le mort qui refuse de la séduire, qui se scandalise, pour son pourrissement, de devoir noter l’éternel par une petite coda de contingence. La musique sonne comme un bourdon de l'intelligence éternelle, c'est tout le corps en résonance avec l'absolu, et en chemin elle met tous le monde d’accord sur la réalité transcendante du jeu.

 

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