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30/10/2014

Sans titre

Ce matin l’épuisement des ressources l'irrite, la pollution de tout milieu naturel lui ronge les sangs et l’essor hyperbolique du consumérisme le fatigue, l’épuise comme un surfer qui briserait sa planche sur sa prothèse prophylactique face aux avancées herculéenne de la dune de sable des marchands de sommeil qui produisent du fric en dormant ; trouver le taulier n'est pas une mince affaire quand les cellules dormantes sont en sommeil ; et il baille rien qu'a l'idée de rédiger une lettre conforme au format type des curriculum vitae indispensable s'il veut, avant même de l'envoyer, l’écrire en ayant l'air d'y croire a moitié ; évacuer l'extra ordinaire de la langue qu'il ressentait vaguement comme un miracle permanent lui semblait l'ablution matinale des carcasses dépourvue de l'esprit de leur redoublement ; aussi, comme chaque matin il allume la radio, machinalement, d'un geste qui devient toujours un peu plus lourd, inanimé et qui finira par n’être plus que relatif a lui-même c'est a dire absolu comme la trois cents millièmes fois qu'il entend walking on the moon en fumant sa énième première cigarette a la fenêtre de son sixième étage trop chauffé et surtaxé ; il a dépassé le stade de l’écœurement, et la saturation organisée et voulu a grande échelle de sons, d'images et de parfums synthétiques et de couleurs pixelisées de la plénitude stérilisée qui a balayé les capacités critique de ses cinq sens émoussés et convaincus de toute révolte inutile; il est résigné a l'insignifiance de la répétition quantitative et anonyme qui parfois le menace de manière plus pressente et angoissante pourtant, le soir surtout, fin novembre quand la nuit de dix-huit heure le cueille a peine sortit du bureau ou pour tout travaux des jours, il obéit domestiquement a des chiffres dont la suie le poursuit jusque dans les embouteillages emmitouflant le cercueil roulant qui le transporte le long des racines carré du tombeau vide de son appartement tout confort, rempli de courbes statistiques. Sa libido tourne a vide comme un moteur bien huilé qui ronronne couché sur les sites pornos ; mais l'impression de n'avoir pas vécu ne le quitte jamais, même si l'impression reste sauvage, obscure et informulable encore ; il n'ose espérer la formulation de sa condamnation qui le chasserait de sa torpeur, le jetterait sur les route de l'exil ou de tous les points de l'univers il devra résorber son énigme et concentrer les cendres de son repentir en cette poussière offerte au vent; c'est une pensée sourde a peine audible qui cogne comme un timbre fou dans les étroits couloirs de ses synapses formatés, elle frappe en lui comme les trois coups du destin, les coups du bâtonnier derrière le rideau du grand emménagement ; elle le gène quand il tente de discuter a la machine a café avec ses collègues, elle s'enfuie quand il essai de la mieux discerner tant elle est couverte par la suite de gestes paniques qui rythme sa vie stressée de solitaire qui au mieux rêve d'une pluie de dollars convertissant en une langue inconnue les retards prit sur l’éternité dans le temps ; parfois, a l'occasion de certains heureux hasards, il la sent qui se nourrie d'une autre pensée, qu'une concaténation se forme comme un précipité au fond d'une éprouvette, mais la force qu'elle dégage ne fait qu’accroître sa faim sans la calmer ; et dans ces cas là la présence des autres hommes et femmes qu'ils côtoient a son bureau d’étude, lui est insupportable ; en pleine réunion souvent une tempête invisible se forme qui aspire les visages de ses assistants dans les profondeurs de l'absence comme si leur yeux se refermer a la manière du sexe fendue d'une femme, d'une blessure cicatrisée, d'une plaie capable d’intérioriser la douleur ; et dans ces moment la, ils sont a peu près tous les mêmes ; tous recherchent l'argent comme d'autres avaient avant eux recherché le savoir ou l'intelligence des mystères ; mais c’était en d'autres temps ; ces instant de mitochondrie psychique ou les cellules de sens prisent sur l’événement semble de détacher de tout le reste, il finit presque par les adorer comme les seuls frémissements de sa vie par ailleurs complément insensible ; sans eux, il ne frémirait plus en lui-même en se rendant au sépulcre ; et c'est a peine si le désir lui serait encore sensible tant la souplesse prodigue du monde moderne répond spontanément au frustrations de l'homme intérieur et lui ôtent l'esprit; sans l'or des souffrances, il ne pourrait plus parler d'aucun être, parce qu'il ne ressentirait plus le fer de lance de la fin des douleurs par les détours du vide sous son crane, lui percer le cœur de milles pointes sensibles comme un scintillement intérieur d'un feu qui aurait due consumer sa vie et organiser les lueurs dans la poussière qui pour l'instant n'avait jamais encore eut de lieu quoiqu'en dise les dernières philosophies. Sa vie n’était plus le schéma du terme des souffrances qui manquaient d'espace temps pour orienter sa course a travers l'espace temps décrit comme une grotte avec une pierre placée devant; il se sentait comme un draps pendu a la corde et flottant au vent, trop voluptueux et ample pour une mise en plis permanente ; il a connu l'amour d'une femme ; il sait a quel point la pure vacuité subjective correspond a la présence objective de l'aimée ; mais le monde dans lequel il vit forme une croûte sans faille et sans relief ou les cônes de verre ne peuvent plus s'emplir de tout l'amour qui leur manque, les rapproche et les sépare d'eux-même dans le grand tout qu'ils ont a évaser.

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