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01/11/2014

Sans titre

Il aime particulièrement la nuit et la solitude attentive et violente des ombres, quand de leurs orbes jaillissent les lueurs sans dimensions pour l'esprit ; des transformateurs électriques éventrée au branche de béton, perlent des stalagmites de cristal mauve et orangé foisonnant du court circuit des cosmos opérationnel fantastiquement ; leurs dansent entrainent le thrène du chaos des significations, et la mort noématique totemise sur la face des passants le regard paniqué du fascinant fonçant a toute blinde dans les pièces énigmatiques du puzzle ou le nid de serpent plonge a même la chair de joues; les cervelles opaques regagnent les tanières momies a la tombée de la nuit, comme des chauve sourie leur cavernes a la pointe du jour ; la lumière comporte ce mur premier de la transparence cette folle contemplation du chien errant léchant l'eau des égouts qui ruisselle comme un torrent de caniveau sa propre image ductilement impalpable qui chasse autant qu'elle le pourchasse; milles soleils mis en abîme dans son urine mirent la cécité des visages de plomb ; les spoutniks égarés de chaque coté du Styx auscultent leur échos en réponse aux formules du cœur cristallisant sa venue dans les douleurs de l’agrégation ; la nuit Homère est l’œil blanc de la lune ; l'univers déconstruit n'est que l’épaisseur de la chair d'un souffle venu d'ailleurs qui ne peut se signifier directement, autrement qu'en apprenant a se dire autrement ; la mort noématique rapproche les façades des maisons, les rues disparaissent, se contractent jusqu'à n’être plus que des filaments de suie noires dénuées de signification, comme la mer rouge, la ville se referme dans son faux scintillement et écrase le cœur endurcit du pharaon pour reprendre a l’origine de la création, l'in-fante; l'esprit dans la fente et la rupture, entre douleur de la plaie et surgissement de la joie, apprendra a dire la transcendance autrement ; la pensée meurt en lui asphyxié par la proximité des contraires ; il devient parfait, parfaitement impuissant, incapable de donner le moindre sens aux apparences ; c'est l'instant de la grande hygiène du sang ; ne pas s’évanouir, laisser la souffrance nous transpercer de part en part sans lui opposer la moindre résistance ; monter comme un chevalier sur les ailes lugubres du dragon et se laisser porter vers la grande distinction entre le sens et la matière ou seulement l'esprit luit en pleine transparence et connaissance de cause ; le christianisme n'est pas une intuition, il mène a un savoir, a une science plus solide qu'aucun savoir humain, mais qui a encore des oreilles pour l'entendre; il ne sait plus ce que signifie les mots courant qu'il emploi ; les lettres des enseignes se recroquevillent comme des fœtus brulés de signification d’où jailliront d'autres serpents … ou la lumière de la création; c'est selon … selon la mort et la souffrance qui met le sens au-delà de tout atteinte … selon la mort et la souffrance qui laissent passer le souffle a travers nos représentations et établissent l’étoile du Nord noétique dans les confins inaccessible de l’étable transcendante … s'il flanche, s'il renonce a toucher le fond du désespoir, il ne pourra donner le coup de talon salvateur et ses pensées a nouveau, lui seront une prison ; mais s'il se laisse porter par l'ignorance, jusqu'au mur des contraires ou le miroir se fracasse, alors, comme dans le conte, il pourra espérer, et il verra, je le jure devant dieu, la herse s'abaisser et passer la présence de l'esprit et de la foi qui croit a l'amour accomplissant toute chose ; la police l’arrête, il dort en prison et rené libre des cellules de dégrisement ou pullule la mitochondrie de la peur, des exclus de la mort, juif-errant qui fêtent leurs inconscientes vie, non acquise, non possédée consciemment par forces débridements couronnée de sentence de grand midi a peine absolument incapable d’étayer le moindre sentiment résurrectionnelle de la vie passée de l'ignorance au savoir; au matin il se relève pourvue du sens du scintillement, de la grâce de la distinction des hauteurs et profondeur du rien qui partout court-circuite le reseaux des sapiens tournant en rond comme des hamster affolé a l'approche de la lame qu'il faut pourtant lever ; le ciel d'aurore est une chevelure rose et opiacée de la Parques penchées sur la masse informelle de la charge qui pesait contre lui, contre son existence prise en sa valeur absolue, qui a éclaté sous le regard de l'examen permanent ; mais s'il renonce a mourir, s'il recule d'effroi devant l'huis de sa propre disparition, c'est qu'il avoue qu'il ne veut pas vivre absolument, qu'il préfère l'absolu médiocrité des rats grignotant l’épaisseur du fromage se consolant de l'idée que la mort les oubliera, et qu'il existe une autre voie par les boyaux des chambres d’échos entre les infondés, conduisant de salles en salles au trésors qu'aucune vermine n’altérera jamais pourtant ; mais s'il renonce a sa vie, s'il choisit la mort alors il passera a travers sa propre misère intellectuelle et affective, et il verra l'accomplissement de la parole par ou seulement se fait le pas en avant, la grille des rues et les barreaux aux fenêtres seront insignifiants. Nul besoin d’être cultivé ou de posséder un quelconque talents tant prisé parmi d'autre misères de ce monde pour cela ; l'accomplissement de la perfection creusant ses veines dans la conscience de son imperfection, un peu d’honnêteté et de cette sincérité de cœur impartie a tout homme suffit ; mais la société corrompt les exigences de la voix intérieure et seuls les humbles absolument ignorant verront la face de dieu quand le ciel aura traversé leur regard, et que la couleur de leur iris sera devenu blanche comme les deux lunes d’Homère ; il connaît les pensées de la foule, aucun examen n'est requis pour cela, et toute étude de sociologie est une perte de temps ; apprend a te connaître toi-même toute l'humanité y est déjà, tous les caractères, leur forces et leur déviances sont déjà inscrite en toi ; et si tu t’inquiète du salut de la pauvre antillaise exploitée qui sue sang et eau pour nourrir ses cinq enfants seule, rengorge toi et pleures plutôt sur toi-même … elle a accomplit plus que toi et ton soucis creux de nantis moderne qui a cesser de trembler devant le jugement. La représentation du monde est toujours la représentation de la misère des hommes ; mais si cette misère tu ne la voies pas en toi … a quoi bon alors même d'en parler, tu es insensible a ta propre mort parce que tu as peur de la grand incommensurable de la vie, commence par perdre la raison, retrouve l'effroi absolu de l'angoisse et jette les bases d'une nouvelles signification de ta vie arraché a toute entente terrestre du Bien... tu as souffert, t'en a baver plus de d'autre, la mort d'un enfant ta figé dans un mutisme éternel … tu attend de la compassion de la part des hommes ? Folie ! Celle de dieu ? Tu y a peut-être déjà renoncé … personne ne peut rien pour personne … au mieux je peux t'avouer, malgré ma compassion et mon empathie, et a cause d'elles, que je n'ai aucune parole pour te consoler … tu m'en veux de mon aveux ? … tu préférerais que je te trompe que je te cajoles de parole infondées … préférés-tu le mensonge a la vérité ou finissent et se retrouvent toutes choses achevées ? … hait moi si tu le veux, c'est ma manière de t'aimer.

 

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