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17/11/2014

υποκαιµηνον

L’œil de plume du paon méduse, et picore la croûte de crane de la pensée qui l'absorbe; entre les mains du lecteur le personnage fictif, efface son nom propre et sa main a nouveau rejaillit de l'autre coté de l'oubli, dans les sables de l'alphabet; renée, la langue, retrace l'intention du monde qui tremble tout autour de son axe; se savoir incompris est encore une consolation, une couche substantielle de la mort qui embaume le vivant, érode l'oubli, creuse l’élan tunnel jusqu'à la bouche de compassion ; courir au naufrage, s’écraser, être éliminé de la mascarade humaines, heureuse mort et premier éclat de la joie ex-filtrée des eaux dormantes! Mourir asphyxié comme une perche que Garonne sur ses berges a jeté!

C'est au ciel que s’éteint le feu de l’égoïsme, en délicieux oubli, et mort a soi-même ; a la meilleur des tables, la coupe amer de l'injustice, pimente des tiraillements de la vengeance, les pires souffrances du renoncement ; mais aveugle, le cœur flagellé et meurtri descend vivant dans son renoncement, et transperce la violence subie, transfigure la haine en une incompréhensible joie qu'aucun incrédule ne peut connaître; alors, l'écume au coin de la langue, la cervelle vernaculaire du gastéropode, glisse dans son ombre, marche dans sa disparition plus proche de la lumière, engouffre l'expression de son secret, ravale incognito sa trace anencéphales dans les fibres spongieuses du labyrinthe d'hades; a nouveau, l'herbe et la terre, sur l'appui du sémantique oubli ouvrant de la page blanche écrasé de mort, le silence horrifié, vierge cri blanc de toute langue ravalée, la fenêtre opaque de ses encres, et les nuages et le ciel du réel infaillible comme une fiction nécessaire ; mais désormais plus de trace des anciens maux du ciel dans ce monde nouveau.

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