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12/12/2014

Note

Casques corinthiens et loup d'odalisques soubrettes, héroïsme sanglant et théâtres d'ombre de l'amour louvoyant au plus prés de son malentendu, au bord du mystère, ne règnent pas aux mêmes époques mais relatent par d'autres artifices, les boucles et les circonvolutions du vertige du souffle dressant le poils de la bête, et sont, depuis toujours, je pense, la double face de la pièce unique du miroir et de ses reflets, ou l'homme doit éprouver son être-vrai et le recomposer vivant malgré le mortel instant de la réflexivité. Aussi l'introduction de la tentation n'est il pas rien dans l'histoire de l'humanité ; sous couvert de douceur, et de sentiment propre a une nature apaisée, la dégénérescence de la radicalité sceptique grecque sous l’essor de la croyance chrétienne modula autrement langue et pathos, et accrue au contraire la tension et le vertige qu'il porta a des hauteurs et a des dimensions ou le désir dut chercher plus loin, ailleurs, sa pitance subitement tombée dans l'abstraction des cuisines intellectuelles plus confuses que jamais, mais devenues outils intellectuels sans lesquels l’indétermination propre au confins du sentiment océanique de la divinité de la conscience éternelle ne pouvait ni s'incarner en innervant d’idéalité toute la chair livrée plus que jamais a elle-même, ni se révéler, se défroisser, en une nouvelle éthique faisant coïncider langue et pathos malgré le paraitre et contre lui, et son épaisseur grouillante de jugements angoissés; avant le christianisme l'incarnation peut être sauvé du non-sens par la simple réflexion immanente; après l'incarnation, la chair est plus que jamais le moment sans solution de continuité que l'ironie ne peut suturer; aussi la tentation importe peu au monde grecque et il en est insuffisamment fait mention pour la prendre en compte comme une réalité charnière autour de laquelle s’évide l’idéalité de la réalité organisant toute la tension humaine dans le comprendre qui est l'unique moment théantropique proprement grecque (contrairement a l'agape chrétienne), quoique déjà le complément retraite du chercheur de réalité dite et nommé soit sur la piste sioux du redoublement décidée de la volonté, du redoublement subjectif des facultés en elle-même, puisque le paradoxe de l’irréalité angoissé de l'esprit grecque balance entre le dit et l'apeiron innomé; mais le paradoxe aussi proche qu'il soit de la conscience grecque n'est pas encore saisit comme redoublement intériorisé; il est seulement devenu digne d'attention a cause de ses contradictions a travers l'ironie qui est tout ce que l'esprit sait de lui-même dans la forme humaine, comme moment maitrisé de la synthèse des contraires qui au mieux entrevoit l'absence de temps, ou ce qui revient au même, que tous les voies tragiques du temps reviennent a cette ignorance adéquat au destin et a la piété envers le dieu Inconnu; l'ironie est alors le tout de l'esprit comme moment maitrisé et dédié aux lois paradoxales de l'extension de la clarté; en Grèce la vérité est en nous comme une colombe au cœur vide, un hibou de tête, au plumage noir mais au vol lumineux, qui ignore complètement la possibilité d'une révélation (qui implique que le redoublement de la volonté en elle-même par exemple, reçoive comme un don excellent et parfait ce qu'elle a décidé de souffrir pour l'advenue de l’être de son désir; ce qui de toute évidence, et ce n'est pas la peine d'insister, implique une toute autre chair, une toute autre sensibilité et une tout autre éthique recherchant l'alliance la conscience partagée entre la créature et le créateur de ce qui définit chacun aux yeux de l'autre) sensibilité, entendement et volonté différente dont le christ est l’être paradigmatique en l'absence de tout savoir humain sur la théantropie; paradigme précurseur, qui attend deux guerres de pures horreurs pour que l'angoisse a nouveau envahissent le monde et refonde l'humanité a écouter a nouveau son créateur.

La vérité a une manière grecque de luire qui est surtout intellectuelle contrairement a ce qu'on pense d'ordinaire quand on l'oppose au christianisme car la religion du mystère ne se prête a la spéculation que pour les étourdies; elle est la religion du dogmatisme (mais ne fuit pas cher lecteur des que ce mot apparait; il est en scandale a ton entendement et c'est normal, mais comprend plutôt la nécessité de la chose si tu veux pouvoir parler d'une rupture d'immanence et d'un véritable saut qualitatif qui soit comme une communication d'existence a un être qui a cru jusqu’à ce seuil exister alors qu'il n'en était rien); en Grèce la religion est morte avec Socrate qui la voyait finir, et sortir de la conscience de ses contemporains, en produisant déjà de la confusion sophistique, qui posa les bornes d'un commencement d'une époque plus chaotique, ou peut-être la lumière de la réflexion et l’équilibre ironique de l'existence resituer ontologiquement entre l'essence et son apparaitre absolument non nécessaire pouvait disparaitre dans les faux savoirs de la nécessité fauteurs de trouble ; en Grèce on découvre la lumière, (ou a l'inverse encore, c'est en Grèce que la lumière intérieure fut définit comme une lumière qu’altérait sa propre définition, cela si on est hostile au référencement géographique des idées émergeant sur la terre d'une localité humaine, et qu'on préfère voir les choses autrement, de manière plus symbolique, en disant que c'est la manière de définir la lumière dans l'obscurité par certains hommes qui détermina en premier un lieu, le définit comme contrées habitée, celles précisément ou débarquèrent bien plus tard, les structuralistes chevauchant les limbes de leur vielle grues rouillées, tenant les rennes d'une structure métalliques tordues et angoissée; on cru alors tenir sans ambiguïté ce qu'on ne peut obtenir qu'en le perdant dans la pluralité des sens de l’être; ce qui n'est pas rien encore une fois, puisque la tentation de savoir a nouveau effaça de la conscience son clair telos; prendre conscience de la conscience sera toujours le telos de toute époque éclairée (et a l'inverse les période d’horreur sont toutes marquées par la déconstruction de cette visée tenté par des savoirs auxquels on peut opposé la condition miraculeuse de l'unique science dogmatique de la vérité juste pour essayer de dérider les fachos en tous genre qui voudraient nous imposer leur vue de charcutier), mais les termes en lesquelles se formule le paradoxe sont depuis longtemps ancré dans la présupposition non du redoublement impliquant l'ontologie du miracle, mais dans la plate raison sans relief qui rend impossible, c'est a dire scandaleux et criminel toute prise de conscience du paradoxe; cette raison qui culpabilise le rapport a dieu, rend la difficulté, dont la nature est de première importance si on veut conserver le cap le plus propre a la nature humaine, celui du redoublement des facultés en elle-même, incapable de transparence intériorisée et met toute la réalité sur le dos de l'accomplissement sociale ou l'incarnation sous Pilate a déjà lâché des bombes sur les rouages de la temporalité enchainée, nouée a la décision qui libère; en Grèce la lumière ne vibre pas encore en elle-même ; là en un sens dieu est déjà mort et son culte, est une piété beaucoup plus abstraite qu'existentielle ; en témoigne l'harmonie de la statuaire antique dont Giacometti figurera le pole opposée ou peut se lire la tentation, l'effroi et la grâce du redoublement et de la répétition comme voie la plus humaine pour l'humanité; ( mais les balanciers de l'histoire ne vibrent pas tous au même rythme a travers la grande machinerie cosmique du symbole, ils se croissent a des niveaux différents, s'excluent ou se heurtent violemment, le temps de l'invention technique n'est pas celui imposé par elles ; qui sont eux même l'autre temps que celui du roman, de l’écrit, ou se concentre la synthèse des contraire en une invention de la technique conservant le souvenir de sa prime fraicheur; et ainsi relance l'humanité sous la voie du redoublement intériorisé); mais l’écrit n'a eut aucune efficacité face au grande tentation de l'horreur; il a seulement permis de conserver le rapport le plus authentique a l'originaire évidement de la pulsion contradictoire; il a permit de faire passer en contrebande ce ciel d'abstraction sous lequel on vit et repose quoique tu en dises ou quoique que ton ressentiment envers la raison te fasse dire contre cette lumière vide qui permet de tout éclairer en entier et de se ressaisit entièrement, en vertu de cette invention qu'est l’écriture qui n'est qu'une technique de l'invention de l'avenir conservant l'efficience du passé, une manière de ressaisir la totalité du temps, donc de lire en l’être notre propre réalité) ; l’époque en revanche ou la lumière vibre de l’intérieur produit davantage de représentations du n'importe quoi, davantage de déchets intellectuels qui ne sont jamais dénués de talents s'ils ne sont que les restes, les dépouilles de envol lampe remontant au Fiat de toute histoire ; en grece, une idée règne sur ta nature quand elle s'est entièrement dénudée dans sa recomposition, en christ dieu attend de toi quelque chose (peut-être est-ce un peu trop protestant comme genre d'affirmation, peut importe); ce ciel d’abstraction, déterminait la vie sans connaissance, la trajectoire de la destinée a travers l'ignorance, en revenait toujours a l'ignorance … et on était au seuil du concept de providence … qui en l'absence de savoir devait s'incarner en un être, qu'il fut charpentier importe pour que tous les pores de ta peau te souffle sa présence. Il est, l'aimé, plus fascinant qu'un trou noir, un orifice dans le crane du condamné ; la Grèce ignorait complètement ce sentiment, qui pour être mis évidence peut se détacher comme le paysage inventé du peintre sous les pas hasardeux de la poule peinturlurée, et être définit et caractérisé a travers son contraire qu'est la très fine et subtile tentation ; et désormais la lumière vibre autrement que comme un caveau au mur certes irradiant la tête d'un sentiment de clarté, auquel la science naissante voudra développer l'espoir d'une harmonie avec les apparences, a laquelle nous ne croyons plus malgré que la pureté et le réel nous le cherchions a travers sont négatif publicitaire propre a la frustration ; ce moment romantique du retour a la réalité délaissant l'abstraction, sans rien renier de sa grandeur est encore de nos jours, une technique créatrice d'humanité que chacun peut retrouver chez les romantiques ; la réalité sans le savoir s'y développe comme un ocean ou la plus grande déterminé s'estompe et fond littéralement dans un océan d’indéterminations qui perd les sens et le renvoi non plus a l'idée grec de la fatalité, mais a l'angoisse d’être soi, d'aller de l'avant, de se ressaisir a partir de sa propre disparition dans l'avenir projeté, et ainsi marcher volontairement dans la conscience de la volonté qu'on voudrait égal au moins a l'ampleur de ses défaites possibles si elles venait a jouer un rôle essentielle dans la définition de la réalité, et sans lesquelles elle ne saurait se reconnaître de toute éternité ; volonté qu'il faudra trouver, définir, susciter, éclairer, déformer, castré de sa pulsion puis reformer comme passion (ce qui est le plus difficile, créer la passion, créer la conscience, possible, impossible?) alimenter la réflexion des reste de l'antiquité pour créer la réflexion dans le miroir, créer le reflet humain de dieu, capable de dompter le torro fou et aveugle de la passion réfléchie (sachant que maîtriser le vertige par le savoir est le savoir dogmatique du reflet éternelle, le mur sur laquelle passe les statuettes étant au fond chez Platon, plus intéressant a interroger que la forme des statuettes), sans la tuer, sans la déviée de sa pulsion, mais produisant l’égalité de la pulsion a la langue qui l'exprime, parvenir a l'être-vrai (être théantropique); sur les lourdes épaulettes de cuirs de l'hoplite de mémoire ne pesait pas le devoir de produire en chaque individu le sentiment de n'être-vrai qu'en étant arraché au mensonge conscient qu'on se fait sur sa vie ; deux guerres d'une inconcevable et totale cruautés ont seules pu provoquer cette pulsion pour racheté la vie et mettre son sens au prix fort, surtaxé, de l’innocence perpétuellement tentatrice et trompeuse dans laquelle baigne la modernité comme dans un savoir plus dangereux que tout parce qu'il menace la possibilité même pour tout homme d'être-vrai.

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